A Parakou, l’inquiétude gagne de terrain quant à une éventuelle invalidation de l’année scolaire du fait des grèves perlées qui paralysent le système éducatif béninois. Nombreux sont les parents et autres acteurs du système qui craignent une année blanche.
La polémique s’enfle depuis que le gouvernement a procédé aux défalcations sur les salaires du mois de Février. Mais l’année scolaire 2013-2014 peut prendre n’importe quelle couleur sauf la couleur blanche. C’est du moins l’assurance donnée par Fidèle WOROU BARRE le Directeur Départemental des Enseignements Maternel et Primaire du Borgou-Alibori. Dans une interview accordée à Fraternité FM au sujet de la crise qui secoue le secteur de l’éducation depuis plusieurs semaines, l’autorité a expliqué les conditions d’invalidation d’une année scolaire. Selon lui pour qu’une année soit déclarée blanche il faut que les programmes d’études soient exécutés à moins de deux tiers.
Or dans le contexte actuel, les programmes sont exécutés normalement. « Ce n’est pas le nombre de semaines de grève qui détermine l’année scolaire mais le niveau d’exécution du programme mais aujourd’hui le programme est suivi normalement et à la fin du mars on sera aux deux tiers de l’année scolaire » a laissé entendre Fidèle WOROU BARRE avant d’ajouter « Ce qui veut dire que à partir de l’année on ne peut plus parler d’année blanche. A partir du mois d’avril déjà, les examens professionnels auront lieu. De même « Le ministère a pris les dispositions pour que les examens se tiennent à bonne date. Tous les dossiers sont déjà partis, jusqu’à nouvel ordre, les examens ne seront pas perturbés. » a laissé entendre le Directeur Départemental des Enseignements Maternel et Primaire du Borgou-Alibori avant d’exhorter les parents au calme et à la sérénité.
P. HOUNSOU
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27 février 2014 par Judicaël ZOHOUN