« Depuis 1960, nous produisons du maïs dans ce pays, mais les rendements à l’hectare n’ont pas augmenté substantiellement…Nos paysans continuent de produire du maïs au maximum autour d’une (1) tonne à l’hectare. On peut produire du maïs à six tonnes l’hectare », a fait remarquer l’ancien président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et président de la coalition ABT, Adboulaye Bio Tchané, à la sortie d’une audience, mercredi, au Conseil économique et social (CES).

Le président de la coalition ABT ajoute que « …nous sommes à la fin du mois d’octobre, dans le septentrion, c’est déjà la sécheresse. Et donc, les paysans ne produisent plus. Mais, si vous traversez la frontière et que vous allez au Burkina Faso, vous verrez les paysans burkinabè en train de travailler sur des productions maraîchères parce qu’il y a des solutions qui leur permettent d’avoir accès à l’eau et continuer par produire pendant que de ce côté-ci, nous n’avons pas de production. Ce sont des solutions qui sont mises en œuvre et qui sont à notre portée aussi ». 

Aussi, Abdoulaye Bio Tchané constate-t-il que dans notre pays, il y a des efforts à faire en soulignant que dans un récent rapport de la Banque mondiale sur l’environnement des affaires, le Bénin est classé 174^ème sur les 186 pays observés. Pour lui, « tous les hommes d’affaires qui sont dans ce pays nous diront dans quels domaines ils pensent qu’il y a un certain nombre de progrès à faire ». M. Tchané s’est fait accompagné par le député Assane Séïbou et la juriste Dénise Ahouissoussi, ancienne directrice générale de la Société de gestion des marchés (SOGEMA).

ABP/CA/TB

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