C’est par une note de service datée du 13 février 2013 que la ministre du Commerce, en application de l’arrêté pris en 2010 portant conditions de commercialisation du ciment au Bénin, a fixé les nouvelles conditions pour le renouvellement des autorisations d’importation du ciment. Le directeur général du commerce intérieur devant la presse le vendredi 12 avril 2013 au ministère du commerce a expliqué que des sociétés ont été agréées à cet effet pour une exécution des textes en vigueur.
Conformément à cette note de service, les sociétés Paas Sarl, Noulass Sarl, Mecelec, Universal Général Entreprise et Ak’s Technics Bénin Sarl sont les seules agréées par le ministère pour importer et distribuer du ciment au cours de l’année 2013. La décision de responsabiliser des sociétés, selon le directeur général du commerce intérieur Claude Allagbé, vise surtout à avoir un prix fixe de commercialisation du ciment sur toute l’étendue du territoire national et rendre ce produit non ordinaire disponible dans tout le pays. Alors, a-t-il souligné, l’arrêté portant conditions de commercialisation du ciment au Bénin exige que les sociétés importatrices et leurs distributeurs desservent régulièrement les localités concernées par leur plan de distribution. Cette réglementation prévoit également des quotas minima de ciment, localement produit ou importé, à commercialiser dans les départements.
Le directeur général du commerce intérieur a énuméré ces quotas qui sont de 8 % pour l’Atacora-Donga ; 12 % pour le Borgou- Alibori ; 8% dans le Mono- Couffo ; 12% pour le Zou-Collines, soit 40 %. Seulement, le directeur du commerce intérieur a déploré que malgré ces dispositions la grande majorité des importateurs et distributeurs de ciment ne desservent pas les départements précités ; arrêtant la distribution au sud du pays notamment à Lokossa, foulant ainsi au pied les dispositions de l’arrêté qui réglementent la commercialisation de ce produit. Cela désorganise la filière en ne garantissant plus le prix unique du ciment sur toute l’étendue du territoire, rendant disponible ce précieux produit dans seulement huit départements sur douze du pays ; ce qui crée la spéculation et la pénurie et en empêchant les sociétés productrices de ciment d’écouler leur production, se désolent-on au ministère du commerce. La ministre du commerce, selon les explications du Dg/commerce intérieur, tient au respect strict de l’arrêté de 2010 portant conditions de commercialisation du ciment au Bénin. Mieux, à travers son directeur du commerce intérieur, Marie Elise Gbèdo a rassuré que le prix du ciment ne va nullement augmenter.
Jean Marie Sèdolo
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16 avril 2013 par Judicaël ZOHOUN