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« Jamais un sans deux » dit l’adage. Les séances de sensibilisation et d’offre de services gratuits en faveur des jeunes filles vendeuses ambulantes du marché Dantokpa, est à sa deuxième phase. Sur demande de la population et des élus locaux des quartiers Hindé, Jéricho et Dantokpa, l’Association Béninoise pour la Promotion de la Famille (ABPF) est de retour à Hindé pour sensibiliser plusieurs autres filles de ces localités. Les activités ont démarré le 4 avril 2017 et se déroulent sur le terrain de sport dudit quartier.
Informer les filles vendeuses ambulantes du marché Dantokpa sur les pratiques saines à adopter en période menstruelle, apporter à ces dernières les informations nécessaires pour mieux prendre en charge leur vie sexuelle : ce sont là quelques activités qui vont marquer la deuxième phase de sensibilisation et d’offre de services gratuits en faveur des jeunes filles vendeuses ambulantes du marché Dantokpa, à Cotonou. Dénommée protection des filles vendeuses ambulantes de Dantokpa, cette activité initiée par l’ABPF, vise à protéger les filles des abus sexuels dont elles sont victimes au quotidien dans la vente de leurs marchandises.
Les filles vendeuses ambulantes pour une vie sexuelle saine
Mme Géneviève Agossa, responsable des projets restreints à l’Abpf, explique les raisons de leur présence à Hindé, deux semaines après la première phase.
« Nous sommes revenus à Hindé parce que le chef du quartier, sur demande et insistance de la population, nous a demandés de revenir pour sensibiliser et offrir nos services en planification familiale aux filles vulnérables qui n’ont pas été prises en compte lors de la première phase », a-t-elle confié.
"La protection de ces filles étant notre responsabilité, nous sommes alors revenus pour quatre jours. Ainsi, au terme des 4 jours que va durer l’activité, nous voulons que toutes les filles qui passeront ici s’approprient les informations nécessaires et essaient d’avoir les comportements qu’il faut pour prendre leur vie sexuelle en charge », a ajouté Mme Agossa.
Après avoir suivi les différentes communications, les filles en âge de procréer se dirigent vers la clinique mobile aménagée à cet effet pour bénéficier des services qu’offre l’association et aussi adopter la méthode contraceptive de leur choix afin d’être à l’abri des grossesses non désirées. Lors des causeries de la première journée, animées par des communicatrices, l’accent a été mis sur les bienfaits de l’usage des couches lavables que les grands-mères utilisaient pendant leurs menstrues.
Juliette Mitonhoun
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