Le Préfet des Départements de l’Atlantique et du Littoral, Placide Azandé, a procédé, vendredi dernier, à l’installation officielle des membres du Comité d’organisation de la fête du culte vodoun dans la commune de Ouidah. La cérémonie s’est déroulée dans les locaux de l’école primaire publique de Ganvè en présence du maire Séverin Adjovi, du deuxième adjoint au maire et de certains membres du Conseil communal.

Sages, notables, têtes couronnées et autres personnalités morales ont pris part activement aux travaux. Au nombre de 19, les membres de ce comité ont la lourde mission d’organiser la prochaine fête du 10 janvier à Ouidah, de la réussir et surtout d’unir les uns et les autres autour de l’enjeu. Dans son discours d’installation, l’autorité préfectorale a invité les membres de ce comité à faire preuve de sagesse, de grande responsabilité et d’impartialité, en vue de mener à bien leur mission. Placide Azandé a félicité Daagbo Hounon Tomadjèhoukpon II, Mito Daho Kpassenon et Dada Hounon Hounan II pour leur sens de responsabilité. « J’attends beaucoup de ce comité d’organisation de la fête des religions endogènes dans la commune de Ouidah.

Ses membres n’ont pas droit à la moindre erreur. Tous ceux et toutes celles qui tenteront de saboter cette initiative de paix que nous venons de lancer seront mis hors d’état de nuire. J’ai donné des instructions fermes dans ce sens. Le maire Adjovi est entièrement disponible pour apporter tout son soutien à ce comité dont il est d’ailleurs aussi membre. Je profite de cette occasion pour le remercier très sincèrement pour les dispositions pratiques prises dans le cadre de l’organisation de la présente cérémonie », a déclaré Placide Azandé.

Le Maire Séverin Adjovi a, pour sa part, remercié le Préfet Placide Azandé pour sa volonté de voir renforcer la paix et la cohésion sociale à Ouidah. Il a pris le ferme engagement de soutenir et d’accompagner ledit comité.Placide Azandé et Séverin Adjovi viennent ainsi de mettre fin à la crise au sein des adeptes du culte vodoun dans la Cité des Kpassè. L’installation de ce comité est la preuve irréfutable que les différents protagonistes de cette crise conjuguée au passé ont fumé le calumet de la paix.

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