Un enseignant a été interpellé hier par les agents de la police au niveau du collège d’enseignement général de Koutongbé dans le 2ème arrondissement de la ville de Porto-Novo. Il s’agit du nommé Alain Akoyi, instituteur en poste dans la commune de Sèmè-Podji.

Ce dernier, après quelques minutes de garde à vue a été relâché par les agents de la police suite à un plaidoyer de ses collègues. Cette libération n’annule aucunément les charges à son compte portant sur des actes de vandalismes et d’incitation à la violence. C’est donc la manière d’agir de ce dernier qui n’à point été du goût desdits agents, qui après avertissement, l’ont arrêté pour acte de vandalisme et voies de fait. 

Au moment où la scène Akoyi se déroulait, les élèves conditionnés par le comité de lutte des travailleurs sous la direction de Joseph Aimansè, avançaient à grands pas vers l’esplanade de l’Assemblée nationale où attendait le secrétaire général administratif de l’institution dans le but de recevoir une fois la préoccupation des organisateurs. 

Après une animation d’ environ une trentaine de minute et axée sur des slogans hostiles au pouvoir, le porte-parole des élèves a adressé ses doléances au premier responsable de l’institution parlementaire par rapport à la reprise des classes.

Le secrétaire général agissant sur ordre au nom de ce dernier, a rassuré une fois encore les manifestants du souci du président Mathurin Nago sur les stratégies à mettre à l’évidence pour parer à l’éventualité d’une année blanche. Il a par la suite prié les élèves manifestants de retourner calmement à la maison en faisant preuve de civisme.

Suite à la marche, les enseignants du comité de lutte des travailleurs ont mis le cap sur le commissariat central où est gardé à vue leur collègue Alain Akoyi. Un plaidoyer en faveur de sa libération a porté ses fruits. Il est donc sous surveillance et en cas de récidive, il paiera prix des actes indélicats à en croire une source proche du commissariat central.