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Le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes, Benoît Assouan C. Dègla, entouré du haut commandement de la police, de la gendarmerie et de l’armée, est allé, ce mardi 27 novembre 2012, à la rencontre des autorités locales de l’Atlantique et des populations de Pahou afin de mettre un terme à la tendance de la criminalité en hausse dans cette localité traversée par le corridor Lagos-Abidjan. Une descente musclée à la grande satisfaction des populations qui a eu lieu à l’arrondissement de Pahou.
Un commissariat d’arrondissement à Pahou, des véhicules et des motos de patrouilles pour les forces de sécurité publique de la localité, un renfort en agents de sécurité et en soldats de l’armée de terre, le tout appuyé par un dispositif sécuritaire revisité pour mettre hors d’état de nuire les bande de malfrats qui trouble la quiétude des populations et surtout des usagers de cet axe Cotonou-Lomé. Il n’en fallait pas plus pour rassurer les populations et les élus locaux qui ont pris part à cette séance qui a enregistrée la participation du Préfet et des maires de Ouidah, d’Abomey-Calavi, de Tori et de Kpomassè.*
Dans son allocution, le maire a rappelé la multiplication des actes criminogènes dont les cibles sont souvent les usagers de la route transportant des numéraires et des objets de valeurs. Il insisté sur les conséquences néfastes de cette criminalité sur la vie socioéconomique de la commune et de toute la région. C’est ce qui explique d’ailleurs la présence des maires des localités voisines.
Prenant la parole, le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes a indiqué que son cabinet suit avec attention la situation sécuritaire dans la localité et connaît bien ces préoccupations. Ce qui lui a permis de prendre les mesures qu’il a annoncées et dont certaines entrent en vigueur ce jour même. Il a appelé les populations à mettre un terme à leur indifférence et silence devant les faits et gestes douteux dans leur environnement.
Ce qui est assimilable à une complicité passive de leur part, car les malfrats qui disparaissent dès l’arrivée des forces de l’ordre se terrent dans des maisons. "Votre silence tue et ne vous honore pas", s’est indigné le ministre avant de lancer un appel aux élus locaux pour qu’ils appuient les unités des forces de sécurité de leur commune. Avec l’appui du préfet, il reçu le soutien des maires qui se sont engagés à soutenir financièrement les forces de l’ordre.
Le maire de Ouidah s’est engagé à contribuer à hauteur de 5.000.000 de francs Cfa à l’achat d’un véhicule pour la brigade de gendarmerie. Le maire d’Abomey-Calavi et ses collègues se sont aussi engagés sous le contrôle du préfet.
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