mardi, 23 avril 2024 -

996 visiteurs en ce moment

Communiqué de presse de la CSTB et de la FESYNTRA-FINANCES




 
COMMUNIQUE DE PRESSE
 

 
Depuis le point de presse réalisé par la CSTB et la FESYNTRA-Finances le 18 avril 2014 précisant et clarifiant leurs positions par rapport à la suspension de la motion de grève le 15 avril par les Secrétaires Généraux des Confédérations de la CSA-Bénin, de la CGTB, de la COSI-Bénin et de la CSPIB, et se démarquant d’eux en appelant à la poursuite du mouvement, ces derniers se sont lancés dans des déclarations et appels ouverts à la répression des grévistes et des responsables. Leurs nouveaux arguments sont de trois ordres :
1- Les Confédérations qui ont suspendu la grève constitueraient la majorité de quatre (4) contre deux (2) qui appellent à la poursuite ;
2- Ayant suspendu la grève, les travailleurs militants de leurs centrales qui continueraient le feraient à leur risques et périls ;
3- La grève serait inscrite dans un schéma d’une insurrection, dans un plan pour faire partir Boni YAYI.
Tels sont les propos que Pascal TODJINOU par exemple ressasse sur les chaines de télévision et les antennes des radios depuis le samedi 19 avril 2014. Ces propos grossiers méritent les mises au point ci-après.
 
1- A propos d’une majorité et minorité.
 
Déjà dans les propos liminaires à notre point de presse le 18 avril 2014, nous indiquions qu’au sujet de la suspension de la grève, la CSTB et la FESYNTRA-FINANCES n’avons pas été approchés ni associés et qu’à aucun moment, nous n’avons eu aucun débat à ce sujet. Donc, il ne pouvait être question d’une majorité qui se serait dégagée contre une minorité. Mais, ces propos et recherche d’une majorité au niveau d’une réunion des Secrétaires Généraux au sujet de la poursuite d’une grève illustrent bien et une fois encore la divergence fondamentale entre ceux qui ont suspendu la grève et ceux qui la poursuivent. Où doit se dégager la majorité au sujet de la poursuite ou non d’une action de masse ? A une réunion entre Secrétaires généraux ou bien après une consultation de la base ? Pour ceux qui ont suspendu la grève, l’avis de la base ne compte pas et la majorité doit être obtenue à un conclave entre secrétaires généraux. Pour nous autres à la CSTB et à la FéSYNTRA-Finances, si les SG apportent l’éclairage, c’est la base qui agit et c’est à ce niveau que doit se dégager une majorité. Son avis doit beaucoup compter et lorsqu’on l’a consultée, on ne peut ne pas en tenir compte.
En évoquant une majorité bureaucratique de Secrétaires généraux contre une majorité démocratique de militants et de travailleurs à la base, ceux qui ont suspendu la grève pensaient présenter la motion de poursuite de la grève par la CSTB et la FESYNTRA-Finances comme anti-démocratique. Mais ils ont plutôt montré qu’ils sont des adeptes et soutiens d’une gouvernance bureaucratique.
 
2- Les risques et périls qu’encourraient les grévistes
 
Ceux qui ont suspendu la grève, Pascal TODJNOU et autre CHADARE ont pu déclarer publiquement que ceux de leurs militants qui poursuivraient la grève le feraient à leurs risques et périls et qu’eux autres ils ne les défendraient pas en cas de répression. On croirait entendre un ministre du pouvoir de Boni YAYI ou Boni YAYI lui-même et non un Chef syndicaliste ! Car on n’a de la peine à penser qu’un responsable syndical qui vient de fêter vingt ans d’existence de Confédération qu’il dirige puisse ne pas savoir que le droit de grève est un droit constitutionnel du travailleur et non celui d’un syndicat. Le travailleur n’a pas besoin d’appartenir à un syndicat avant d’observer son mot d’ordre de grève.
Aussi en dehors du syndicat, les travailleurs peuvent s’associer dans un collectif et exécuter une « cessation collective et concertée du travail ». On l’a vu encore récemment avec les médecins hospitalo-praticiens. Ainsi donc la suspension de la grève par une centrale n’enlève aucun droit constitutionnel à la poursuite d’une grève. Surtout que dans le cas d’espèce, la motion de la CSTB et de la FéSYNTRA-Finances couvre légalement et juridiquement tout travailleur qui s’y réfère. Il faut être tombé du côté du gouvernement pour menacer des travailleurs de risques et périls à cause de la poursuite d’une grève !
 
3- La poursuite de la grève et l’insurrection populaire 
 
"Nous autres, nous ne sommes pas dans le schéma de l’insurrection populaire, nous ne faisons pas grève pour le départ de Boni YAYI du pouvoir."
Ainsi, parlent à tout propos, publiquement et à qui veut les entendre les Responsables qui ont suspendu la grève. Cet argument leur semble massue. Aux journalistes qui ont osé leur demander où a-t-il été inscrit dans les motions de grève des appels à l’insurrection populaire, TODJINOU et ses compagnons de trahison des intérêts des travailleurs ont fait du dilatoire, pensant pouvoir cacher leur accointance de fait avec le pouvoir de Boni YAYI qui crie depuis janvier 2014 que la grève en cours a d’autres objectifs et relèvent d’autres mobiles. Pire, en insinuant que ceux qui soutiennent la poursuite de la grève s’inscriraient dans un schéma d’insurrection populaire et reprenant à leur compte cet argument du pouvoir, TODJINOU, LOKOSSOU, CHADARE se constituent en témoins à charge et en soutien du pouvoir de Boni YAYI pour une répression des grévistes et les responsables de la CSTB et de la FESYNTRA au motif que ceux-ci attenteraient à la sureté de l’Etat. Lorsqu’on se souvient des arrestations et détentions illégales pour "tentative de coup d’Etat" et que maintenant des ministres (ABIOLA, De SOUZA, AKE) sur instruction de Boni YAYI ont commencé par convoquer des responsables syndicaux (des TP et de la FESYNTRA-Finances) et les interrogent sur leur intention de programmer une insurrection pour tel jour, on ne peut que se demander jusqu’où sont tombés ces Chefs syndicalistes dans leur fureur contre les revendications et luttes émancipatrices des travailleurs.
Les SG de la CSTB et de la FESYNTRA-Finances, Paul Essè IKO et Laurent METONGNON, contrairement à d’autres qui cachent soigneusement leur chapelle politique, n’ont jamais fait mystère de leur appartenance connue à un parti politique, en l’occurrence, le Parti Communiste du Bénin (PCB). Il est de notoriété publique que ce dernier Parti défend le droit constitutionnel du peuple à l’insurrection pour se défaire d’un pouvoir dictatorial et corrompu comme celui de Boni YAYI. Mais, l’enseignement principal reçu de ce parti est que si les responsables doivent observer, analyser et éclairer, ce sont les travailleurs et les masses qui font la révolution et l’histoire. Une grève, encore moins une insurrection, ne se commandite pas du sommet.
Les conditions se réunissent indépendamment de la volonté des dirigeants et lorsque ces conditions sont réunies aucune force ne peut s’y opposer sans risque de se griller. C’est ce qui arrive à tous ceux qui ont tenté de se mette en travers de la grève et des luttes en cours.
C’est pourquoi, la CSTB et la FESYNTRA-Finances affichent un mépris royal des appels ouverts à la répression lancés par les SG qui ont suspendu la grève et réaffirment qu’elles demeureront fidèles à la volonté des travailleurs de poursuivre la grève et leurs luttes émancipatrices.
Elles appellent par conséquent les travailleurs, la jeunesse combattante, les démocrates et tout le peuple à continuer de faire honte aux saboteurs et aux traitres en poursuivant, en diversifiant et en élargissant leurs luttes jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications matérielles, démocratiques et de bonne gouvernance.
​Cotonou, le 28 avril 2014 
 
Pour la CSTB​
Pour la FESYNTRA-Finances
 
 

www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel

29 avril 2014 par Judicaël ZOHOUN




4 blessés dont un commissaire de police à Ouèssè


23 avril 2024 par Ignace B. Fanou, Marc Mensah
Un motocycliste fuyant le dispositif de contrôle de port de casque de (...)
Lire la suite

La vente à la sauvette s’amplifie sur les trottoirs


23 avril 2024 par Akpédjé Ayosso
La vente à la sauvette s’amplifie à nouveau sur les trottoirs des (...)
Lire la suite

Terre-pleins centraux transformés en toilettes publiques à Cotonou


23 avril 2024 par Ignace B. Fanou, Marc Mensah
Les terre-pleins centraux des grandes artères de Cotonou, la capitale (...)
Lire la suite

Du pangolin à l’éléphant, le mythe de l’ivoire et des écailles


22 avril 2024 par Judicaël ZOHOUN
Pangolins, éléphants, rhinocéros et même hippopotames pourraient (...)
Lire la suite

L’Etat alloue plus de 5 milliards FCFA aux écoles publiques


22 avril 2024 par Marc Mensah
La répartition de la subvention de l’État pour le fonctionnement des (...)
Lire la suite

La foudre tue un enfant à Bembèrèkè


22 avril 2024 par F. Aubin Ahéhéhinnou
A Bouanri, une localité de la commune de Bembèrèké, dans le (...)
Lire la suite

‘’La Sentence du Trône » saluée sur scène


20 avril 2024 par Akpédjé Ayosso
La troupe Corélias Production a présenté, mardi 9 avril 2024, au (...)
Lire la suite

Un carrefour pour les géants des industries culturelles et créatives (...)


20 avril 2024 par La Rédaction
Le Palais des Congrès de Cotonou et l’esplanade de la Place des (...)
Lire la suite

Une nouvelle forme de lavage-motos se développe à Cotonou


20 avril 2024 par Marc Mensah
Les plastiques seuls sont souvent lavés sur une moto dans la plupart (...)
Lire la suite

Le Bénin inaugure son pavillon à la Biennale de Venise


19 avril 2024 par Akpédjé Ayosso
Le Bénin est bel et bien présent à la 60e exposition internationale (...)
Lire la suite

Le déploiement de 2000 soldats béninois en Haïti se précise


19 avril 2024 par F. Aubin Ahéhéhinnou, Ignace B. Fanou
Dans le cadre de la Mission multinationale de soutien à la sécurité (...)
Lire la suite

PMU, Loto Star et Loto Fortune font 8 nouveaux millionnaires


18 avril 2024 par Ignace B. Fanou, Marc Mensah
La Loterie Nationale du Bénin (LNB S.A) a encore fait de nouveaux (...)
Lire la suite

Un homme tué dans une opération de répression


18 avril 2024 par Akpédjé Ayosso, Ignace B. Fanou
Un homme a été tué dans la soirée de ce mercredi 17 avril 2024, à PK (...)
Lire la suite

Un homme tue son ami et l’enterre chez lui


17 avril 2024 par Akpédjé Ayosso
Le corps sans vie d’un homme a été retrouvé, lundi 15 avril 2023, au (...)
Lire la suite

Un camion écrase une jeune fille sur le pont de Tokpa


17 avril 2024 par F. Aubin Ahéhéhinnou, Ignace B. Fanou
Ce mardi 16 avril 2024, une jeune fille a été tuée dans un accident (...)
Lire la suite

Il bat une jeune fille et se retrouve en prison


16 avril 2024 par F. Aubin Ahéhéhinnou
Une affaire violence basée sur le genre a été examinée à l’audience (...)
Lire la suite

Des jeunes poursuivis pour vol et recel de biens volés


16 avril 2024 par F. Aubin Ahéhéhinnou
Deux jeunes hommes ont comparu mardi 16 avril 2024, à l’audience (...)
Lire la suite

La production de l’ananas au Bénin en croissance régulière


16 avril 2024 par Akpédjé Ayosso
La production de l’ananas est en croissance régulière au Bénin selon (...)
Lire la suite




Derniers articles



Autres vidéos





Les plus populaires