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Au Bénin, les élections communales et législatives se tiendront le 11 janvier 2026, tandis que l’élection présidentielle est fixée au 12 avril. Au cours d’une séance avec la presse, vendredi 23 mai 2025, dans les locaux de 24 Heures au Bénin à Cotonou, le porte-parole du gouvernement béninois Wilfried L. Houngbédji s’est prononcé sur les inquiétudes de certains partis politiques relatives au code électoral et rassure quant à l’organisation d’une élection inclusive, transparente et apaisée.
À quelques mois des élections générales de 2026, des partis politiques s’inquiètent des nouvelles règles du Code électoral. Il s’agit notamment de celle relative au seuil des 20 % des suffrages exigé à un parti dans chacune des circonscriptions électorales du pays pour prétendre à une répartition des sièges à l’Assemblée nationale. Pour le porte-parole du gouvernement Wilfried Houngbédji, le code électoral impose le même défi à tous les partis, qu’ils soient de la majorité présidentielle ou de la minorité. « Ils ont le même défi, travailler à relever le défi d’obtenir au moins 20 % des suffrages dans chacune des 24 circonscriptions électorales », a-t-il affirmé.
A l’en croire, les partis doivent prendre conscience de leurs faiblesses et oeuvrer pour remplir l’exigence des 20 %. M. Houngbédji a pointé du doigt certains partis qui choisissent la contestation au lieu de travailler sur le terrain pour conquérir de nouveaux électeurs. « La loi, elle est la même pour tout le monde. Nous appelons tous les partis à travailler, à grandir seul ou à convaincre d’autres de se mettre avec eux pour être plus fort. Tous ceux qui voudraient prendre part aux élections et qui en remplissent les conditions prendront part aux élections. Donc personne n’est exclu des élections. Il faut le vouloir et il faut remplir les conditions », a soutenu le porte-parole du gouvernement.
En ce qui concerne l’élection présidentielle, souligne-t-il, les conditions, c’est avoir un duo de candidats et bénéficier des parrainages nécessaires. « Si l’opposition veut prendre part au scrutin présidentiel de 2026, rien ne l’empêche d’y prendre part », a ajouté Wilfried Houngbédji.
Le gouvernement s’engage, selon le Porte-parole, à assurer la sécurité du pays, celle des électeurs ainsi que des candidats. Il met en garde contre toute tentative de trouble. « Les fauteurs de troubles qui qu’ils soient devront être prêts à répondre de leur forfait devant les instances compétentes dans notre pays. Chacun jouera sa partition et chacun devra également assumer les responsabilités de ses actes et de ses postures », a conclu le porte-parole du gouvernement.
Akpédjé Ayosso
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