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Le bilan des victimes de l’effondrement, lundi de pâques, d’un immeuble à trois niveaux en construction derrière la BOA Djougou s’est alourdi.
A la date de mardi dernier, le nombre de corps sans vie retirés des décombres s’élève à deux alors que celui du chef chantier est toujours introuvable. Il serait encore sous les gravats selon les informations. Le second corps exhumé mardi serait celui d’une personne étrangère au chantier. Les secouristes s’activent pour déblayer le chantier afin d’y extraire d’éventuelles victimes.
L’accident a causé aussi une dizaine de blessés parmi les ouvriers.
Pour les responsables en charge du cadre de vie, l’accident est dû au défaut d’études techniques et de permis de construire.
Mais le frère du propriétaire de l’immeuble accuse ’’des mains invisibles’’ d’être à l’origine de la catastrophe.
La construction qui vient de plonger Djougou dans le deuil appartient à l’ancien ministre d’État chargé des enseignements technique, de la formation professionnelle et de l’insertion des jeunes. Le gouvernement a ouvert une enquête judiciaire sur l’affaire.
N.S.
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