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Les ministres et dirigeants de gouvernement venant du monde entier ainsi que les représentants des Nations Unies se rencontrent actuellement à Cotonou au Benin, pour quatre jours de réunion spéciale. Cette conférence ministérielle explorera un éventail de propositions concrètes, afin de renforcer les capacités de production des 48 pays les moins avancés (PMA) et échanger sur les marchés mondiaux de manière plus efficace pour accélérer leur développement durable.
La cérémonie d’ouverture de la conférence a été présidée par le Chef de l’état du Bénin Thomas Boni Yayi entouré pour la circonstance de la présidente de la commission de l’Union Africaine Mme Dlamini Zuma, du secrétaire général adjoint des Nations Unies M. Gyan Chandra Archarya et de son ministre des affaires étrangères M. Nasirou Bako Arifari.
La réunion, organisée sous le thème « Nouveaux Partenariats Pour Le Renforcement Des Capacités Productives Dans Les Pays les Moins Avancés », se déroulera du 28 au 31 juillet et aura pour but de renforcer la coopération entre les PMA et leurs partenaires de développement, traditionnels et émergeants. Un objectif considéré comme un défi décisif et une opportunité pour la réduction rapide de la pauvreté ainsi que pour le développement durable et inclusif pour la décennie à venir.
Le Haut représentant des Pays les Moins Avancés, des Etats en Développement Sans Littoral et des Petits Etats Insulaires en Développement, Guyan Chandra Acharya a indiqué que "La conférence est une opportunité inestimable pour les gouvernements, les Nations Unies, le secteur privé et la société civile pour se rassembler afin de renforcer et étendre les efforts pluripartites vers des partenariats significatifs et robustes. Cette approche est singulièrement visionnaire vu les discussions sur l’agenda pour le développement après 2015 en cours". Par ailleurs, il a ajouté que "Les partenaires de développement traditionnels, les pays émergents du Sud, et les PMA eux-mêmes ont une responsabilité partagée et collective pour faire plus afin de s’assurer que les partenariats soient transformatifs, inclusifs et significatifs".
Pour sa part, le Chef de l’Etat béninois qui a lancé les travaux a précisé que selon les estimations les plus récentes, le Produit national brut des PMA par tête d’habitant se chiffre en 2013à 812 dollars Us. Alors que les Pays à revenus intermédiaires ont en moyenne Un Pnb estimé à 4721 par habitant. Un écart de trop large. Ce phénomène témoigne d’un dysfonctionnement systématique, ajoutant que " De fait, nos politiques nationales, soutenues par la communauté internationale devraient se focaliser sur les objectifs spécifiques à savoir atteindre une croissance économique soutenue, équitable et partagée d’au moins 7% par an.
S’exprimant lors de la session d’ouverture, le Directeur du Bureau Régional pour l’Afrique du PNUD, Abdoulaye Mar Dieye, a encouragé un développement durable, inclusif et centré sur la population dans les PMA. La clé pour les PMA est de "se diversifier dans les secteurs nouveaux, durables, riches en emploi et productifs pour transformer la structure de leurs économies, tout en construisant un environnement dans lequel les gains du développement seraient largement partagés"
Au total trois session se sont déroulées ce lundi. La session "Cadre de politiques et institution pour le développement des capcités productives" présidée par le ministre des affaires étrangère du Bangladesh M. Mohamed Shahria Alam. La session "Développement des chaînes de valeur dans l’agriculture, l’industrie et les services" présidée par la ministre de l’économie de l’Angola Mme Arancha Gonzalez et la session "Energie" présidée par le ministre du commerce et de l’industrie du Libéria M. Axel Addy assité du ministre des affaires étrangères de la Norvège M.Kare Stormark.
Les recommandations issues de chaque session serviront à enrichir les discussions sur le développement durable et sur le programme de développement pour l’après 2015.
Houeto Marcel
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