Depuis plus d’un mois, le liquide transparent, sans saveur ni odeur peine à sortir des robinets à Parakou, privant ainsi les populations, en l’occurrence, les femmes d’en faire usage pour leurs besoins quotidiens.

Les populations de la ville de Parakou n’ont plus, depuis bientôt un mois l’or bleu à portée de main comme d’habitude. Les robinets, à longueur de journées, peinent à sortir le liquide transparent, sans saveur ni odeur. Même si au cours de la nuit, il faut rester en éveil pour recueillir cette eau, elle coule à peine dans les robinets avec parfois une couloir grisâtre, noirâtre ou rougeâtre, bref les couleurs varient au gré du temps et d’un quartier à un autre.

Ne sachant plus à quel sain se vouer, les populations passent de marigot en marigot, de rivière en rivière où même des puits à grand diamètre à la recherche de la source de vie, soit pour étancher la soif ou pour être utilisée pour d’autres fins.

Approchés, des responsables de la Société nationale des eaux du Bénin (SONEB), antenne de Parakou, font remarquer que cette situation s’explique par la saison sèche qu’on traverse actuellement et où le débit d’eau au niveau du fleuve Okpara est en baisse. Le projet de renforcement et d’extension du système d’alimentation en eau potable de la ville de Parakou intitulé projet « Orio » voit aussi le jour pour amoindrir les peines des populations de la commune de Parakou et des villages environnants.

ABP