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Quelques heures après la rencontre entre le chef de l’Etat Patrice Talon et son prédécesseur, Boni Yayi, des acteurs politiques se sont prononcés sur cette audience ‘’historique’’ et très attendue des Béninois.
Le chef de file de l’opposition, Paul Hounkpè dit avoir vu de très belles images. « C’est ce pour quoi nous avons travaillé tout le temps », a-t-il confié. Pour le secrétaire exécutif national des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), s’il y a eu discorde, il est normal que cela se résolve un jour. « Toutes les guerres que nous avons connues, une fois terminées, obligent les belligérants à se retrouver autour d’une table. C’est déjà très bon que de part et d’autre, les deux dirigeants aient pu accepter de se voir », a-t-il poursuivi. Fier de cette rencontre, Paul Hounkpè a souligné que « rien de potable ne peut se construire, aucun développement harmonieux ne sera possible sans un climat de paix. Et pour ça, il faut qu’il y ait la paix, il faut le dialogue, a insisté le chef de file de l’opposition.
Même sentiment chez Lucien Medjico de la Forra. Pour celui-ci, la paix est une « richesse » qu’on doit chercher. Il rappelle avoir affirmé cela lors des rencontres avec Les Démocrates, le Bloc Républicain, la Cour constitutionnelle, le Médiateur de la République, le Conseil économique et social, et autres institutions.
Pour Lucien Medjico, cette rencontre était « nécessaire ». Il a salué l’humilité de Boni Yayi, et le courage et la bravoure ‘’coercitifs’’ de Patrice Talon, qui, souligne-t-il, est un grand homme.
La rencontre d’hier est un événement ‹‹ historique » qui restera selon lui, « une archive nationale ». C’est la preuve que nos messages sont passés. C’est la preuve que le message de la Forra est passé, s’est réjoui Lucien Medjico.
Cette rencontre selon le chef de l’arrondissement de Tchaourou, Amoussa Salami Ganiou, n’est pas une surprise. « Lorsqu’on lit de près le président Patrice Talon depuis un bon moment, on se dit que cette rencontre aura lieu. Le dernier geste en date est le passage ici à Tchaourou, il y a quelques semaines, du médiateur de la République. Il disait que le président Talon l’a envoyé pour présenter les condoléances de la République à la famille du président Yayi qui a perdu sa grande sœur et que si le président Yayi voulait, le président Talon allait se rendre en personne aux obsèques », a-t-il rappelé. Ce qui constituent selon le CA, « des signes » qui ne trompent pas pour un retour à la paix.
Selon Amoussa Salami Ganiou, c’est « le couronnement de ce qui avait été fait, et qui est en cours ». Cette rencontre avant d’être celle du Bénin, est pour la ville de Tchaourou, a souligné le CA.
F. A. A.
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