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Depuis son accession au pouvoir en avril 2006, le Chef de l’Etat a entrepris l’organisation des fêtes tournantes du 1er août dans nos différentes chefs-lieux de département. Abomey, Parakou, Lokossa, Porto-Novo et Natitingou ont accueilli tour à tour les festivités de la fête de l’indépendance. A l’occasion plusieurs chantiers avaient été ouverts pour réhabiliter ces différentes localités. Aujourd’hui, le constat est amère. De nombreux chantiers ouverts à grands frais sont abandonnés.
Dans toutes les localités ayant abrités, les fêtes tournantes du 1er août , c’est la désolation au sein des populations à cause des éléphants blancs laissés ici et là. A cet effet, voici le reportage de notre confrère Arouna Alassane du Groupe de Presse Fraternité pour le cas de la ville de Parakou.
Quatre ans déjà que la cité des Koburu a accueilli les manifestations officielles du 1er Aout 2008. A l’occasion plusieurs chantiers avaient ouverts pour réhabiliter la ville. Mais depuis lors aucune réalisation n’est encore visibles. La plupart des chantiers se trouvent abandonnés.
A l’une des entrées sud de la ville de Parakou précisément au quartier Camp Adagbè dans le premier arrondissement se dresse l’une de ces infrastructures. Peinte en blanc, elle a été érigée dans le cadre de la célébration du premier Aout 2008 mais personne n’est en mesure quatre ans après de lui adressé un nom tantôt on parle d’octogone tantôt d’autre figures jamais retrouvées dans la géométrie. Le moins qu’on puisse dire aujourd’hui le plan prévue pour être exécuter sur ce carrefour n’est pas allé à son terme il sert à tout sauf à embellir la cité des koburu. Et Il n’en a pas fallu plus pour que Amadou un jeune citoyen la baptise Carrefour Lègba, car selon lui ; c’est au pied de ce carrefour stratégique de la ville que certaine personne profitent des ténèbres pour déposer des talismans, il n’est pas rare de retrouvé en ce lieu une bêtes immolées. Comme ce carrefour communément appelé carrefour Coteb plusieurs chantiers lancés dans la même période sont restés inachevés. C’est cas de la légendaire place Tabera ou repose l’âme de héros nationale Abdoulaye Issa symbole de la jeunesse béninoise.
Des boutiques et même un complexe hôtelier était prévu pour être construit. 48 mois après, il n’en est rien en dehors de quelques réjouissances qu’elle accueille sous l’initiative de l’autorité communale, cette place est presque un enclos ou logent aujourd’hui les bêtes en divagation, un triste réalité qui fait sortir les populations de leur gon. Tout ce qu’on sait à la date d’aujourd’hui et que déclare la mairie, ces travaux ne pouvait que présenter cet aspect vu le temps relativement court dans lequel il devrait être réalisé Zimé Kpera Salifou est le directeur des services techniques de la ville. Le constat est là malheureux et têtu. Parakou n’a pratiquement rien de la célébration du Premier Aout 2008 et pourtant les fonds avaient été bel et bien décaissés. Un peu plus loin au quartier Okédama dans le premier arrondissement, ce sont des logements sociaux qui peinent à être achevés.
Là encore c’est un fiasco, le chantier est toujours abandonné et les ouvriers qui y travaillaient ne sont plus visibles. Pendant ce temps, les voleurs en profitent pour derober portes et fenêtres déjà placées. Devant cette triste réalité, les contribuables de la ville exigent pendant qu’on y encore un point exhaustif des dépenses effectué un acte que devrait poser pour l’honneur le ministère de l’urbanisme d’alors maitre d’ouvrage et l’Agetur maitre d’ouvrage délégué. Le premier Aout 2008 à Parakou est une véritable nébuleuse, un échec cuisant à moins que les acteurs chargé de l’exécution des chantiers nous prouvent le contraire.
Alassane Arouna pour Fraternité . titrage rédaction 24 heures au Bénin
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