Un nouvel accident de circulation est survenu hier dans le tournant de Affanmè, une localité de la commune de Bonou. Le bilan de cet accident s’évalue à d’énormes dégâts matériels et une vingtaine de blessés graves.

Un bus a encore chaviré dans le tournant du village d’Affanmè dans la commune de Bonou dans l’après-midi de ce mardi. En provenance de Cotonou pour rallier le Niger, (notre voisin du nord), le conducteur du bus à une vitesse au-delà de la normale, aurait mal négocié le virage. Perdant ainsi le contrôle de son véhicule, il s’est retrouvé dans le décor après avoir saccagé sur des dizaines de mètres, l’infrastructure dans sa glissade.

A l’intérieur du bus, plus d’une vingtaine de passagers tous de nationalité nigérienne selon les premiers témoins, n’ont pu échapper aux dommages. Même si à l’heure où nous mettons sous presse cette information aucun décès n’est encore enregistré, le pire pourrait encore survenir car, le degré d’affectation des passagers était non négligeable. Comme il est désormais de leur habitude, la population et les agents de santé de la localité se sont massivement mobilisés pour porter assistance à ces personnes en danger.

Tour à tour, ils sont conduits à l’hôpital de Zone de la commune d’Adjohoun pour des soins. Loin d’une dégradation de la voie et de l’affaissement d’un certain pont, c’est encore l’excès de vitesse qui est dénoncé dans ce énième cas d’accident dans la vallée de l’Ouémé. Ceci ramène à l’esprit, le triste souvenir du dimanche 30 juin dernier où survenaient successivement à Porto-Novo et à Goutin dans la commune d’Adjohoun, un accident de circulation où un minibus échouait sa course dans la lagune de Porto-Novo et un bus qui chavirait dans un ravin. Sommes-nous désormais destinés à vivre ces genres de situations macabres ? Cela devient récurrent et doit préoccuper toutes les composantes de la classe sociale car la survie de la population en dépend.

Charles Honvoh