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Le mal du siècle fait des ravages dans les Départements de l’Atlantique et du Littoral. Le sida, puisque c’est de lui qu’il est question, ravage tout sur son passage. La situation est actuellement très critique au point de faire craindre le pire : les résultats des dépistages organisés entre 2011 et 2012 par le Pmls II sont alarmants. Ils inquiètent et interpellent les uns et les autres.
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A Cotonou, entre 2011 et 2012, sur 5575 personnes dépistées, 99 cas positifs ont été dénombrés, soit 1,77%. A Abomey-Calavi, sur 4631 personnes dépistées, 63 ont le sida, soit 1,36%. Dans la commune de Sô-Ava, 1592 personnes ont été dépistées. 10 personnes ont le sida dans cette localité, soit 0,62%. A Zê, les résultats sont effrayants : 2167 personnes dépistées, 47 cas positifs détectés, soit 2,16%.
Dans la cité historique d’Adjahouto, à Allada, sur 2808 personnes dépistées, le mal du siècle se retrouve chez 41 personnes, soit 1,46%.
A Tori-Bossito, 2023 personnes ont été dépistées entre 2011 et 2012. 33 cas positifs ont été dénombrés, soit 1,63%. A Kpomassè, le nombre de personnes dépistées est de 1906 ; 31 cas positifs détectés, soit 1,62%. Enfin à Ouidah, 668 personnes ont été dépistées ; 15 cas positifs enregistrés, soit 2,24%.
Ces chiffres ne sont pas imaginaires. Ils sont réels et s’alourdissent de jour en jour. L’annonce a été faite la semaine écoulée au cours de la réunion du Comité départemental de lutte contre le sida. A cette occasion, les résultats des activités de lutte contre le sida dans les communes ont été présentés ; de même que la contribution des communes aux activités de lutte contre le sida (constats et perspectives).
On retient essentiellement de ce décryptage, que le taux de prévalence du sida dans les deux départements est le plus élevé au plan national. La danse communément appelée « Olosso » et la tontine de sexes sont les deux principales causes de cette situation. 26% des cas détectés se trouvent chez les travailleuses de sexes. En tout cas, c’est ce que révèlent les enquêtes officielles.
Ce tableau très sombre inquiète le Préfet des Départements de l’Atlantique et du Littoral, Placide Azandé. Sur place, dans la salle de conférences de la Préfecture de Cotonou, il a donné des instructions très fermes à qui de droit aux fins de renforcer la sensibilisation sur le terrain et surtout de décourager les pratiques et comportements qui favorisent l’enracinement du mal dans sa circonscription administrative. Une rencontre aura bientôt lieu entre la Préfecture de Cotonou, la police nationale (le commissaire de la brigade des mœurs) et les autorités sanitaires départementales.
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