À travers une lettre en date du 3 Décembre 2013, le député Éric Houndété a interpellé le gouvernement sur des questions de sécurité. Il s’agit principalement de la découverte des armes de guerre à la frontière de Kraké, et qui a fait dire au Garde des Sceaux que la route inter-Etats Sèmè-Kraké est la route la plus criminogène de l’Afrique occidentale".
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QUESTIONS ECRITES AU GOUVERNEMENT
A l’attention du Ministre de l’Intérieur de la Sécurité Publique et des Cultes
Objet : Insécurité de la route Sèmè-Kraké
Le lundi 02 décembre 2013, le Ministre en charge de la Justice a annoncé au cours d’un point de presse "qu’une quinzaine d’armes surtout des AKM, sont interceptées par les policiers Béninois à la frontière de Kraké et que la route inter-Etats Sèmè-Kraké est la route la plus criminogène de l’Afrique occidentale".
En application de l’article 111 du Règlement Intérieur de l’Assemblée nationale, il est demandé au gouvernement de fournir à la Représentation nationale les réponses aux préoccupations ci-après :
1- Le gouvernement confirme-t-il les propos du Ministre en charge de la Justice ?
2- Donner la liste des personnes impliquées en précisant la date à laquelle elles ont été appréhendées et leur nationalité.
3- Quel est le sort réservé à ces personnes ?
4- le Gouvernement remonte-il les filières ? Quels en sont les résultats ?
5- Quelle est la quantité d’armes introduites sur le territoire béninois par la frontière de Kraké au cours de ces 12 derniers mois ?
6- Quel est le sort réservé à ces armes ?
7- Quelles sont les dispositions prises par le gouvernement pour assurer la protection des populations riveraines de l’axe Sèmè-Kraké réputé "le plus criminogène de l’Afrique de l’ouest ?
Fait à Porto-Novo, le 03 décembre 2013
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5 décembre 2013 par Judicaël ZOHOUN