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Par requête en date du 28 janvier 2013, l’Association nationale des entreprises de construction des travaux publics et des activités connexes (Aneca) et le Groupement des entreprises commerciales et industrielles du Bénin ( Gecib) ont saisi la Chambre administrative de la Cour Suprême en vue de l’annulation des inscriptions établies par la Commission électorale consulaire d’une part et la reprise des inscriptions sur ladite liste conformément aux statuts de la chambre de Commetce.
Attendu qu’après en avoir délibéré, la Haute Cour déclare :
Article 4 : Est annulée la liste électorale consulaire au titre desélections de 2013, établie par la commission électorale consulaire de la Chambre de Commerce et d’industrie du Bénin et publiée le 25 janvier 2013 par la journal la nation édition spéciale. Dans la même décision, et en son Article 6, la Cour dit : il est ordonné en conséquence la reprise des inscriptions sur les listes électorales pour les élections consulaires de 2013.
Suite à cette décision, et après une séance de travail en présence du Chef de l’Etat, des ajustements ont été faits par rapport à la composition de la commission électorale consulaire, il est curieux de constater qu’au lieu de se conformer à la décision de la Justice, l’ex Garde des Sceaux devenue ministre du Commerce, a décidé d’apurer la liste électorale au lieu de la reprendre purement et simplement comme l’a demandé la Cour Suprême.
Force à la loi
Ce qui est reproché à la liste électorale consulaire, ce sont les inscriptions multiples. Les irrégularités relevées sont si énormes qu’il vaut mieux reprendre le processus électoral afin de garantir la crédibilité du scrutin, que de chercher à tout prix à l’apurer sans aucune base. En effet, contrairement à ce que l’on croit, l’opération d’apurement du fichier électoral telle que le ministre l’a initiée, n’est pas de nature à lutter contre les multiples biais qui y sont relevés.au contraire, cette opération élimine arbitrairement des électeurs potentiels.
Dès lors, la question se pose de savoir pour quelle raison le ministre du commerce, avocate de formation, refuse de respecter une décision de justice ? Tout porte à croire que madame le ministre veut tenter un passage forcé pour des raisons qu’on ignore.
Le Bénin étant un état de droit, force doit rester à la loi.
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