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Les populations béninoises méritent d’être éclairées au sujet de la polémique portant sur la construction d’une université intégré de Koweït à Porto-Novo, Un projet qui a été finalement orientée vers la ville de Comè dans le département du Mono du fait de certaines conditions défavorables notamment le résultat d’étude de sol.
Un devoir de vérité s’impose donc au regard de la sortie médiatique du groupe Task-force basé dans la ville capitale et dont les actions sont prioritairement axées sur le développement de l’Ouémé-Plateau. La sortie médiatique effectuée par les responsables de cete association a manqué de restituer cette vérité mais s’est plutôt dirigée à tord ou peut être à raison contre le maire Moukaram Oceni de Porto-Novo et son collègue d’Adjarra par rapport à la mise à disposition des 100 hectares. Ceci dans un contexte où le ministre François Abiola a pleinement joué sa partition pour que l’infrastructure soit réalisée dans ledit département par l’agence des musulmans africains. Ceci après une implication personnelle du président de la République qui a pris la mesure réelle des menaces qui pèsent sur le de perte au moment où l’Etat recherche en vain des partenaires pour l’accompagner sur le chantier de la révolution dans le secteur de l’éducation et que les autres pays de la sous-région sont dans un rôle de récupération en multipliant les offensives.
Le projet ou l’idée dudit projet date de la période du maire Bernard Dossou. Ce dernier dans son élan de faire bénéficier cette infrastructure très importante à la ville de Porto-Novo, avait identifié le site de Lokpodji frontalier à la commune d’Adjarra dans les environs du village Agbomè-Takplikpo. Concrétisé et à l’étape de mise en œuvre, les démarches pour la mise à disposition du domaine au profit du projet ont commencé. La première difficulté de Porto-Novo était relative à la non disponibilité des 100 hectares. Les premières réflexions à l’époque sont allées dans le sens de faire des campus sur plusieurs sites. Le partenaire a opposé un refus catégorique. C’est ainsi que l’idée d’associer la commune d’Adjarra pour étaler ledit projet sur les deux communes a germé. Le partenaire a accepté sous réserve d’une mission d’investigation, laquelle mission permettra de prendre la mesure réelle de la viabilisation du site, objet d’une logique d’intercommunalité. Des études avaient été lancées pour mettre le partenaire en confiance. Mais les résultats desdites études ont été défavorables. Malgré cette donne, le ministre a rassuré le partenaire au sujet des diligences pour l’identification d’un autre site qui offre une vue sur la ville capitale et qui répond aux critères. On en était là quand le chef de l’Etat a effectué une mission à l’étranger et a profité de cette sortie pour rendre une visite de courtoisie aux autorités koweitiennes. C’est donc les rencontres d’opportunité à saisir pour le Bénin qui ont permis au premier magistrat de se rendre à l’évidence des menaces de perte du projet en question. Il a donc instruit depuis là-bas qui de droit pour sauver les meubles. Ce qui a été à l’origine des séries de rencontre entre les sages, les maires de l’Ouémé, le préfet et le ministre Abiola, en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Après de longues heures de discussions chaudes, il a été difficile de dégager un site qui satisfait aux critères de jouissance des infrastructures de l’université. Entre autres propositions, le sage Fassinou aurait proposé selon une source concordante le village Banigbé dans le Plateau pour faire plaisir au ministre. Un choix refusé en raison des critères très sélectifs comme c’est le cas pour Lokpodji/Agbomè-Takplikpo où il a été révélé une inondation six mois sur douze selon les résultats d’étude. Dans cette foulée, la commune de Comè sur le territoire béninois a annoncé sa candidature et répond aux critères. Entre réalisme et tergiversation, le choix sérieux a été fait au profit du Bénin. Cet exercice de restituer la vérité a manqué au groupe Task-force qui joue au médecin après la mort en s’écartant de la voie du développement pour se mettre sur la piste de la politique politicienne.
Nicaise AZOMAHOU
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