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Le Comité de pilotage du projet participatif d’aménagement du secteur 20 de Ouagadougou et du quartier Ahouansori dans le sixième arrondissement de Cotonou a tenu du Jeudi 27 au vendredi 28 septembre 2012, sa deuxième réunion. Après les premières assises des 10 et 11 novembre 2011 à Ouagadougou, Nicéphore SOGLO, Maire de Cotonou a reçu Simon COMPAORE, son homologue de la capitale du Burkina Faso avec qui il a présidé les travaux qui se sont déroulés la semaine passée dans la capitale économique du Bénin. C’était en présence des représentants de l’Union Européenne à Cotonou et à Ouagadougou. Le projet permet la réalisation à Ahouansori, des équipements Socio-communautaires et une assistance aux groupements de femmes de ce quartier pour le financement de leurs activités génératrices de revenus.
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(Lire le Discours du Maire de Cotonou)
Allocution du Maire de Cotonou à l’occasion de la 2ème session du comité de pilotage du Projet Participatif d’Aménagement du Secteur 20 de Ouagadougou et du Quartier Ahouansori de Cotonou
Le Vendredi 28 septembre 2012
Monsieur le Maire de la Ville de Ouagadougou, cher frère,
Monsieur le Représentant du Ministre de l’Environnement, de l’Habitat et de l’Urbanisme,
Monsieur le Représentant du Ministre de la Décentralisation, de la Gouvernance Locale, de l’Administration et de l’Aménagement du Territoire,
Monsieur le Représentant de la Délégation de l’Union Européenne à Cotonou,
Madame la Représentante de la Délégation de l’Union Européenne à Ouagadougou,
Monsieur le Représentant du Préfet des Départements de l’Atlantique et du Littoral,
Mesdames et Messieurs les membres de la délégation de Ouagadougou,
Messieurs les Adjoints au Maire de Cotonou,
Messieurs les Chefs d’Arrondissements,
Mesdames et Messieurs les Conseillers Municipaux,
Monsieur le Directeur de Cabinet,
Madame le Secrétaire Général,
Madame la Directrice Adjointe de Cabinet,
Madame le Secrétaire Général Adjoint,
Messieurs les Membres du Cabinet,
Messieurs les Directeurs de la Mairie de Cotonou,
Madame le Receveur Percepteur de la Ville de Cotonou,
Mesdames et Messieurs les Directeurs des services déconcentrés de l’Etat,
Mesdames et messieurs les membres des bureaux exécutifs des Comités de Développement du Secteur 20 de Ouagadougou et du Quartier Ahouansori de Cotonou,
Chers invités,
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais vous exprimer toute ma joie en vous accueillant dans cette importante salle de conférence de la Mairie de Cotonou. Avec un grand plaisir j’aimerais saluer la présence de toutes les personnalités qui ont tenu à être là à nos côtés. Messieurs les représentants des Ministres, Monsieur le Représentant du Préfet des Départements de l’Atlantique et du Littoral, Monsieur le Représentant de la Délégation de l’Union Européenne au Bénin et Madame la Représentante de la délégation de l’Union Européenne à Ouagadougou et tout particulièrement mon frère et ami le dynamique Maire de Ouagadougou qu’on ne présente plus ainsi que toute la délégation qui l’accompagne.
Recevez toutes et tous la chaleureuse bienvenue du Conseil Municipal de la Ville de Cotonou qui s’honore d’accueillir la seconde réunion du comité de pilotage du Projet Participatif d’Aménagement du Secteur 20 de Ouagadougou et du Quartier Ahouansori de Cotonou.
Cher frère Simon,
Il y a de cela exactement un an, le 27 septembre 2011, nous présidions, avec son Excellence Madame l’Ambassadeur Françoise COLLET, Chef de Délégation de l’Union Européenne à Cotonou, la cérémonie de lancement du Projet Participatif d’Aménagement du Secteur 20 de Ouagadougou et du Quartier Ahouansori de Cotonou.
Nous nous souvenons encore aujourd’hui, de l’ambiance chaleureuse, de la liesse populaire, de l’enthousiasme des populations du quartier d’Ahouansori et surtout des associations des femmes qui nous exprimaient à la fois leur joie et leur profonde gratitude.
A cette occasion solennelle, je soulignais toute l’importance et toute la signification que revêtait ce projet. En effet, son élaboration fut l’œuvre des cadres Burkinabé et béninois. Qu’il ait été sélectionné par les services de l’Union Européenne, nous invite à renouveler à nouveau nos félicitations à ces cadres et à saluer leur compétence.
Depuis lors, s’est instauré entre eux et tous les autres acteurs qui interviennent dans le projet, un flux, un courant d’échange d’expériences et de transfert réciproque de savoir.
Nous Maires des deux Villes bénéficiaires Ouagadougou et Cotonou, nous remercions très sincèrement l’Union Européenne de nous avoir donné cette opportunité. Ainsi, la coopération et l’action du développement ne sont point circonscrites uniquement dans la sphère des Etats, aux seuls niveaux des gouvernements. D’autres acteurs, grâce à la démocratie locale, interviennent. Les communes et les Villes en deviennent des sujets actifs.
Leur émergence sur la scène mondiale est remarquable. Elles constituent une nouvelle donne dans les processus de développement des Etats, mais aussi un fait de plus en plus significatif dans le système de coopération et de relations internationales.
Le but visé et partagé par tous, c’est l’adhésion des populations aux projets de développement, c’est leur participation au processus de décision, c’est d’éveiller leurs consciences afin qu’elles soient capables d’initiatives et qu’elles constituent les principaux acteurs du développement à la base.
La seconde perspective que nous a offert ce projet, et je tiens à le souligner à nouveau, c’est le renforcement de l’intégration africaine à travers le réseau de Villes et les échanges divers et permanents entre villages et quartiers de villes. Cela permet à nos populations, dans les localités, de mieux se connaître et d’accroître mutuellement leur capacité à entreprendre.
Aussi, est-ce avec beaucoup de satisfaction que je voudrais chaleureusement saluer la présence parmi nous des membres de la délégation des groupements du secteur 20 de Ouagadougou qui séjournent actuellement à Cotonou et partagent les expériences d’organisation de Ouagadougou avec les sœurs et frères du quartier d’Ahouansori à Cotonou.
Mesdames et Messieurs,
A la première réunion de notre comité de pilotage qui s’est tenue dans la Ville sœur de Ouagadougou les 10, 11 et 12 novembre 2011, nous avons fait de façon objective, l’examen de l’état d’évolution de l’exécution du projet au niveau de chacune des deux Villes. Des insuffisances ont été identifiées au niveau de Cotonou qui a dû connaître quelque retard dans le démarrage du projet. Des résolutions ont été prises à cet effet. Depuis lors des efforts ont été accomplis.
– L’équipe de gestion du projet a été rapidement mis en œuvre ;
– La mission qu’elle a effectuée à Ouagadougou lui a permis en s’inspirant de l’expérience et de la pratique Burkinabé de donner une impulsion à la mise en œuvre de ses activités ;
– Les échanges permanents avec Ouagadougou ont permis une meilleure maîtrise de la gestion du projet.
La visite de sites que nous avons effectuée hier nous a permis de nous rendre compte de l’enthousiasme des populations à qui sont destinées les différentes réalisations prévues dans le projet.
Les équipements socio-communautaires ; marchés, écoles, centre de récupération nutritionnelle favoriseront l’animation de la vie sociale dans le quartier. Quant à l’Embarcadère – débarcadère, il augmentera la mobilité de personnes entre les deux rives de la lagune et notamment les déplacements des usagers du marché de la localité.
L’assistance apportée aux groupements de femmes pour le fumage de noix d’anacarde et le fumage de crevettes, tout en améliorant leurs outils de travail leur permet d’être davantage efficaces, d’augmenter ainsi les quantités produites et d’accroître leur revenus. Quelle belle manière d’encourager les initiatives génératrices de revenus à la base !
Mesdames et Messieurs,
Malgré nos efforts, nous avons encore certaines tâches à accomplir au niveau de Cotonou, le temps nous est compté et il nous faut davantage nous retrousser les manches et insuffler une nouvelle dynamique à nos activités avec discipline cohérence et célérité.
L’expression de cette volonté renouvelée et de cet engagement, nous incite à témoigner à nouveau notre reconnaissance à notre partenaire associé qu’est Ouagadougou pour sa solidarité agissante et à demander une fois encore la compréhension de l’Union Européenne pour des dispositions utiles à prendre pour favoriser l’achèvement total du projet et décider si cela s’impose une prorogation de délai. Cependant, il faudrait signaler à votre attention que l’action accomplie par l’équipe de Cotonou pour rattraper le retard qu’a connu son installation a été significative. En effet, les crédits ont été engagés à 100,94%. La part des décaissements a atteint près de 45%.
Au titre des activités nous pouvons déclarer que toutes les formations prévues par le projet ont été faites. Les équipements dont il faut doter les associations féminines pour renforcer leurs moyens de travail sont déjà distribués. Quant aux études pour la construction des infrastructures, elles ont été pour l’ensemble déjà lancées. Certaines sont terminées et ont permis la construction des infrastructures afférentes.
Il en est ainsi de l’école primaire de Hindé et du centre nutritionnel.
Afin d’éviter les conséquences néfastes de la saison des pluies et des inondations, l’exécution du reste des infrastructures est prévue à la mi-décembre 2012.
Mesdames et Messieurs,
Tant que la totalité de l’enveloppe financière allouée à Cotonou pour la première phase n’est pas complètement consommée à l’instar de notre partenaire associé de Ouagadougou, nous ne saurions faire montre d’une très grande satisfaction, bien que nous soyons d’ores et déjà convaincus que tout sera mis en œuvre pour atteindre un tel résultat à la fin du mois de décembre.
Aussi, est-ce avec insistance que j’invite en conséquence toutes les structures liées au projet à un sens aigu de responsabilité, à davantage de célérité dans l’exécution des tâches qui restent. De même, j’exhorte à nouveau les populations des sites de réalisation des projets à avoir un grand attachement à ces projets qui amélioreront leur cadre de travail et leurs conditions de vie.
Quant au chef du 6ème arrondissement, les conseillers municipaux et les chefs de quartiers qui bénéficient des infrastructures, vous avez l’obligation, à vos niveaux respectifs, d’assurer la veille et de mobiliser les populations concernées pour leur contribution participative à un bon déroulement de l’exécution des projets et ensuite à leur entretien.
En terminant mon propos, je voudrais renouveler au nom du Conseil Municipal, ma profonde gratitude à vous tous ici présents pour votre admirable disponibilité et pour l’intérêt que vous marquez à ce projet important et significatif de grandes valeurs qui lient nos deux Villes sœurs africaines, Ouagadougou et Cotonou avec l’appui précieux de l’Union Européenne et de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF).
Vive la démocratie locale !
Vive la coopération entre le Bénin et le Burkina-Faso !
Vive l’Union Européenne !
Vive l’AIMF !
Vive la Ville de Ouagadougou !
Vive la Ville de Cotonou !
Je vous remercie.