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Après 24 heures de visite de travail, la Secrétaire générale adjointe de l’Onu et Coordonnatrice des secours d’urgence, Valerie Amos, a été élevée au grade de Grand Officier de l’Ordre national du Bénin. Dans sa déclaration de fin de séjour, elle a indiqué qu’il faut des solutions à long terme contre les inondations au Bénin. C’était ce vendredi 19 octobre 2012 à l’hôtel Azalaï à Cotonou, en présence de plusieurs ministres et chefs d’institutions diplomatiques.
Arrivée au Bénin, ce jeudi 18 octobre 2012, dans le cadre de la lutte contre les inondations, la Secrétaire générale adjointe de l’Organisation des Nations unies et Coordonnatrice des secours d’urgence, Valerie Amos, a eu exécuté un programme chargé.
Après une séance de travail au ministère des Affaires étrangères, ce vendredi 19 octobre 2012, elle est allée à Bonou dans la vallée de l’Ouémé pour constater de visu les dégâts des récentes inondations. Elle était accompagnée du ministre de l’Intérieur, Benoît Dégla. Après cette étape, elle a été reçue à la Présidence de la République par le Chef de l’Etat. Ensuite, Valerie Amos a été élevée au grade de Grand Officier de l’Ordre national du Bénin par la Grande chancelière, Osséni Koubourath.
Dans sa déclaration de fin de mission, elle a laissé entendre ceci : « Je pense qu’il est temps que nous changions notre façon de travailler. Je pense qu’il faut désormais faire plus de lien entre l’assistance humanitaire d’urgence et les efforts à long terme... ».
En plus, Valerie Amos déclare : « J’ai eu l’occasion de visiter la zone de Bonou et j’ai rencontré les autorités et les populations qui vivent dans des situations extrêmement difficiles. Il est évident que nous ne pouvons pas arrêter les inondations, mais on peut prévenir leurs impacts. Parmi les actions à mener, il faut renforcer les systèmes d’alerte précoces et aider les populations à mieux comprendre leur environnement. Par exemple, il faut la mise en place des habitations en connaissance de cause et également des initiatives à long terme, en collaboration avec le gouvernement pour la relocalisation des populations dans des zones pures et sûres... ».
Propositions du maire de Bonou
Le maire de Bonou, Isidore Zinsou, a indiqué que les inondations créent d’énormes dégâts dans la vallée de l’Ouémé, particulièrement dans sa Commune, à Dangbo et dans les Aguégués. « Des hectares de cultures et des habitations sont emportés par les eaux. On peut se retrouver à un niveau de deux mètres de hauteur d’eau dans les maisons. Ce qui oblige les populations à se déplacer et à regagner le Plateau. La délégation des Nations unies et les ministres sectoriels ont vu et constaté les dégâts. Ce qui est important aujourd’hui, c’est d’organiser le déplacement des populations qui sont derrière le fleuve de façon professionnelle. C’est-à-dire qu’il faudrait construire des logements sociaux, réhabiliter des zones sur le Plateau en matériaux définitifs... », a déclaré le maire Isidore Zinsou. « C’est pourquoi, nous insistons pour dire qu’au lieu d’apporter des solutions ponctuelles chaque année, il faudrait qu’on envisage des solutions d’envergure. Nous gardons l’espoir que d’ici quelques années, nous allons trouver une solution définitive à ces difficultés que vivent les populations de Bonou... », a-t-il ajouté. Selon le ministre de l’Intérieur, Benoît Dégla, il faut plus de 128 milliards pour gérer les problèmes d’inondation au Bénin.
LM
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