Jusqu’à un passé récent, il était bien apprécié de ses administrés. Mais la crise de confiance née entre lui et certains membres de la direction politique de parti laissent croire que le maire Océni Moukaram pilote actuellement un avion en pleine zone de turbulence qu’il s’efforcera de poser au soir de son mandat en toute tranquillité.

L’origine de cette crise est liée aux projets tels que la construction de l’hôtel de ville, la mise en circulation des bus de Cergy Pontoise et l’aménagement d’une partie de la berge lagunaire nonobstant la mauvaise gestion qui lui est fortement reprochée au sein du conseil municipal.

Des projets nobles qui, d’une part donneront une image plus attrayante de la capitale et d’autre part, renforceront le transport dans cette ville. Malheureusement, au terme des explications apportées sur ces projets on se rend compte de la précipitation et de l’appui du cachet de la mauvaise gestion tant décrié par le parti PRD.

Ce que se refuse le président du Parti Me Adrien Houngbédji en rappelant à l’ordre le conseil et son maire. On affirme plusieurs rencontres à huit clos qui sont restées incomprises du maire campé toujours sur ses positions. Et pour éviter la désinformation de ses points de vue sur le développement de la ville, le leader des tchoco tchoco s’est vu dans l’obligation de porter son expression plus haute pour le faire entendre aux militants. Ce débat qui a franchi les frontières du parti s’est invité vers d’autres personnalités de la ville qui apprécie cette guéguerre à leur juste valeur.

Les pressions qui fusent de toute part loin du parti ne semblent pas ébranlées Me Adrien Houngbédji qui veut se tenir ferme comme ce fut le cas avec le maire Bernard Dossou. Selon des sources crédibles, même les soutiens les plus indéfectibles du maire au sein du parti ont réaffirmé leur appui à Houngbédji qui aurait tourné la page Océni.

Ce dernier ferait mieux de finir son mandat en beauté que de continuer dans cette situation qui lui serait défavorable politiquement. Il a eu déjà la chance de ne pas connaitre un mandat mouvementé au sein du conseil municipal comme ce fut le cas avec son prédécesseur. Jusqu’à ce jour, l’homme ne pense pas faire profil bas et céder à une pression, fut-elle, de la direction du parti auquel il appartient, malgré le soutien indéfectible que reçoit au quotidien le président Adrien Houngbédji de la part des personnalités de la ville capitale.

A. Léandre

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