Les élèves des établissements secondaires de la ville de Porto-Novo et des communes environnantes en synergie d’action avec les etudiants de la capitale, ont marché ce jeudi sur l’Assemblée nationale sous la direction de Joseph AIMANSE, président départemental du comité de lutte des travailleurs dans l’Ouémé-Plateau.

La marche d’her lundi sur le Parlement béninois a été une action concertée de l’union des scolaires et étudiants des départements de l’Ouémé-Plateau. Une initiative fortement soutenue par le comité départemental de lutte des travailleurs présidé par le syndicaliste Joseph AIMANSE. La manifestation d’hier a été une opportunité pour Adja-globo Patrick agissant au nom de l’union des élèves et étudiants d’énumérer les raisons profondes qui justifient l’organisation de ladite marche.

Il s’agit entre autres de la reprise sans délai des cours, de la satisfaction des revendications des enseignants notamment le point relatif au limogeage du préfet Placide AZANDE et du commissaire central de la ville de Cotonou. A ces raisons s’ajoute la revalorisation du point indiciaire par rapport au traitement des enseignants. L’autorité parlementaire a instruit le secrétaire général administratif de l’institution et le directeur de cabinet pour recevoir les doléances des organisateurs de ladite marche. 

Les deux personnalités n’ont point manqué de porter à la connaissance des protestataires que le président Mathurin Nago fait beaucoup par rapport au dénouement de la crise sociale. Dans les tous cas, ils rassurent le collège des manifestants que leur motion sera expressément remis à la deuxième personnalité de la République qui

s’investira comme il le fait déjà pour une satisfaction de leur souhait vivement exprimé. Il importe de rappeler que pour en arriver à cette situation, AIMANSE et les membres de son comité ont manipulé les élèves du CEG Koutongbé, lesquels ont pris appui sur les délégués des établissements secondaires pour agir dans le sens d’une mobilisation générale en faveur de la réussite de ladite marche. C’est ce justifie donc la prise d’assaut des grandes artères, branchages en mains, en scandant des slogans hostiles au pouvoir notamment son

premier chef. Des slogans aussitôt repris en choeur par des élèves et étudiants déterminés à agir pour amener les autorités à leur éviter une année blanche.