mercredi, 24 avril 2024 -

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« C’est d’abord la volonté politique des gouvernements qui est à la base de la lutte contre la fracture numérique. Microsoft, à son niveau, aide à mettre sur pied des programmes durables susceptibles de transformer l’éducation en Afrique. » dixit Samba Guisse




Du 23 au 25 mai, s’est tenue à Cotonou au Bénin, la conférence internationale du e-learning. Les acteurs publics et privés du secteur éducatif africain se sont donné rendez-vous à cette rencontre. Parmi ces acteurs, il y avait Microsoft le leader mondial de l’informatique dans le monde. Nous avons rencontré son Education Lead pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, M. Samba Guissé. Dans cette interview, il revient sur leur participation, sur leur contribution et sur leur prochain grand rôle en matière de e-learning en Afrique.}

Par JMG

Après trois jours de participation à la conférence internationale du e-learning à Cotonou, quel bilan faites-vous ?

Nous pouvons dire que le bilan est très positif car, on a senti un engouement et une envie d’aller de l’avant pour enfin faire des technologies de l’information et de la communication un outil indispensable pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement y compris de l’enseignement à distance, qui a été au centre des débats.

Il y a eu des ateliers, des tables rondes, quel a été le principal message de Microsoft à cet évènement ?

Le principal message durant ces différentes activités est de comprendre qu’on ne peut pas réussir sans le partenariat public-privé Les décideurs, qui ont été très nombreux à visiter nos stands, ont compris que Microsoft se soucie aussi de l’inclusion numérique en proposant des solutions depuis le préscolaire (Multi-soucis) en passant par le moyen secondaire (Multipoint Serveur) jusqu’au niveau supérieur (un étudiant, un ordinateur), sans oublier la gestion du système en proposant « Education Management Information System : EMIS »

Microsoft a aussi lancé l’initiative « Shape the future », pouvez-vous expliquer en français facile de quoi s’agit-il ? Comment ce programme va-t-il prendre forme concrètement sur le terrain ?

« Shape the Future » est une approche globale de l’inclusion numérique. « Shape the Future » aide les gouvernements à résoudre leurs plus gros problèmes en rendant la technologie plus adaptée, plus accessible et plus abordable. Grâce à des partenariats public-privé, nous instaurons une collaboration étroite entre les entreprises, les collectivités locales, les établissements d’enseignement et les organisations communautaires. Notre principal objectif est d’aider les pouvoirs publics à mettre sur pied des programmes durables susceptibles de transformer l’éducation, de favoriser l’innovation locale et de créer des emplois et des opportunités permettant à tous les citoyens de bénéficier des avantages de la société de l’information. Ce programme prend forme de façon concrète en ayant l’approbation du Gouvernement d’un pays donné, en définissant les cibles et le consortium de partenaires techniques et financiers, en signant un accord cadre entre Microsoft et le Gouvernement.


« Shape the future » rappelle l’idée que « l’accès à la technologie doit être un droit pour tous et non un privilège pour certains. » Que va faire concrètement Microsoft pour réduire la fracture numérique ?

Microsoft réduit fortement le prix de ses logiciels, amène ses partenaires à faire de même et accompagner les bénéficiaires dans un programme de réinvestissement

Existe-t-il des fonds pour lutter contre la fracture numérique ? Lesquels ? Et qui peut y bénéficier à quelles conditions ?

C’est d’abord la volonté politique du gouvernement qui est à la base de cette lutte et Microsoft et ses partenaires interviennent au cours du concept PPP (Partenariat Public Privé). Les bailleurs de fonds peuvent ainsi accompagner un tel projet pour sa réalisation

On parle de e-learning, mais la promotion des IT à l’école ne devrait-elle pas commencer par doter les écoles africaines en matériels informatiques ou à favoriser leur accessibilité à l’informatique ?

Effectivement, il faut l’accès. C’est pour cela que nous l’avons dit plus haut, Microsoft a pensé à faciliter cet accès en développant le concept de Multi-souris (Un enseignant disposant d’un ordinateur et un vidéoprojecteur peut ajouter une action dans son PowerPoint pour permettre aux élèves même du préscolaire d’apprendre en jouant à partir de plusieurs souris connectées à cet ordinateur. Ensuite, le Windows MultiPoint Server 2011, un PC central permet de faire fonctionner plusieurs postes de travail. Chaque poste de travail utilisateur se compose d’un écran, d’un clavier et d’une souris, et est directement connecté au PC central via un boîtier. Mais, bien que les différents postes de travail se partagent la puissance de traitement d’un seul PC, chaque utilisateur bénéficie d’une session indépendante.

De votre point de vue, les gouvernements doivent-ils imposer l’intégration des NTIC dans les écoles africaines ? A quelles conditions ?

La condition, c’est de convaincre les enseignants que l’ordinateur ne pourra jamais les remplacer car, il doit être considéré comme un outil supplémentaire que l’enseignant ajoute à ceux déjà existants comme le crayon, le bic, le livre, le cahier… Il doit être formé et savoir que les NTIC ne doivent pas être considéré comme une matière à part qui pourrait engendrer le recrutement d’enseignants supplémentaires, mais seulement comme matière transversale au service de toutes les matières des sciences physiques à l’éducation physique.

E-learning, suppose une connexion permanente à Internet. Est-ce que la faible connectivité du continent africain à Internet n’est pas un frein à ce projet ?

C’est certes un frein, mais on ne doit pas attendre, car sinon on sera toujours en retard et on risque de rater pour toujours le train du développement. Il faut alterner les ressources en ligne et les ressources en local et progressivement aller vers le Cloud. C’est comme le Live@edu, une solution collaborative basée sur la messagerie personnalisée et le Office 365, on utilise le premier en attendant de réunir les conditions pour l’utilisation optimale du second dans notre sous-région.

Quelles sont les principales recommandations qui ont été adoptées par Microsoft après cette conférence internationale consacrée au e-learning ?

Microsoft recommande d’encourager le partenariat Public Privé, d’opter pour les salles informatiques le multipoint Serveur et de d’amener nos états à revoir les taxes sur le matériel informatique pour faciliter l’acquisition. Enfin, d’agir ensemble pour la réduction des coûts autour du programme « Shape the Future » qui est enfin la voix du futur.

Quels sont les grands besoins aujourd’hui du secteur éducatif africain et quelles sont les solutions apportées par Microsoft ?

Les grands besoins, c’est l’accès et la formation et Microsoft apporte des solutions comme multi-souris, Multipoint et des didacticiels autour des indispensables de l’éducation qu’on appelle Learning Suite.

Après cette conférence internationale, qu’est-ce devrait changer en matière d’éducation en Afrique ?

Il faut la confiance en soi, savoir que le développement de l’Afrique passe d’abord par nous-mêmes et son futur par notre jeunesse, donc par l’éducation. Avec les effectifs pléthoriques que nous avons, le nombre insuffisant d’enseignants, le e-learning devient incontournable

Comment les dirigeants, les politiques qui étaient présents ont-ils réagi à la problématique du e-learning en Afrique ?

Très positivement, nous en voulons comme preuve que l’intérêt que tous nos dirigeants présents ont eu en participant activement aux ateliers. Le Ministre des Postes et Télécommunications du Bénin est resté près de 30minutes avec les exposants du stand de Microsoft pour en savoir plus sur nos solutions.

Quel est votre dernier mot en tant que Lead Education chez Microsoft Afrique de l’Ouest et du Centre ?

Je pourrais citer tout simplement ce proverbe africain : « Le meilleur moment, pour planter un arbre, c’était il y a vingt ans. Le deuxième meilleur moment, c’est maintenant. » Je vous remercie

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