Le ministre du travail rendu public un communiqué faisant étant de ce que certains syndicalistes et citoyens d’une certaine classe politique parcourent les établissements scolaires et universitaires pour appeler les apprenants et leurs formateurs à une désobéissance civile en leur demandant de s’abstenir de se rendre à l’école. Contre la distribution des billets de banque, d’aucuns demandent même aux élèves d’organiser des marches contre le Président de la République et son Gouvernement. En plus, il ajoute ..
En tout état de cause, à compter de ce jour jeudi 30 janvier 2014, tout citoyen, surpris en train de démobiliser les écoliers, les élèves ou les étudiants dans nos établissements scolaires ou universitaires par des actes d’intimidation ou de sabotage sera jugé et puni selon les lois en vigueur dans notre pays. !!!!!
Avec la grève des magistrats et des greffiers comment peut-on alors juger les auteurs de tels actes ?
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COMMUNIQUE DU MINISTRE DU TRAVAIL DE LA FONCTION PUBLIQUE DE LA REFORME ADMINISTRATIVE ET INSTITUTIONNELLE CHARGE DU DIALOGUE SOCIAL
Il m’est revenu que certains syndicalistes et citoyens d’une certaine classe politique parcourent les établissements scolaires et universitaires pour appeler les apprenants et leurs formateurs à une désobéissance civile en leur demandant de s’abstenir de se rendre à l’école.
Contre la distribution des billets de banque, d’aucuns demandent même aux élèves d’organiser des marches contre le Président de la République et son Gouvernement.
De telles pratiques sont contraires à l’esprit et aux dispositions de notre Constitution bâtie sur la liberté des citoyens, la tolérance et le respect des Institutions.
Il se trouve que la plupart de ceux qui se livrent à ces actes d’intimidation appartiennent à la mafia et ses suppôts locaux connues de tous, prédatrice de notre économie et qui assurent la formation de leurs enfants à l’étranger en toute quiétude.
Tout en déplorant de telles pratiques, j’invite instamment les parents d’élèves et leurs enfants ainsi que les enseignants à ne pas céder à ces intimidations et de vaquer sans crainte à leurs activités scolaires pour permettre à la génération montante de prendre part demain avec conscience aiguë et responsabilité à la gestion de notre cité commune, le Bénin.
Toutes les dispositions conséquentes sont prises pour assurer la sécurité dans tous nos établissements scolaires sur toute l’étendue du territoire national et punir aussi tous les citoyens indélicats tentés par des actions de démobilisation ou d’intimidation des usagers de notre système éducatif.
Notre peuple est absolument déterminé à lutter contre le fléau de la corruption et de l’impunité en vue d’assurer à tous les Béninois la sécurité humaine qui se décline en termes d’accès de tous et à moindre coût à l’eau, aux soins de santé, à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, aux infrastructures routières et sociales, aux loisirs bref, au bonheur d’une vie accordée par notre Créateur, Dieu d’amour et de miséricorde.
En tout état de cause, à compter de ce jour jeudi 30 janvier 2014, tout citoyen, surpris en train de démobiliser les écoliers, les élèves ou les étudiants dans nos établissements scolaires ou universitaires par des actes d’intimidation ou de sabotage sera jugé et puni selon les lois en vigueur dans notre pays.
Je demande en conséquence à tous les parents d’élèves de refuser de céder aux intimidations et de conduire leurs enfants à l’école car un enfant non éduqué est un danger pour la société et la République d’autant que le 21ème siècle est celui de la connaissance et de la formation de qualité.
Le Gouvernement pour sa part reste toujours ouvert au dialogue et a d’ailleurs montré à cet effet sa bonne foi en décidant à l’issue du Conseil des Ministres du 29 janvier 2014, de convier les partenaires sociaux à la poursuite des négociations, le lundi 03 février 2014.
Peuple Béninois, la situation actuelle de notre Ecole t’interpelle individuellement et collectivement. Prends donc ton destin et celui de tes enfants en mains car l’enjeu c’est le devenir de notre pays et surtout de sa jeunesse qui ne pourra relever les défis de demain qu’à travers une formation solide et de qualité.
Fait à Cotonou, le 30 janvier 2014
Signé : Martial SOUTON