Les pluies diluviennes qui continuent de s’abattre dans l’Alibori frontalière au Niger ont provoqué une crue du fleuve Niger et ont envahi les localités traversées par le fleuve.

Depuis environ une semaine plusieurs villages de Karimama et de Malanville sont sous les eaux. Dans sa colère, l’eau a emporté plantations, animaux domestiques, et même des maisons. Dans le rang des populations touchées on parle de huit morts.

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Des sources proches des autorités communales, on estime à près de 623 hectares de champs à Malanville submergé par l’eau avec à la clé 3 décès par noyade dont un enfant de 2 ans, une autre personne de 25 ans et un autre de 40 ans ont retrouvé la mort. A karimama, la situation n’est moins reluisante. Plus de 7985 superficies de champs de riz et de coton sont sous l’eau.

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Ici, on dénombre environ 5 cas de décès. De plus, le seul pont qui relie la commune aux autres communes s’est effondré isolant ainsi la commune du reste du monde.

A cette allure comment pourrait-on assister la population de la commune de Karimama si l’accès est quasi-impossible. Face à l’ampleur des dégâts, les sans abris n’ont trouvé autres recours que de se réfugier dans les salles de classes. Prenant la mesure de la situation, les autorités communales de Karimama et de Malanville ont lancé un appel à la solidarité internationale pour une assistance expressive en vue de juguler la situation causée par cette catastrophe naturelle.

Alassane AROUNA

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