De la fumée blanche s’est échappée mercredi après-midi vers 19H05 (18H05 GMT) de la Chapelle Sixtine, signalant l’élection d’un nouveau pape par les 115 cardinaux électeurs pour succéder à Benoît XVI.

Son nom :  François 1er

Suivez le chronogramme 

20 h 35. Le nouveau pape quitte le balcon de la basilique Saint-Pierre de Rome.

20 h 20. François Ier apparaît au balcon de la basilique Saint-Pierre de Rome. "Il semble que les cardinaux sont allés me chercher au bout du monde", déclare-t-il, visiblement ému. Ce premier pape latino-américain et premier jésuite à devenir pape appelle à prier pour son prédécesseur Benoît XVI. Il invite les fidèles à "entreprendre un chemin de fraternité, d’amour" et d’"évangélisation" et a demandé à la foule une minute de silence : "Priez pour moi et donnez-moi votre bénédiction."

20 h 11. Le nouveau pape est le cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio. Il portera le nom de François Ier.

20 h 10. La porte-fenêtre du balcon de la basilique Saint-Pierre s’ouvre. Le premier des cardinaux diacres, actuellement le FrançaisJean-Louis Tauran, s’avance. D’une voix claire, il annonce à l’immense foule réunie place Saint-Pierre et au milliard de fidèles à travers le monde : "Habemus Papam !"

20 h 5. La lumière apparaît au balcon de la basilique Saint-Pierre.

20 heures. Le nouveau pape aura donc été élu au cinquième scrutin. C’est un de plus que pour Benoît XVI, mais trois de moins que pour Jean-Paul II.

19 h 50. Le nouveau pape devrait faire son apparition dans les minutes qui viennent sur le balcon de la basilique Saint-Pierre.

19 h 44. La page d’accueil du site internet du Vatican vient de changer. Le logo de la papauté apparaît avec ces mots : "Habemus Papam".

19 h 50. Le nouveau pape devrait faire son apparition dans les minutes qui viennent sur le balcon de la basilique Saint-Pierre.19 h 44. La page d’accueil du site internet du Vatican vient de changer. Le logo de la papauté apparaît avec ces mots : "Habemus Papam".

19 h 40. Pour remédier à ces inconvénients, le Vatican a instauré en
2005 ce nouveau système, considéré comme plus fiable. Toutefois, lors de
l’élection de Joseph Ratzinger,
le 19 avril 2005, le mécanisme n’était apparemment pas très au point, puisque
dans un premier temps la fumée était sortie gris clair.

19 h 35. L’apparition au balcon de Saint-Pierre du nouveau souverain
pontife a longtemps été la seule preuve irréfutable de son élection. En effet, à
plusieurs reprises, une fumée grise, plus ou moins foncée, voire jaunâtre, a
induit en erreur les fidèles. Ainsi, en 1978, lors de l’élection du pape
Jean-Paul Ier, une fumée gris-jaune a pris tout le monde de court, et les
journalistes, accourus dans la salle de presse du Vatican, voisine de la place
Saint-Pierre, n’ont pu obtenir aucune information, même auprès de ce service. Ce
n’est qu’une heure plus tard, lorsque le cardinal protodiacre est sorti sur la
loggia de la basilique, qu’il est devenu clair qu’un nouveau pape avait été élu.

19 h 30. Le premier des cardinaux diacres, actuellement le Français Jean-Louis Tauran, annoncera
enfin au peuple par la formule rituelle "Habemus Papam" l’élection du nouveau
chef d’une Église d’un milliard de fidèles. Le monde connaîtra alors le nom de
cardinal de l’élu et son nouveau prénom de pape, avant qu’il ne sorte sur le
balcon central de la basilique Saint-Pierre pour donner sa bénédiction urbi et
orbi (à la ville et au monde).

19 h 25. Puis les cardinaux électeurs rendent hommage et font acte
d’obéissance au nouveau souverain pontife. Nouveauté, cette fois, le pape se
recueillera ensuite quelques instants pour prier dans la chapelle Pauline, qui
jouxte la Sixtine.

19 h 20. À ce moment-là, le nouveau pontife gagne la "chambre des
larmes", une petite pièce de trois mètres sur trois au fond à gauche de la
chapelle Sixtine, où il revêt les habits de sa charge préparés en trois tailles
(petit, moyen et grand) pour parer à toutes les éventualités. Selon la
tradition, la pièce porte ce nom, car le nouvel élu y éclatait en larmes face à
la responsabilité et à l’ampleur de la tâche qui l’attendaient.

19 h 15. Le rituel est désormais millimétré. À l’intérieur de la
chapelle Sixtine, toujours coupée du monde, le cardinal doyen, ou le premier des
cardinaux par l’ordre et l’ancienneté, demande le consentement de l’élu en ces
termes : "Acceptez-vous votre élection canonique comme souverain pontife ?" S’il
reçoit le consentement de l’intéressé, il lui demande ensuite : "De quel nom
voulez-vous être appelé ?" "Après l’acceptation, l’élu qui a déjà reçu
l’ordination épiscopale est immédiatement évêque de l’Église de Rome, vrai pape
et chef du collège épiscopal. Il acquiert de facto et il peut exercer le pouvoir
plein et suprême sur l’Église universelle", poursuit la Constitution.

19 h 10. Comme le veut la tradition, les cloches de la basilique
Saint-Pierre se sont aussitôt mises à sonner à toute volée, confirmant la
nouvelle aux milliers de curieux réunis place Saint-Pierre.

19 h 8. Blanche ! Aucun doute, la fumée qui s’élève dans le ciel du
Vatican est blanche ! Les 115 cardinaux électeurs se sont mis d’accord pour
trouver un successeur à Benoît XVI.

18 heures. La place Saint-Pierre est noire de monde. Des pèlerins, des
touristes, des curieux qui guettent tous la cheminée placée au sommet de la
chapelle Sixtine en attendant la fameuse fumée.

17 h 30. La confusion peut aussi porter sur l’identité du nouveau
pape. Le 16 octobre 1978, peu après l’élection du cardinal polonais Karol
Wojtyla (au huitième tour de scrutin), l’un des cardinaux électeurs réunis dans
la Sixtine, le Guatémaltèque Carlo Casariego, demande à haute voix pendant le
décompte des bulletins : "Qui est ce Botiglia ?" Lorsque le cardinal Casariego
vient ensuite saluer le nouveau pape, Jean-Paul II lui dit en souriant :
"Maintenant, vous savez qui est Botiglia", raconte l’historien italien Alberto
Melloni. Cardinal archevêque de Cracovie, Karol Wojtyla est alors âgé de 58 ans,
peu connu de ses pairs et inconnu du reste du monde.

17 heures. La tension monte place Saint-Pierre. La fumée pourrait
sortir d’un instant à l’autre de la cheminée placée au sommet de la chapelle
Sixtine. Une fumée dont la couleur a pu, dans le passé, prêter à confusion (cliquez ici pour en savoir plus).

16 h 30. En plein conclave, l’information fera scandale... ou sourire.
Le quotidien italien La
Repubblica révèle que le Vatican a acheté en 2008 des appartements se
trouvant juste au-dessus... du plus grand sauna gay d’Europe. Le préfet émérite
de la congrégation, qui qualifie l’homosexualité de tendance "contre nature" et
de "maladie de l’âme", a ses quartiers dans un appartement de 12 pièces situé au
premier étage. Il est donc paradoxalement le plus proche voisin parmi la
congrégation du sauna.

16 heures. Entre curiosité et recueillement, des milliers de pèlerins
attendent place Saint-Pierre la fumée blanche et l’annonce du prochain pape. Cliquez ici pour retrouver le reportage de notre correspondant à
Rome, Dominique Dunglas.

15 h 30. L’absence d’élection du nouveau pape au conclave à l’issue de
trois tours de scrutin est "très normale", assure le porte-parole du Saint-Siège, le père Federico Lombardi,
après les fumées noires de mardi soir et mercredi matin. "C’est plus ou moins ce
que nous attendions. Ce résultat est à considérer comme très normal. C’est
seulement au conclave de 1939 que Pie XII avait été élu dès le troisième tour de
scrutin", rappelle-t-il, rejetant tout "signe de divisions" entre cardinaux,
préférant parler de "discernement" (cliquez ici pour en savoir plus).

15 heures. La cathédrale Notre-Dame de Paris se dit prête à célébrer
l’élection du futur pape "dans les minutes qui suivront l’apparition de la fumée
blanche à la chapelle Sixtine", annonce un communiqué publié mercredi. Une messe
sera alors célébrée par Mgr Patrick Jacquin, recteur de la cathédrale (cliquez ici pour en savoir plus).

14 h 30. En plein conclave, un intervenant inattendu donne son avis
sur le prochain pape : Barack Obama ! "Il me semble qu’un pape américain serait
aussi compétent qu’un pape polonais, italien ou guatémaltèque", déclare le
président américain dans un entretien télévisé diffusé mercredi sur ABC News.
"Je ne sais pas si vous avez noté, mais la conférence des évêques catholiques
américains n’a pas l’air de prendre ses ordres auprès de moi", ajoute-t-il (cliquez ici pour en savoir plus).

14 heures. À n’en pas douter, l’ombre de Benoît XVI plane sur le
conclave. Car si l’ancien pape s’est bien gardé d’interférer dans sa succession,
son souvenir est encore très présent parmi les cardinaux électeurs (cliquez ici pour en savoir plus).

13 h 30. Le conclave entre dans le vif du sujet. Après deux scrutins
infructueux, mardi soir et mercredi matin, les 115 cardinaux se réunissent pour
deux nouveaux votes, mercredi après-midi. Les vaticanistes soulignent que,
désormais, la fumée blanche peut arriver à tout moment. En 2005, en effet, c’est
au quatrième tour de scrutin que Joseph Ratzinger avait été élu pape.

12 heures. Après une pause pour se restaurer, les cardinaux seront de
retour cet après-midi dans la chapelle Sixtine, où deux nouveaux tours sont
programmés. Dès qu’une majorité qualifiée de 77 voix se sera portée sur un
candidat, l’Église catholique aura son 266e pape, de la fumée blanche s’élèvera
au-dessus du Vatican et les cloches de la basilique Saint-Pierre
sonneront.

11 h 40. Fumée noire ! Pour la seconde fois en moins de 24
heures, une fumée noire s’est échappée de la cheminée placée au sommet de la
chapelle Sixtine. Les cardinaux n’ont pas réussi à se mettre d’accord pour
désigner un successeur à Benoît XVI, lors des deux scrutins de mercredi matin.
Deux autres scrutins sont prévus dans l’après-midi.

11 heures. Une fumée devrait une nouvelle fois s’élever au-dessus du
Vatican d’ici une heure. Sera-t-elle noire ou blanche ?

10 h 30. Quel nom se choisira le futur pape ? La règle veut que le
nouveau pape choisisse son nom juste après avoir été élu par les cardinaux
réunis en conclave. Le nom du nouveau pontife est alors proclamé à la foule
romaine, depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre, par le cardinal
protodiacre après la célèbre formule latine "Habemus Papam" (cliquez ici pour en savoir plus).

10 heures. Aucun conclave, dans l’histoire contemporaine, n’a élu le
pape dès le premier tour de scrutin. Certains cardinaux estimaient cette semaine
qu’il faudrait sans doute quatre ou cinq jours pour trouver un successeur à
Benoît XVI. Selon les observateurs, l’Italien Angelo Scola, archevêque de Milan, et le Brésilien Odilo Scherer, archevêque de São Paulo, font figure de
favoris.

Si Angelo Scola est élu, l’Église aura un pape italien pour la première fois
depuis 35 ans. Si le second l’emporte, les catholiques romains seront dirigés
par un non-Européen pour la première fois en 1 300 ans. Mais d’autres cardinaux
font figure de "papabile". Voici, outre Scherer et Scola, ceux repérés par Le
Point.fr :

- Oscar Maradiaga, le Jean-Paul II latino

- Timothy Dolan, l’archevêque de New York

- Tarcisio Bertone, le "faiseur de papes"

- Marc Ouellet, le rassembleur

- Christoph Schönborn n’est pas prophète en son pays

9 h 30. Les 115 électeurs retournent dans la chapelle Sixtine pour
reprendre les opérations de vote. Deux scrutins sont prévus ce matin, deux
autres cet après-midi en cas d’échec le matin. En cas d’élection du pape, une
fumée blanche apparaîtra immédiatement des toits du Vatican. Dans le cas
contraire, deux fumées noires apparaîtront, l’une probablement vers 12 heures,
l’autre vers 19 heures.

7 h 45. Les cardinaux se retrouvent dans la chapelle Pauline du Palais
Apostolique pour une messe.

6 h 30. Réveil aux aurores pour les 115 cardinaux, qui logent tous à
la Maison Sainte-Marthe, voisine de la chapelle Sixtine. Tous les électeurs sont
invités à prendre un petit déjeuner.

Le Point.Fr

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