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Ce lundi 13 mars 2017, Komi Koutché, le dernier ministre des Finances de Yayi Boni et candidat malheureux à la présidence de l’Assemblée Nationale a brisé le silence près d’un an après.
Dans un entretien de plus de deux heures diffusé sur la chaîne de télévision Canal 3 Bénin, il s’est prononcé sur plusieurs sujets relatifs à la fois au bilan du régime dont il fut le dernier argentier, et aux actions du pouvoir actuel. C’est la première véritable sortie médiatique de l’ancien ministre de l’Economie et des Finances de Boni Yayi. Son dernier exercice du genre remonte au 03 avril 2016, à quelques jours de la prestation de serment de l’actuel locataire de la Marina.
Concours frauduleux, affaire Segub, avion présidentiel, le décret accordant des avantages aux directeurs de cabinets et secrétaires généraux des ministères avec rétroactivité sur dix ans, le Programme d’action du gouvernement Talon, le budget 2017, la révision de la Constitution, les libertés publiques sous Talon, le budget général de l’Etat 2017, les options économiques du régime actuel, sont entre autres sujets au menu de cette émission.
Komi Koutché, depuis le Fonds national de microfinance (Fnm) jusqu’à ses expériences au gouvernement de Yayi Boni a, selon ses propos, toujours travaillé avec conscience et sacrifice au service de la nation. On aura vu un ministre blanc comme neige qui clame son innocence dans tous les fumeux dossiers dont on accable le régime de son chef.
« Personne de ceux qui ont communiqué depuis avril 2016 sur une économie catastrophique n’a jamais donné les caractéristiques d’une économie catastrophiques », a-t-il martelé.
Pour lui, trois indicateurs permettent d’apprécier la santé d’une économie. Ce sont notamment le taux de croissance, le taux d’inflation et le taux de chômage. Les chiffres qu’il a avancé indiquent qu’à la fin du mandat de Boni Yayi, le taux de croissance était de 5,4% ; l’inflation de 1,2% alors que la norme communautaire est de 3%.
Armel TOGNON
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