Les agents de la Société nationale des produits agricoles (Sonapra), à travers l’Ultra-Sonapra sont montés au créneau pour faire la lumière sur le malaise qui règne dans la maison depuis quelques temps. A travers une déclaration, l’Ultra-Sonapra a donné son point de vue sur la crise qui oppose le personnel de la Sonapra. Aussi a-il saisi l’occasion pour remettre les pendules à l’heure. Lire l’intégralité de la déclaration. 

Chers travailleurs de la SONAPRA,

Mesdames et Messieurs les journalistes,

La présente déclaration a pour objectif de rétablir certaines vérités suite à l’intervention de notre collègue Monsieur Clément KODOKPO qui s’est autoproclamé représentant du personnel, lors de la visite de prise de contact du nouveau Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP), en la personne de Monsieur Azizou El-Hadj ISSA.

En effet, le Sieur Clément KODOKPO s’est une fois encore livré à des actes de dénonciation sur une prétendue mauvaise gestion de notre entreprise. Suite à ce comportement peu élogieux dont lui seul a le secret, certains journaux de la place ont publié in extenso et commenté, sans aucune vérification préalable, un message signé de ce pseudo représentant du personnel de la SONAPRA. 

L’intéressé s’est déjà illustré par un activisme sans pareil en saisissant le Chef de l’Etat par deux (02) courriers, et en faisant paraître de nombreux articles dans la presse.

Face à cette situation grave qui tend à jeter de l’opprobre sur le Directeur Général de la SONAPRA, son personnel et toute l’entreprise, l’ULTRA – SONAPRA s’est fait le devoir de rétablir la vérité afin d’éclairer l’opinion publique.

Notre éclairage s’appuiera sur trois aspects principaux à savoir : la mauvaise foi de l’intéressé, la casquette utilisée et la question des primes.

Depuis son élection en qualité de Secrétaire Général du SYNTRA SONAPRA, le Sieur KODOKPO Clément a ouvertement affiché son intention de nuire au Directeur Général de la SONAPRA, à ses collègues et à l’entreprise. Son fonds de commerce, c’est les mêmes récriminations sur la prétendue mauvaise gestion du Directeur Général. 

Ce qui est exaspérant et contradictoire dans le comportement du sieur KODOKPO Clément c’est qu’il cherche à ternir l’image de la SONAPRA au moment la société réalise des prouesses dans la relance de la filière coton et le développement d’autres filières agricoles, avec l’implication des autres structures publiques.

C’est donc à bon droit que le personnel s’interroge sur les vrais commanditaires des actions du sieur KODOKPO. 

Il ne fait aujourd’hui plus aucun doute sur la connivence de ce dernier avec les détracteurs de la SONAPRA qui ne digèrent pas les prouesses techniques et économiques de la société et son rôle central dans la renaissance de la filière coton.

Le sieur Clément KODOKPO est le représentant élu du personnel au sein du Conseil d’Administration de la SONAPRA. A ce titre, il ne représente le personnel qu’au sein du Conseil d’Administration. Réglementairement, il n’est donc pas habilité à prendre la parole à l’occasion des cérémonies et autres manifestations officielles au nom du personnel de l’entreprise.

A la rencontre avec le Cabinet du MAEP, c’est le représentant du syndicat majoritaire qui devrait prendre la parole. Il est évident qu’il en avait le droit en tant que Secrétaire Général dudit syndicat. Mais son mandat a déjà expiré quelques jours avant la visite du ministre à la SONAPRA, précisément le 20 août 2014.

En conséquence, Monsieur Clément KODOKPO aurait pu tout simplement assister à la rencontre avec le ministre et se garder d’agir comme il l’a fait, si son intention n’est pas de discréditer le DG, le personnel et de salir l’image de la SONAPRA. 

Puisque son mandat est arrivé à terme le 20 août 2014, jusqu’aux prochaines élections des forces sociales, la SONAPRA ne dispose pas de représentant des travailleurs. 

Mais au nom de qui, à quel titre et pourquoi Monsieur Clément KODOKPO s’est-il lancé dans cette offensive malsaine et incongrue, vu qu’il n’a consulté personne ni même son syndicat à cet effet ? Ce n’est en tout pas dans l’intérêt des agents de la SONAPRA. Cela se remarque aisément à travers la désapprobation unanime affichée par ses syndiqués et tout le personnel de l’entreprise qui s’est senti profondément vilipendé et meurtri par une médiatisation à des fins inavouées de la vie leur milieu de travail.

Là encore, Clément a fait preuve de myopie et de maladresse et a révélé que tous les actes qu’il a posés n’ont pour seul dessein que de détruire le Directeur Général de la SONAPRA en personne. Ce qui en fait n’a rien avoir avec la défense des intérêts des travailleurs et de l’entreprise. Alors, aveuglé par le règlement de compte personnel et le souci de satisfaire à tout prix les desiderata de ses commanditaires, il est obligé de faire de l’imposture et également de la mauvaise gestion du pouvoir que le personnel lui avait confié. 

A force de vouloir coûte que coûte nuire au DG, Clément est tombé plus bas qu’il ne pouvait l’imaginer. Pire, c’est qu’il a montré à travers ses agissements qu’en réalité il n’est pas digne de représenter le personnel de la SONAPRA au sein de quelque instance que ce soit. 

Aujourd’hui, le masque est tombé, puisque ceux qui l’ont aidé à se faire élire comme Secrétaire Général du SYNTRA SONAPRA et représentant du personnel au Conseil d’Administration désapprouvent les actes qu’il pose.

Il a également prouvé qu’il n’est réellement pas le représentant des travailleurs, car un vrai défenseur des intérêts corporatistes du personnel ne vilipende pas le Directeur Général. Il n’exige pas qu’on fasse la promotion des moins méritants.

Par contre, Il consulte les travailleurs pour toutes ses démarches, requiert leur avis, négocie avec l’Administration et n’étale pas les avantages et indemnités dont bénéficient les agents de l’entreprise dans la rue.

En faisant publier dans certains journaux que le Directeur Général jouit des dizaines de millions de primes, indemnités ou émoluments sans pouvoir le justifier, l’auteur vient de montrer la bassesse de son montage, car non seulement les primes sont prévues dans l’Accord d’Etablissement de la SONAPRA pour les travaux spécifiques, mais aussi pour le caractère modeste des montants. Le sieur Clément KODOKPO a étalé toutes les incohérences et toute l’amnésie qui l’habitent ; à moins qu’il choisisse de donner volontairement dans le panneau pour faire plaisir à ses commanditaires.

Il n’est un secret pour personne que c’est avec le retour de la SONAPRA dans le secteur cotonnier que l’entreprise a recouvré sa notoriété sur le plan national et international. 

L’amélioration constante de ses performances est, à n’en point douter, une marque de la sortie à pas fermes de l’auberge de la société, malgré l’égrenage à façon dont elle est contrainte de se contenter. Et cela, Clément ne peut pas le démentir, même s’il est difficile de réveiller quelqu’un qui ne dort pas, comme on le dit souvent. 

En ce qui concerne les primes, il est tout même honnête de reconnaître que toutes les primes, indemnités ou émoluments perçus par le personnel de la SONAPRA sont consignés dans l’accord d’établissement signé entre le syndicat majoritaire et la Direction Générale, ou institués par note de service sur l’autorisation du gouvernement. Mieux, sur la base des résultats des audits et des inspections de l’IGE et d’autres structures compétentes, l’actuel Directeur Général a même réduit certaines primes.

En outre, les primes indiquées ont été perçues comme à l’accoutumée par tout le staff technique et les autres agents impliqués dans les diverses activités. Certaines primes évoquées pour faire sensation, telles les primes de semences, ont été instituées depuis des années avant l’arrivée du DG BAKO et font partie des acquis de l’Accord d’Etablissement. Elles ont depuis, été payées dans les mêmes conditions aussi bien au personnel de la SONAPRA que des autres Ministères impliqués dans cette activité spécifique. De même et surtout, le sieur KODOKPO Clément a oublié de dire qu’il perçoit lui-même lesdites primes.

Au regard de tout ce qui précède :

Nous, personnel de la SONAPRA, 

 Restons toujours soudés derrière le DG/BAKO et exprimons notre ferme volonté de défendre et de sauvegarder notre dignité et celle de notre société et de préserver sa position de pionnier dans la promotion et le développement des filières agricoles au Bénin ;

 Réaffirmons notre ferme attachement aux principes de bonne gouvernance de notre société ;

 Contestons vigoureusement les propos et écrits d’un prétendu représentant des travailleurs qui n’est représentatif que de lui-même ;

 Dénonçons énergiquement les agissements solitaires dont les tenants et aboutissants ne sont connus que du prétendu représentant des travailleurs ou de ses commanditaires ;

Vive le développement agricole !

 Vive la SONAPRA !

 Vive le Bénin !

Nous vous remercions de votre attention.