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L’ex Parti du renouveau démocratique (PRD) de Me Adrien Houngbédji n’a pas totalement disparu sur l’échiquier politique béninois en dépit de la fusion avec le parti Union progressiste (UP). Gratien Ahouanmeno, secrétaire général adjoint de la formation politique a apporté des clarifications lors d’un entretien sur Bip radio ce mercredi 04 juin 2025.
Malgré la fusion avec l’UP, le PRD garde ses attributs de parti politique au Bénin. Dans une interview accordée à Bip radio, le secrétaire général de la formation politique apprend que « les décisions de fusion ne peuvent pas entraîner la dissolution du PRD ». Au cours de l’entretien, il a rappelé avoir reçu un courrier du ministère de l’intérieur, lui reprochant l’usage des attributs du parti, considérant que celui-ci n’existe plus juridiquement.
En réponse à ce courrier, Gratien Ahouanmenou informe premièrement que l’accord de fusion a été signé le 21 août 2022, alors que « postérieurement à la signature », un récépissé définitif a été délivré au PRD le 26 août 2022. Ainsi, le PRD qui existait avant le protocole d’accord selon lui, a continué à exister après ledit accord. « La demande de récépissé définitif a été elle aussi introduite par lettre du 24 août 2022, donc postérieurement la signature du protocole d’accord », a-t-il confié soulignant que le ministère même a certifié que « la fusion n’a pas mis fin à l’existence du PRD ». Dans ses explications, il précise que « le protocole d’accord du 21 août 2022 a été signé en vertu d’une résolution du Conseil national du PRD en date du 19 août 2022. Cette résolution indique expressément que le président du PRD est autorisé à signer un protocole d’accord de fusion avec l’Union progressiste (UP), conformément aux dispositions des articles 90 et 91 des statuts du PRD. Ces deux articles énoncent, noir sur blanc, que les décisions de fusion ne peuvent pas entraîner la dissolution du PRD, lequel conserve ses attributs, son patrimoine et son autonomie fonctionnelle, exceptés ceux concédés. Il peut constituer un courant à l’intérieur de la nouvelle formation », a expliqué le secrétaire général adjoint soutenant que « la fusion conclue grâce à une résolution du Conseil national, n’a donc pas eu pour effet de faire disparaître le PRD ».
Les militants PRD à l’en croire, ne se sentiraient pas à l’aise au sein de l’Union progressiste le renouveau (UPR), formation politique née de la fusion entre l’ex PRD et l’ex Union progressiste. De ce fait, les Tchoco-tchoco, comme on les appelle, envisageraient une éventuelle rupture.
F. A. A.
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