vendredi, 19 avril 2024 -

1044 visiteurs en ce moment

Harcèlement sexuel en milieu universitaire

Harcèlement : Des étudiantes d’Abomey-Calavi font des révélations




A Abomey-Calavi, comme dans la plupart des Universités du Bénin, la vie universitaire est régie par la construction sociale des relations entre les femmes et les hommes. Ces construits sociaux qui déterminent les rôles et responsabilités des membres de la communauté, induisent un faible statut de la femme, et créent des inégalités dans l’accès et le contrôle des facteurs de production. De même, les droits fondamentaux des femmes sont peu respectés. L’une des formes les plus traditionnelles du non respect des droits des femmes et des filles, demeure le harcèlement sexuel. Ce fait sociétal s’observe dans les universités qui sont supposées êtres des lieux de connaissances et de formation.

Le harcèlement sexuel sur le campus d’Abomey-Calavi prend diverses formes dans les relations entre les apprenants et les professeurs. Malgré le fait qu’il soit érigé comme une infraction, le harcèlement sexuel n’épargne pas les étudiantes censées être aptes à dénoncer les abus auxquels elles sont soumises. La naissance de cette situation date de la création de cette université. Le harcèlement sexuel gangrène le tissu social et impacte les interactions entre les enseignants et les étudiantes de manière à convertir ces interactions initialement fondées sur l’échange de savoirs en des relations d’exploitation et de corruption. Certains étudiants l’appréhendent comme une forme de violence du fait de la vulnérabilité des étudiantes et de leur subordination alors que d’autres l’analysent comme un accord sexuel ou un partenariat de libre échange. Les relations entre enseignants et apprenants qui étaient autrefois : respect, responsabilité, éducation, et apprentissage ont pris d’autres formes. Les types de relations entre le professeur et l’élève ont évolué ou changé. L’existence des relations extra universitaires entre enseignants et étudiantes sur le campus universitaire d’Abomey-Calavi est confirmée par plusieurs étudiants. Les manœuvres employées par les enseignants sont nombreuses et diversifiées. Au nombre de celles-ci, nous avons : les pratiques qui passent par la liste de présence des étudiants exigée avec leurs contacts, il y a celle qui concerne les avances aux étudiantes directement, celle qui consiste à attendre l’étudiante qui vient vers soi pour d’éventuels problèmes et enfin celle des étudiants comme intermédiaires et leviers de la pression sur les étudiantes.

Pratique par la liste de présence


Cette pratique consiste pour les enseignants qui l’adoptent à demander aux étudiants de faire la liste de ceux qui sont présents au cours. Cette liste comporte en générale le nom, les prénoms et les contacts des étudiants. Et comme l’a dit Mademoiselle Tidjani en année de Licence en Linguistique, cette liste est demandée la plus part du temps parce que le professeur a ciblé dans la salle une étudiante qu’il désire. Après le cours, le professeur appelle sur le numéro de celle-ci et fixe un rendez-vous à cette dernière. Isabelle, jeune étudiante de la FLASH nous le confirme d’ailleurs : « Il y a un enseignant qui a fait passer une liste sur laquelle il a écrit nom, prénom et contact. Et après il prend les numéros de toutes les filles et il écrit un message qu’il envoie à toutes en disant : si tu t’asseyes, écarte bien tes jambes pour que je puisse voir en profondeur ».
Au cas où un professeur remarque une étudiante spécialement, il appelle sur le téléphone de celle-ci et lui fixe un rendez-vous auquel elle est supposée être obligée de répondre. Dans le cas contraire ce dernier commence alors à mettre en œuvre des pratiques de harcèlement. Mademoiselle Yuriclès étudiante en 3eme année de géographie en donne un exemple : « C’est une copine, elle ne sait pas comment le professeur s’est arrangé pour trouver son numéro et puis un jour, il l’a appelé pour demander où elle était. Elle lui a dit qu’elle est à la maison et il lui demande si elle pouvait sortir. La fille a dit que non que ce n’est pas possible. Et c’est comme ça, ça continuait mais la fille n’a jamais été à son rendez-vous. Donc le professeur a commencé à la menacer en disant : toi si c’est le sexe il y en a partout. Ne crois pas que c’est pour ça que je t’appelle et si c’est ça, tu ne vaux rien. Cela a duré 2ans et en son temps on était en première année. A la fin des examens, il appelle la fille et lui dit : tu n’a rien foutu pendant les compositions et tu vas reprendre l’année. La fille ne lui a rien dit, quand les résultats sont affichés, elle avait une reprise, elle a réclamé et ça a marché. Maintenant, on nous a demandé de déposer les thèmes de mémoire et le nom des maîtres de mémoire. Ce même professeur s’est proposé une fois encore pour être son maître de mémoire ».
Ces cas de menaces ne s’observent pas seulement en cas de rendez-vous non respecté. Mais aussi lorsque l’étudiante répond au rendez-vous du professeur, et qu’elle s’oppose à l’idée d’avoir des rapports sexuels avec lui. Elle reçoit aussi des pressions ou menaces. C’est le cas de Mademoiselle Mariam étudiante en Sciences juridiques : « C’est l’un de mes professeurs, je ne sais comment il a eu mon numéro et il m’a appelé. J’ai même eu peur la première fois. Il m’a donné un premier rendez-vous que j’ai rejeté. Au second appel il me dit qu’il veut sortir avec moi, se marier avec une peulh car je suis peulh. Après cela j’ai été à une formation à Porto-Novo pour une semaine. Je ne sais pas comment il a su mais il se pointait là à 18h chaque fois à la sortie de la formation, me disait qu’il pouvait me déposer chez moi. Il me propose un soutien si j’accepte. Il me donne des rendez-vous et je lui dis que je vis chez des gens et qu’ils peuvent me renvoyer si je rentrais tard. Il m’a dit qu’il pouvait me loger et je lui ai dit que non. Quand je prends un zem (taxi moto), il me suivait avec son véhicule. Et un jour il me dit : « Tu veux vraiment étudier ? Si tu veux, accepte que je te dépose, et épouse moi. Après cela, il me pose des questions à chaque cours et lorsque je ne répondais pas il me demandait de rester debout en disant ‘‘la Peulh, lève-toi’’ afin de me ridiculiser. Il m’insulte des fois et mes camarades se mettent à rire ».

Des enseignants romantiques à l’épreuve


Les enseignants adeptes de la romance, des contes de fée, déclarent leur amour à l’étudiante comme un don juan qui fait les avances à une jeune promise en lui offrant des fleurs, des sorties, des cadeaux. Et lorsque la réponse de l’étudiante n’est pas celle que l’enseignant attend d’elle, il commence alors à mette son autorité en jeu afin d’amener celle-ci à céder. C’est le cas de mademoiselle Céline, étudiante en 3ème année de Sciences Politiques qui a quitté l’anglais où son professeur lui a fait la cour. Elle a donc quitté la faculté parce que le professeur lui a proféré des menaces comme « tu auras chaud si tu refuses, tu risques de faire ta licence en première année » et bien d’autres menaces. Malgré qu’elle ait quitté cette faculté, il l’a rencontrée un jour et lui dit : « tu crois que tu es sauvée parce que tu as quitté la faculté ? J’ai encore plus de relation en droit ».
Ce genre de situations nous a souvent été révélé par la sœur d’une étudiante en Sciences Economiques : « Elle était partie à l’église derrière le campus un dimanche. C’est un professeur de Droit qui l’a vue et il l’a approchée pour lui demander si elle est étudiante. Ma sœur dit oui et il lui dit : « tu connais les règles du milieu » et elle répond venir aux cours, et bien apprendre. Il lui dit qu’elle est encore au biberon, et que de se faire informer et le rappeler. Elle me narre l’histoire et je lui dis de maintenir ses paroles, et la prochaine fois de lui dire encore que les règles c’est d’être ponctuelle aux cours, attentive, ne pas bavarder. La prochaine fois on était ensemble et quand il l’a appelée, vu que moi je ne fréquente pas sa faculté je lui ai dit : monsieur, vous n’avez pas honte, elle pourrait être votre fille. Après cela elle n’a plus eu de problèmes avec le professeur ».
Les enseignants utilisent dans ce cas des mots ou expressions comme : « tu auras chaud, tu ne sais pas que je peux te faire reprendre l’année, tu peux aller dans toutes les facultés que tu veux mais si c’est au Benin je t’aurai, ou encore c’est les règles du campus, si tu ne sais pas, je verrai mes collègues et tu ne pourras pas t’en sortir ». Ce sont là autant de thèmes que les enseignants utilisent quand ils harcèlent leurs étudiantes. Mais plusieurs d’entre eux font partie de ceux qui croient qu’on ne devrait pas parler de harcèlement au Benin car pour eux c’est normal qu’un homme insiste quand la femme refuse. A ce propos, un enseignant de la Faculté d’Agronomie dit ceci : « Ce n’est pas interdit de faire des avances à une fille, et une étudiante est avant tout une femme. Alors moi je me dis, si tu es mon étudiante et que je te fais des avances, il ne faudrait pas que cela influence le cadre universitaire. Et vu notre contexte socioculturel, je pense qu’on ne peut pas parler de harcèlement par ce qu’il faut insister quand on fait la cour à une femme avant qu’elle ne dise oui. Dans le cas contraire, elle se fera passer pour une fille facile. Donc insister quand la personne refuse, ce n’est pas du harcèlement. Car c’est ce que notre tradition demande ».

Des étudiantes séductrices appâtent les enseignants


Ce cas paraît plus courant car presque tous nos enquêtés en parlent. Dans cette situation, les professeurs attendent que les étudiantes viennent vers eux dans le but d’avoir plus d’éclaircissement sur le cours, avoir de l’aide par rapport à la documentation et aussi pour que l’enseignant leur permette de réussir l’année sans qu’elles aient à faire trop d’efforts ou encore pour ne pas reprendre l’année faute d’une petite distraction. Les professeurs en ce moment saisissent l’occasion pour faire la cour à ces étudiantes qui se sont rapprochées d’eux. Le refus des filles de se soumettre à la volonté de ces enseignants met ceux-ci en colère. Cette colère se manifeste souvent par des menaces répétées, des représailles injustifiées comme le cas de mademoiselle M, des dénigrements, et aussi des attouchements répétés. Ce dernier élément est l’élément auquel mademoiselle Gladia étudiante en Lettres Modernes à été confrontée : « J’avais eu un prof qui m’a gardée et à qui j’ai soumis mon thème en troisième année et il m’a dit que c’est bien et que je viendrai chez lui pour qu’on en parle. Directement je me suis dis voilà un responsable par ce que d’autres inviteraient dans des motels et je croyais aussi que sa famille est là. Quand je suis partie, on est resté au salon, il m’a parlé et il m’a en quelque sorte motivé à travailler. Il m’a dit qu’il va me faire visiter la maison et là j’ai paniqué par ce que je me demandais ce qui sera la suite. Il m’a fait visiter la maison et on est arrivé dans la chambre à coucher et là il a commencé mais sincèrement je ne m’attendais pas à une telle chose de sa part. Il a insisté par les mots et gestes, il me touchait en disant, laisse toi faire et j’ai refusé. Il m’a dit que ce n’est quand même pas ma première fois et que je ne suis pas une petite fille. J’ai dis non et que je ne veux pas le faire. Il a finalement dit que je peux rentrer et c’est comme ça je suis partie. Mais vous comprenez que je ne suis plus repartie vers lui j’ai changé de maître ».

Les étudiants intermédiaires pour satisfaire la libido de leurs enseignants


Cette pratique consiste pour les professeurs à envoyer des étudiants vers leurs camarades de sexe féminin afin que celles-ci sortent avec eux. Ces étudiants sont souvent chargés de procurer à ces enseignants les contactes téléphoniques des étudiantes. Ils vont jusqu’à proférer des menaces à l’encontre de leurs camarades étudiantes. Des menaces telles que : « tu sais que le professeur est capable de tout et peut te procurer tout ce dont tu as besoin ; tu risques tes études si tu refuses ; tu as le choix entre ton refus et ta réussite » sont souvent utilisés par ces étudiants. Il y a une autre pratique par intermédiaire qui met les étudiants de sexe masculin aussi en danger. Cela consiste pour le professeur d’orienter ses menaces sur le petit ami de l’étudiante convoitée ou encore sur son camarade d’amphithéâtre qu’il considère comme son ami le plus proche qui pourrait empêcher d’avoir ce qu’il veut.
Nous avons le cas de monsieur Zulkif qui est étudiant en Sociologie et dit avoir été victime de cet état de chose car après qu’il ait été recalé pour son examen, il rencontre l’un de ses professeurs qui lui dit : « C’est toi qui sais sortir avec des filles qui sont convoitées par les professeurs non ? Tu n’as encore rien vu, continues et tu verras ».
Ce n’est donc pas toujours des menaces à l’endroit des personnes convoitées. Même l’entourage de ces personnes peut être victime de plusieurs menaces et pressions. Toutefois, les étudiantes aussi se donnent à ces rôles d’intermédiaire. Mais elles sont en minorité.
Les étudiants qui s’adonnent à ces genres de pratiques sont des responsables d’amphithéâtre et c’est d’ailleurs sur cette responsabilité dont ils disposent qu’ils basent leurs menaces. C’est souvent des étudiants qui ne se contentent pas du « non » de leurs camarades étudiantes quand ils leurs font des avances. Ils utilisent alors la collaboration permanente qu’ils ont avec les enseignants et l’administration universitaire qui les placent dans une position de supériorité par rapport à leurs camarades pour faire croire aux filles, que ces enseignants ne leur refusent aucune faveur. Des étudiantes croient parfois aux paroles de ces responsables car « c’est souvent des gens qui ne suivent pas très bien le cours mais qui ne reprennent jamais une année » dit dame Rosaline étudiante en Agronomie. C’est des termes comme : « je peux négocier ta réussite auprès des enseignants ; je suis capable de dire aux professeurs de te faire reprendre la classe et cela sera fait ; accepte et je te crée des relations auprès des professeurs » qui sont souvent utilisés par les étudiants et ce de façon répétée comme le dit mademoiselle Gaëlle, étudiante en Médecine.

Une entente idyllique entre étudiantes et enseignants d’Abomey-Calavi


La transaction sexuelle est un échange de toute sorte de faveurs (matérielle, financière) contre des faveurs sexuelles. A l’Université d’Abomey-Calavi, cette pratique est très remarquable et implique les étudiantes, étudiants, les professeurs et le personnel administratif du campus. C’est une pratique qui consiste pour les professeurs et le personnel administratif de donner ou de falsifier les notes en faveur des étudiantes auprès desquelles ils ont eu des faveurs sexuelles. Cette forme de transaction sexuelle est vue sous l’angle de la corruption et non de la violence, car il s’agit de soudoyer un supérieur hiérarchique pour obtenir des avantages.
Ainsi donc, certaines étudiantes s’habillent de manière à laisser apparaître leurs parties intimes dans le but d’atteindre la faiblesse qu’un enseignant peut avoir face à ce corps féminin qui pour lui est « comme une drogue en contact de laquelle aucun homme ne peut résister » comme le disent les étudiants. Et plus encore si cette exposition pudique est accompagnée des gestes de séduction, des allers retours inutiles et incessants dans la salle et des sourires sans fondement ou sans raison d’être, des retards intentionnels et faits à dessein. Monsieur D personnel administratif au rectorat nous en dit plus : « On a dit que c’est l’esprit qui est ardent et que la chaire est faible,… pour les religieuses. Donc, aucun homme n’est assez fort pour tenir devant ces tentatives là souvent. Si on met 100 hommes devant une telle situation dont la nudité d’une femme même si elle n’est pas totalement nue, je suis sûr que 95 vont fléchir ».
Pour d’autres encore c’est une pression que ces femmes font subir aux enseignants car elles savent bien que l’homme est ainsi fait. Pour avoir des faveurs sexuelles de ce dernier, il suffit de lui faire découvrir les parties les plus intimes. Et donc, ces filles s’arrangent généralement pour rester devant pour permettre aux professeurs de découvrir leur ‘‘sous-vêtement’’. Ceux-là font alors la cour à ces étudiantes qui s’y attendaient et elles arrivent ainsi à leurs fins. Tous nos interlocuteurs ont fait allusion à cette pratique. Mais comme le dit mademoiselle Lucrèce, étudiante en Psychologie, il y a des professeurs qui ne se laissent pas à la merci de ces filles et qui les ramènent à l’ordre : « Il y a certaines filles qui choisissent des places données avec des positions pour provoquer les professeurs. Je me souviens l’année dernière on faisait cours avec un professeur et il y a une fille qui est restée devant. Le professeur lui dit une première fois assoies-toi bien, une seconde fois, et la troisième fois il dit vilaine fille assoies-toi bien ou quittes devant moi et je pense que si tous les professeurs faisaient de même ça allait diminuer ».
Ainsi donc, si les hommes en harcelant se basent sur le statut économique et social des filles, celles-ci se basent sur l’état mental des hommes pour les harceler. Elle arrive donc à une pratique corruptive de la sexualité au sein du système éducative. Sociologue de formation, une étudiante dénonce le fait qu’en dehors des cas de tricherie, de la corruption des professeurs, le harcèlement, les résultats d’enquêtes opérées par l’Observatoire de Lutte contre la Corruption (OLC) en 2007 dans le secteur, ont révélé que la corruption est très fréquente dans le secteur de l’éducation. Le marchandage du corps des filles pour des notes sexuellement transmissibles est un phénomène qui prend de l’ampleur à l’Université d’Abomey-Calavi, un haut lieu de savoirs par excellence au Bénin.

Madou Gabin HOUNSA/Le Grand Matin

www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel

5 janvier 2015 par Paul Tonoukoun




PMU, Loto Star et Loto Fortune font 8 nouveaux millionnaires


18 avril 2024 par Ignace B. Fanou, Marc Mensah
La Loterie Nationale du Bénin (LNB S.A) a encore fait de nouveaux (...)
Lire la suite

Plus de 455.000 candidats inscrits au CEP, BEPC et BAC


18 avril 2024 par Akpédjé Ayosso, Ignace B. Fanou
Le nombre total des candidats aux différents examens CEP, BEPC et BAC (...)
Lire la suite

Les aliments dérivés du maïs en portion réduite ou à prix d’or


18 avril 2024 par Ignace B. Fanou, Marc Mensah
La flambée du prix du maïs sur le marché n’est pas sans répercussions (...)
Lire la suite

Un camion écrase une jeune fille sur le pont de Tokpa


17 avril 2024 par F. Aubin Ahéhéhinnou, Ignace B. Fanou
Ce mardi 16 avril 2024, une jeune fille a été tuée dans un accident (...)
Lire la suite

Des jeunes jugés pour usage de produits psychotropes


17 avril 2024 par F. Aubin Ahéhéhinnou, Ignace B. Fanou
Deux jeunes hommes ont comparu mardi 16 avril 2024 lors de l’audience (...)
Lire la suite

Des parkings anarchiques défient les autorités municipales


17 avril 2024 par
Les parkings anarchiques sont installés sur l’espace public dans la (...)
Lire la suite

La production de l’ananas au Bénin en croissance régulière


16 avril 2024 par Akpédjé Ayosso
La production de l’ananas est en croissance régulière au Bénin selon (...)
Lire la suite

4 présumés trafiquants des produits pharmaceutiques en prison


16 avril 2024 par Akpédjé Ayosso
Quatre (04) personnes ont été déposées en prison pour trafic des (...)
Lire la suite

Un redoutable braqueur neutralisé après l’assassinat d’un taxi-moto


15 avril 2024 par F. Aubin Ahéhéhinnou
L’enquête ouverte par la police après l’assassinat d’un conducteur de (...)
Lire la suite

ANaGeM alerte sur de fausses réservations d’espace


15 avril 2024 par Marc Mensah
L’Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM) appelle les (...)
Lire la suite

Un homme arrêté avec plus d’un million FCFA de faux billets


15 avril 2024 par Akpédjé Ayosso
Un homme s’est fait arrêter, samedi 06 avril 2024 à Kpondéhou (...)
Lire la suite

16 employés interpellés pour vol de sacs d’engrais agricole


15 avril 2024 par Akpédjé Ayosso
Les éléments de la police républicaine ont procédé, à l’interpellation de
Lire la suite

Un corps sans vie découvert à Hindé


13 avril 2024 par F. Aubin Ahéhéhinnou
Ce samedi 13 avril 2024 au quartier Hindé dans la ville de Cotonou, (...)
Lire la suite

Un motocycliste blessé à Parakou pour non port de casque


13 avril 2024 par F. Aubin Ahéhéhinnou
Au quartier Arafat dans la ville de Parakou, un motocycliste a été (...)
Lire la suite

Un journaliste béninois en prison


13 avril 2024 par F. Aubin Ahéhéhinnou
Après plusieurs jours de garde à vue, le directeur de publication du (...)
Lire la suite

Le déguerpissement à la plage de Fidjrossè a démarré


12 avril 2024 par F. Aubin Ahéhéhinnou
Après la phase de sensibilisation qui a duré plusieurs mois, les (...)
Lire la suite

La phase sportive débute vendredi prochain


12 avril 2024 par Akpédjé Ayosso
La phase sportive de la 2e vague du concours de recrutement militaire (...)
Lire la suite

Prison ferme et des millions requis contre le commissaire adjoint (...)


12 avril 2024 par F. Aubin Ahéhéhinnou
Au cours d’une nouvelle audience jeudi 11 avril 2024 à la Cour de (...)
Lire la suite




Derniers articles



Autres vidéos





Les plus populaires