Martin Assogba, président de l’Ong Alcrer, lors d’une conférence de presse tenue ce matin au siège de son Ong, a dénoncé les agissements du pouvoir qui use de subterfuges pour plonger le pays dans une impasse politique. Par la même occasion il a invité le peuple à rester vigilant et à ne pas tomber dans ce piège.
« Mettons à la disposition du Cos/Lépi toutes les ressources qu’il réclame pour l’actualisation de la Lépi. Ceci, afin que les élections soient organisées conformément à la décision de la haute juridiction », a déclaré en filigrane le président de l’Ong Alcrer ce matin au siège de son Organisation non gouvernementale. Selon lui, tout est savamment orchestré pour la non disponibilité de l’instrument électoral et de ce fait, pour non tenue des élections. Il justifie son analyse par la déclaration de Bouko dont l’objectif est de liguer le peuple contre le Cos/Lépi. Tout ceci, pour ne pas mettre à la disposition de la structure les ressources afférentes à la tâche à lui assignée. Pour cela, il invite le peuple à soutenir le Comité d’orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisé et à exiger du gouvernement l’octroi des huit (8) milliards supplémentaires réclamés par Sacca Lafia pour
conduire à terme le processus d’actualisation de la Lépi. « La Lépi peut réclamer 300 milliards, donnons les lui quitte à l’auditer après », a soutenu le président de l’Ong Alcrer.
La deuxième préoccupation de Martin Assogba est la tenue des élections selon l’ordre établi. Pour lui, il ne sera pas question d’organiser les législatives avant les communales. Les municipales, communales et locales avant les législatives et les présidentielles en 2016. Pour cela, il invite le peuple à, rester vigilant pour ne pas se faire duper par le régime en place qui tente un passage en force pour se maintenir au pouvoir. Occasion pour lui de mettre en garde le pouvoir contre toutes intentions de modification de la Constitution du 11 décembre 1990 après les législatives 2015. « Le président Boni Yayi doit savoir que nul ne peut briguer plus de deux mandats à la Magistrature suprême du Bénin », a-t-il conclu.
Odi I AÏTCHEDJI
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1er novembre 2014 par Judicaël ZOHOUN