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Le mal de l’exclusion menace dangereusement les enfants de pauvres dans le cadre du concours de recrutement qui est en cours à la police nationale. Des doutes planent ainsi sur les résultats de ce concours de recrutement qui est en cours. La rigueur observée lors de la phase sportive est actuellement sérieusement secouée par les assauts musclés des habitués de la mafia qui entourent les concours de recrutement dans le pays.
Et pour cause, des cadres de la direction des examens et concours (DEC) réclament à eux seuls, 300 places sur les 1000 postes à pourvoir dans le cadre du concours de recrutement qui est actuellement en cours à la police Nationale.
Selon certaines indiscrétions, ces places que réclament certains cadres de la DEC seraient destinées aux enfants des ministres, directeurs généraux des sociétés d’État, députés, Conseillers du Chef de l’État et autres vallets du président de la République. Pour l’heure, la police veille encore au grain. Mais jusqu’à quand, les responsables policiers en charge de ce concours vont-ils résister à la pression ? Jusqu’à quel seuil iront les résistances des généraux de la police Nationale, qui apprend-t-on opposent un refus systématique à cette pratique qui pénalise les enfants de pauvres ?
La réaction du chef de l’Etat est promptement attendue sur ce dossier. C’est aussi le lieu d’inviter les Présidents Martin Assogba et Jean-Baptiste Elias des ONG ALCREER et OLC a s’autosaisir de ce dossier. Car à l’allure où vont les choses, il est clair que les enfants de pauvres n’ont plus le droit de réussir aux concours dans notre pays.
Amir NABIL
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