470 visiteurs en ce moment
L’année 2012 a été marquée par une hausse de la cybercriminalité bancaire au sein de l’espace Uemoa. En attendant les résultats détaillées de ces pratiques au Bénin , au Togo et au Burkina Faso, la Côte d’Ivoire de son côté s’est lancé dans la sécurisation de son secteur informatique.
La traque de ceux qui posent des actes répréhensibles sur le net a été ouverte. Elle menée par la Plate-forme de lutte contre la criminalité (PLCC) mise en place sur instruction du Ministère des technologies de l’information et de la communication. C’est le fruit de la collaboration entre l’Agence des télécommunications de Côte d’Ivoire (ATCI), la police nationale et le parquet. La gendarmerie et la Douane pourraient s’ajouter à cette force anti-cybercriminalité.
Selon Stéphane Konan, le directeur de l’informatique et des traces technologique (DITT), entre deux et trois milliards de FCfa ont été dérobées dans trois banques ivoiriennes par des cybercriminels au milieu de l’année 2012. Même si les hors-la-loi ont été arrêtés, la réussite de leur hold-up informatique est la preuve que la cybercriminalité prend de l’ampleur dans le pays.
Le Bénin à travers l’Autorité transitoire de régulation des postes et télécommunications prend des initiatives pour doter le pays d’une loi anti cybercriminalité. La police et la gendarmerie sont également sollicitées à travers des séances de formation sous la directeur des experts de l’Interpol.
Selon des indiscrétions , la commission de l’Uemoa entamera une réflexion communautaire sur la question dans les semaines à venir.
www.24haubenin.info ; L’information en temps réel
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel