24 Heures au Bénin https://www.24haubenin.info Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne Mon, 27 Mar 2023 02:08:07 +0200 fr-FR hourly 1 Spip 24 Heures au Bénin http://24haubenin.info/local/cache-vignettes/L144xH116/siteon0-3bdcd.png?1679682806 https://www.24haubenin.info 116 144 Massacre de Moura au Mali : L'enquête impossible http://24haubenin.info/?Massacre-de-Moura-au-Mali-L-enquete-impossible http://24haubenin.info/?Massacre-de-Moura-au-Mali-L-enquete-impossible Sat, 25 Mar 2023 00:00:00 +0100 fr Judicaël ZOHOUN <p>Du 27 au 31 mars 2022, la population civile de Moura a subi l'un des pires calvaires de l'histoire du Mali. Entre 200 et 400 villageois sont morts, abattus par l'armée régulière et les miliciens russes de Wagner. Un an plus tard, la vérité est encore compliquée à établir. La version officielle de Bamako pourrait presque faire rire, si le bilan du massacre n'était pas aussi élevé. « Du 23 au 31 mars, 203 combattants des GAT ont été neutralisés à Moura (Djenné) », s'était alors réjoui le général Oumar (...)</p> - <a href="http://24haubenin.info/?-Divers-" rel="directory">Opinion </a> <div class='rss_texte'><p><strong>Du 27 au 31 mars 2022, la population civile de Moura a subi l'un des pires calvaires de l'histoire du Mali. Entre 200 et 400 villageois sont morts, abattus par l'armée régulière et les miliciens russes de Wagner. Un an plus tard, la vérité est encore compliquée à établir</strong>.</p> <p>La version officielle de Bamako pourrait presque faire rire, si le bilan du massacre n'était pas aussi élevé. « Du 23 au 31 mars, 203 combattants des GAT ont été neutralisés à Moura (Djenné) », s'était alors réjoui le général Oumar Diarra de l'État-major général des Armées, félicitant même les FAMA pour « leur disponibilité et leur engagement pour la défense du territoire national, la protection des personnes et de leurs biens et de la lutte contre le terrorisme », et rappelant que « le respect des Droits de l'Homme, de même que le Droit international humanitaire, reste une priorité dans la conduite des opérations ». Bilan officiel donc : 203 djihadistes éliminés, une cinquantaine d'entre eux arrêtés. Circulez, il n'y a rien à voir. Les victimes civiles ? La participation des supplétifs russes de Wagner ? Pas un mot.</p> <p><strong>La désinformation orchestrée par le junte </strong></p> <p>Mieux, les articles de presse et les reportages ont fleuri au mois d'avril dans les médias inféodés à la junte militaire arrivée au pouvoir suite au coup d'État de mai 2021. On était alors heureux de lire l'article de Maliweb intitulé Aucun civil n'a été tué par l'armée malienne à Moura, selon des habitants ! : « Des habitants de Moura où ont eu lieu la récente éradication des djihadistes d'Amadou Koufa et alliés terroristes, déclarent que leur village compte plus de 4000 habitants et qu'aucun civil n'a été tué par l'armée malienne. » Ouf ! Les vidéos sont du même acabit, comme ce sujet de VoxAfrica qui relate un reportage sur place destiné à démentir la thèse du massacre, reportage bien encadré par les militaires des FAMA. À écouter le « journaliste » et les « témoignages à l'opposé de la propagande diffusée par les ONG et les médias occidentaux », il ne se serait rien passer de répréhensible à Moura ! « Nous vivions un enfer avec l'administration jihadiste, raconte une première femme, de manière anonyme. Ils nous maltraitaient et nous obligeaient à nous voiler. Ils nous volaient notre nourriture. Depuis l'arrivée des militaires, nous respirons de l'air pur ! »</p> <p>Évidemment, toutes les versions diffèrent concernant le massacre de Moura, le gouvernement de « transition » d'Assimi Goïta réfutant en permanence tous les autres témoignages ou rapports d'organisations indépendantes comme celui de Human Rights Watch (HRW) qui parle d'exécutions sommaires de 200 à 400 civils. Le seul point commun entre les deux thèses, c'est la mainmise des meurtriers sanguinaires des groupes jihadistes dans la région. Personne ne nie cette réalité. Mais cela ne justifie pas le ratissage systématique des civils dans tout le périmètre.</p> <p><strong>La parole se libère </strong></p> <p>Le problème pour la version officielle véhiculée par les autorités et les médias locaux, ce sont donc tous les autres témoignages qui racontent dans le détail les exactions perpétrées par les soldats de l'armée régulière et surtout par les « soldats blancs » de Wagner. Beaucoup racontent la confusion totale régnant à leur arrivée, ces derniers considérant tous les hommes portant la barbe et des pantalons courts comme des jihadistes. « L'un des hélicoptères a déposé des soldats blancs à l'est du village et le second en a déposé à l'ouest, se souvient Assane, qui témoigne lui aussi de manière anonyme. Ils étaient armés jusqu'aux dents, des chargeurs partout. Certains avaient des casques, des sacs, des vêtements camouflés. […] Les soldats nous ont alors demandé de nous lever, puis ont commencé à pointer le doigt vers certains prisonniers en disant : “Lui, c'est un jihadiste”, et le tuaient. Ils observaient les visages, les barbes, les pantalons [ndlr : les jihadistes obligent les hommes à porter des pantalons coupés] et tuaient. Ils ont passé la nuit à prendre des gens parmi nous pour les exécuter. »</p> <p>Capturé, Assane a cru sa dernière heure arrivée. Il se souvient d'un « blanc avec un bâton qui venait chercher les gens. Il tapait sur la tête des personnes : “Toi là, lève-toi !” jusqu'à ce qu'il ait le nombre voulu. Puis, les amenait derrière une maison en construction, à quelques mètres, où se tenaient un soldat malien et un autre soldat blanc. Ce sont eux qui exécutaient. Ils ne prenaient même pas le temps d'attacher les mains ou de bander les yeux, ils tuaient seulement, certains alors qu'ils marchaient encore. Une balle et c'est tout. »</p> <p>Les témoignages comme celui-ci, ce ne sont pas dans les médias maliens ou burkinabé qu'on les trouve malheureusement, la presse est totalement muselée par le pouvoir. « Avant de partir, raconte un autre rescapé du massacre, les militaires nous ont sommés de ne pas dire que c'était des civils qui avaient été tués, mais que c'était des terroristes. Ils m'ont dit aussi qu'on aurait dû être tous tués. ‘Vous êtes tous pareils, vous êtes tous des jihadistes', c'est ce qu'ils m'ont dit. »</p> <p><strong>Pas d'enquête internationale indépendante </strong><br class='manualbr' /> Cela ne surprendra donc personne que les autorités de Bamako aient refusé, d'un revers de la main, une quelconque enquête ; refus soutenu par son indéfectible allié à Moscou. Mis à part le rapport de HRW et celui que la MINUSMA (Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies) doit remettre incessamment sous peu et qui met « directement en cause les Forces armées maliennes et leurs alliés de Wagner », le massacre ne fera probablement jamais l'objet d'une enquête judiciaire internationale sur place, et restera selon toute vraisemblance impuni.</p> <p>Qui dit vrai ? Qui ment ? « Des voix se sont élevées pour réclamer des enquêtes internationales et impartiales pour faire toute la lumière sur cette barbarie, avance Hamadou Gadiaga sur le site Lepays.bf. La réponse du gouvernement malien à cette requête de la coalition citoyenne pour le Sahel qui regroupe une cinquantaine d'associations de droits de l'Homme, n'a pas tardé, et c'est un non catégorique au motif que le procureur du tribunal militaire de Mopti a déjà ouvert une enquête sur ces allégations d'exactions contre des civils désarmés, majoritairement issus de la communauté pastorale peule de la commune rurale de Togué Mourari, dont relève Moura. » Un refus appuyé par la Russie au Conseil de sécurité de l'ONU, qui a mis son véto à l'ouverture d'une enquête indépendante. L'alignement de Moscou s'explique facilement, la diplomatie russe voyant d'un mauvais œil ce type d'enquête, les miliciens de Wagner étant responsables de différents massacres en Centrafrique par exemple, à Besson en septembre 2021, ou à Bria en janvier 2022 pour n'en citer que quelques-uns.</p> <p>Depuis Moura en mars 2022, d'autres exactions au Mali, orchestrées par les FAMA et les paramilitaires de Wagner, ont fait la Une des journaux. Ce tandem – loué par le chef de la junte Assimi Goïta – n'est clairement pas adapté aux enjeux sécuritaires auxquels fait face le Mali. Dans cette triste histoire, les populations civiles ne pourront jamais vraiment faire leur deuil, car les responsables ne seront jamais traduits devant la justice. Entre un droit à l'information bafoué et une justice aphone, le Mali ne prend décidément pas la direction de la démocratie. <br class='manualbr' /></p> <p>Paul Sanou</p></div> Jeunesse africaine, esprit d'entreprise et start-up. Quels pays européens ont des visas nomades numériques ? http://24haubenin.info/?Jeunesse-africaine-esprit-d-entreprise-et-start-up-Quels-pays-europeens-ont-des http://24haubenin.info/?Jeunesse-africaine-esprit-d-entreprise-et-start-up-Quels-pays-europeens-ont-des Fri, 24 Mar 2023 21:40:44 +0100 fr Judicaël ZOHOUN <p>De la Croatie à la Grèce en passant par l'Estonie et l'Islande, les pays d'Europe cherchent à tirer le meilleur parti de l'intérêt croissant pour le mode de vie des nomades numériques en offrant des visas spéciaux pour les travailleurs à distance. Cependant, tous les visas de nomades numériques ne sont pas créés égaux, certains vous obligeant à parcourir de la paperasse. Voici une liste complète des visas nomades numériques d'Europe pour vous aider sur votre chemin. Le nomadisme numérique était un phénomène (...)</p> - <a href="http://24haubenin.info/?-Divers-" rel="directory">Opinion </a> <img src='http://24haubenin.info/local/cache-vignettes/L150xH100/3122a57c-5067-4418-8cf5-94f0ac0cb3f5-a8118.jpg?1679690453' class='spip_logo spip_logo_right' width='150' height='100' alt="" /> <div class='rss_texte'><p>De la Croatie à la Grèce en passant par l'Estonie et l'Islande, les pays d'Europe cherchent à tirer le meilleur parti de l'intérêt croissant pour le mode de vie des nomades numériques en offrant des visas spéciaux pour les travailleurs à distance.<br class='autobr' /> Cependant, tous les visas de nomades numériques ne sont pas créés égaux, certains vous obligeant à parcourir de la paperasse. Voici une liste complète des visas nomades numériques d'Europe pour vous aider sur votre chemin.<br class='autobr' /> Le nomadisme numérique était un phénomène existant avant la pandémie. Mais maintenant, avec l'essor du travail à distance, la tendance a explosé.<br class='autobr' /> Les pays d'Europe prennent conscience des avantages - notamment de l'argent - que les nomades numériques peuvent apporter à la fois aux villes et aux villages peu peuplés, et conçoivent des moyens de faciliter leur installation.<br class='autobr' /> Qu'est-ce qu'un visa nomade numérique ? En anglais, "Digital nomad visa" est un terme assez vague, mais il fait généralement référence à un permis de séjour temporaire qui permet aux étrangers de rester dans un pays entre six mois et deux ans.<br class='autobr' /> Pour les travailleurs à distance hors de l'UE, ils peuvent offrir un moyen idéal de s'installer sur le continent sans être liés par des visas touristiques restrictifs. Mais tous les visas nomades numériques ne sont pas créés de la même manière.<br class='autobr' /> En Islande, par exemple, les candidats au programme doivent prouver qu'ils gagnent au moins 7 100 € par mois, tandis que le visa portugais demande aux personnes de rester dans le pays pendant au moins 16 mois au cours des deux premières années suivant l'approbation du programme.</p> <p>Voici un bref condensé du fonctionnement de ces visas nomades numériques dans les pays européens qui les proposent, et des pays qui s'attendent à en avoir un bientôt.<br class='autobr' /> La Croatie a lancé son visa de nomade numérique en janvier 2021. Il permet aux candidats retenus de rester pendant un an, qui peut être prolongé d'une deuxième année. Les exigences comprennent une vérification des antécédents émise par le gouvernement de votre pays d'origine, une preuve d'assurance maladie et voyage, une preuve d'adresse croate et une preuve que vous êtes un nomade numérique. Les candidats doivent être en mesure de prouver qu'ils gagnent au moins 2 370 € par mois, mais ne seront pas imposés par la Croatie.<br class='autobr' /> Contrairement aux visas de nomades numériques typiques, le visa de nomade numérique tchèque est un permis de séjour à long terme qui permet aux nomades non européens de travailler de manière indépendante dans le pays en tant que pigiste jusqu'à 365 jours. Les nomades souhaitant travailler en République tchèque doivent demander un visa "Zivno" en personne via l'ambassade de la République tchèque dans leur pays d'origine. Le processus de demande de ce visa n'est pas entièrement fluide - cela peut prendre entre 90 et 120 jours et le demandeur doit payer des frais de 1 000 CZK (environ 40 €).<br class='autobr' /> L'Estonie a lancé son visa de nomade numérique en août 2020, et le nouveau programme permet aux candidats retenus de rester pendant un an. Vous devrez justifier d'un revenu mensuel de 3 504 € par mois et devez être indépendant ou travailler pour une entreprise étrangère. Pendant les 183 premiers jours consécutifs dans le pays, les nomades numériques ne paieront aucun impôt, après quoi ils seront considérés comme des résidents fiscaux estoniens.<br class='autobr' /> Le visa nomade numérique de Géorgie, Remotely from Georgia, permet aux travailleurs à distance qui gagnent au moins 24 000 $ par an de rester dans le pays jusqu'à un an. Pendant ce temps, les nomades sont enregistrés en tant que résidents en Géorgie et peuvent s'inscrire aux soins de santé locaux. Au- delà de sa belle campagne - où les nomades peuvent trouver de nombreuses activités de plein air dans les montagnes du Caucase et le long du littoral de la mer Noire - la Géorgie est l'une des destinations nomades les moins chères d'Europe. Le processus de demande de visa de nomade numérique est également relativement simple : vous pouvez postuler en ligne en seulement 10 minutes et recevoir le visa dans les 10 jours.<br class='autobr' /> La Grèce a lancé son visa de nomade numérique en septembre 2021 et permet aux gens de rester dans le pays pendant 12 mois, qui peuvent ensuite être prolongés d'une deuxième année. Les nomades numériques doivent prouver qu'ils travailleront pendant la durée de leur séjour en produisant un contrat d'employé et en montrant une preuve d'adresse grecque. Le revenu mensuel minimum requis est de 3 500 € et les frais de dossier s'élèvent à 75 €. Les nomades ne paieront aucun impôt pendant les six premiers mois dans le pays, mais ne pourront pas non plus utiliser les services publics de santé ou d'éducation.<br class='autobr' /> Le visa nomade numérique islandais, annoncé en novembre 2020, est peut-être le moins attrayant du groupe, avec une exigence de revenu mensuel de 1 million de couronnes islandaises, soit plus de 7 100 € aux taux actuels. Il y a aussi des frais de dossier de 83 $. Les candidats retenus pourront rester dans le pays jusqu'à six mois et ne payer aucun impôt local.<br class='autobr' /> La mer Méditerranée, le soleil, le sable... et un processus de visa relativement simple font de Malte un bon endroit pour être un nomade. Les candidats intéressés doivent remplir un formulaire dactylographié et le signer, indiquant combien de temps ils prévoient de rester dans le pays, et également rédiger une lettre d'intention, expliquant leurs motivations pour demander le permis de séjour nomade (ainsi que soumettre les documents habituels : passeport, preuve de revenu, etc.). Le</p> <p>permis est délivré pour un an et est renouvelable - et prend généralement jusqu'à 30 jours pour être approuvé. Les candidats qui prévoient de rester moins d'un an se verront délivrer un visa national pour la durée de leur séjour. Quelques conditions à noter : les nomades doivent avoir un revenu mensuel de 2 700 € bruts par mois pour être pris en compte pour le visa digital nomad et payer des frais de dossier de 300 €.<br class='autobr' /> La Norvège n'a pas de visa de nomade numérique dédié, mais les nomades indépendants (avec une entreprise à l'étranger) peuvent demander un visa d'entrepreneur indépendant, ce qui leur permet de rester en Norvège jusqu'à deux ans - s'ils gagnent un minimum de 35 718 € par an. Pour demander le visa d'entrepreneur indépendant, les candidats doivent remplir un formulaire de demande, imprimer et signer cette liste de contrôle et payer des frais de dossier de 600 €. Vous pouvez demander le visa en personne soit dans un poste de police en Norvège, soit via une ambassade de Norvège dans votre pays d'origine. Élément clé à noter : les nomades numériques avec un visa d'entrepreneur indépendant devront payer des impôts locaux tout en vivant en Norvège et devront demander un numéro de TVA.<br class='autobr' /> Le visa D7 du Portugal est l'un des permis de séjour nomades numériques les plus anciens, ayant été lancé en 2007. Les candidats doivent gagner 9 870 € par an et avoir un numéro fiscal portugais et un compte bancaire. Le hic, c'est que les candidats doivent pouvoir rester dans le pays pendant 16 mois pendant les deux premières années de leur séjour. Le processus de demande est assez long et les personnes doivent avoir une assurance maladie et une preuve d'adresse portugaise.<br class='autobr' /> On ne sait toujours pas quand le visa italien pour nomades numériques sera disponible, mais nous connaissons quelques informations sur ce que cela signifiera pour les nomades. On pense que cela donnera aux gens le droit de résider en Italie pendant un an et qu'il sera probablement assorti d'une exigence de revenu minimum. Le visa ne sera également disponible que pour les "travailleurs hautement qualifiés", mais on ne sait pas comment cela sera déterminé.<br class='autobr' /> Le Monténégro n'a pas encore tout à fait arrêté ses plans pour son visa de nomade numérique, mais il devrait être déployé plus tard cette année. À partir de maintenant, le visa devrait permettre aux nomades de vivre au Monténégro pendant deux ans, avec la possibilité de renouveler le visa pour encore deux ans après cela. Il a également été question d'allégements fiscaux pour les nomades qui détiennent ce visa, bien que de plus amples détails n'aient pas encore été publiés.<br class='autobr' /> Le visa de nomade numérique espagnol est en préparation depuis un certain temps, il semblerait que le gouvernement aura la législation d'ici la fin de l'année. On ne sait toujours pas exactement quelles règles entoureront le visa, mais on pense qu'il permettra aux nomades de vivre dans le pays pendant six à douze mois, avec la possibilité d'une prolongation.</p> <p>Kevin LOGNONÉ</p></div> MIGAN GARDE SA TETE ! http://24haubenin.info/?MIGAN-GARDE-SA-TETE http://24haubenin.info/?MIGAN-GARDE-SA-TETE Tue, 21 Mar 2023 04:00:00 +0100 fr Judicaël ZOHOUN <p>Oncle AGBAYA <br class='autobr' /> On vous l'avait bien dit, mon Neveu Patou dirige un pays de pagailleurs avec des pagailleurs partout ! Sinon pourquoi beaucoup voudrait couper le tête (un comble pour un MIGAN) à Jacques, avec son affaire de troisième mandat qu'il dit avoir ramassé dans les profondeurs des villages avec une sonde ? En tout cas, mon Neveu Jacques, à tout le moins, n'a pas encore perdu la tête ni au propre ni au figuré, et son histoire de troisième mandat, depuis une semaine, lui assure une exposition (...)</p> - <a href="http://24haubenin.info/?-Divers-" rel="directory">Opinion </a> <img src='http://24haubenin.info/local/cache-vignettes/L150xH77/9e8cd5fd-586d-4601-b02f-cb88daf9e1c3-36539.jpg?1679683750' class='spip_logo spip_logo_right' width='150' height='77' alt="" /> <div class='rss_texte'><p>Oncle AGBAYA</p> <p>On vous l'avait bien dit, mon Neveu Patou dirige un pays de pagailleurs avec des pagailleurs partout ! Sinon pourquoi beaucoup voudrait couper le tête (un comble pour un MIGAN) à Jacques, avec son affaire de troisième mandat qu'il dit avoir ramassé dans les profondeurs des villages avec une sonde ? En tout cas, mon Neveu Jacques, à tout le moins, n'a pas encore perdu la tête ni au propre ni au figuré, et son histoire de troisième mandat, depuis une semaine, lui assure une exposition médiatique à faire pâlir d'envie d'autres de sa catégorie ...<br class='autobr' /> Et puis il n'y a aucun mouron à se faire à propos d'un troisième mandat non envisagé par Patou, car il y a 17 ans, Maitre Jacques avait déjà aussi ingénument sondé, sans suite, certainement les mêmes villageois, pour un troisième mandat de KEREKOU en 2006 ...<br class='autobr' /> Mais vous mes Neveux et Nièces qui ricanez que votre cousin Victor de Calavi, l'autre haut juriste, converti bien après Jacques, n'a pas autant bavardé avant de gagner un macron pour Porto-Novo, vous êtes tous des pagailleurs !</p> <p><strong>Votre Oncle AGBAYA</strong></p></div> Comprendre la crise énergétique en Afrique du Sud http://24haubenin.info/?Comprendre-la-crise-energetique-en-Afrique-du-Sud-Par-NJ-Ayuk http://24haubenin.info/?Comprendre-la-crise-energetique-en-Afrique-du-Sud-Par-NJ-Ayuk Mon, 20 Mar 2023 20:00:00 +0100 fr Judicaël ZOHOUN <p>Les coupures de courant fréquentes et prolongées font que les entreprises du pays le plus industrialisé d'Afrique ont du mal à fonctionner <br class='autobr' /> Par NJ Ayuk, le président exécutif de la Chambre africaine de l'énergie (www.EnergyChamber.org) <br class='autobr' /> Il est extrêmement décourageant de constater les effets considérables des coupures d'électricité incessantes en Afrique du Sud. <br class='autobr' /> Les coupures de courant fréquentes et prolongées font que les entreprises du pays le plus industrialisé d'Afrique ont du mal à fonctionner. (...)</p> - <a href="http://24haubenin.info/?-Divers-" rel="directory">Opinion </a> <img src='http://24haubenin.info/local/cache-vignettes/L150xH116/720736c2-8225-4a52-9468-1f6f4a7cbaa8-bdc42.jpg?1679683750' class='spip_logo spip_logo_right' width='150' height='116' alt="" /> <div class='rss_texte'><p>Les coupures de courant fréquentes et prolongées font que les entreprises du pays le plus industrialisé d'Afrique ont du mal à fonctionner</p> <p><strong>Par NJ Ayuk, le président exécutif de la Chambre africaine de l'énergie (<a href="http://www.EnergyChamber.org" class='spip_url spip_out auto' rel='nofollow external'>www.EnergyChamber.org</a>) </strong></p> <p>Il est extrêmement décourageant de constater les effets considérables des coupures d'électricité incessantes en Afrique du Sud.</p> <p>Les coupures de courant fréquentes et prolongées font que les entreprises du pays le plus industrialisé d'Afrique ont du mal à fonctionner. L'industrie manufacturière souffre. L'économie nationale est touchée. L'obscurité prolongée enhardit les voleurs et fait grimper le taux de criminalité. L'entreprise publique Eskom dépense de plus en plus d'argent pour tenter, en vain, de résoudre le problème, et ses coûts d'exploitation augmentent. Ces coûts sont répercutés sur les consommateurs et les entreprises sous la forme de hausses des prix de l'électricité, ce qui leur impose des charges supplémentaires.</p> <p>Je ne pense pas que le président Cyril Ramaphosa ait réagi de manière excessive le mois dernier lorsque, en réponse aux pannes - qui laissaient alors les gens dans le noir six à dix heures par jour -, il a déclaré l'état de catastrophe nationale. Cette déclaration a permis de débloquer des fonds d'urgence et de donner au gouvernement des pouvoirs supplémentaires, notamment en rationalisant les procédures de passation de marchés. Je partage les graves inquiétudes qu'il a exprimées lors de son discours sur l'état de la nation en février.</p> <p>« Nous sommes en proie à une profonde crise énergétique », a déclaré M. Ramaphosa. « Cette crise a progressivement évolué pour toucher tous les secteurs de la société. Nous devons agir pour réduire l'impact de la crise sur les agriculteurs, les petites entreprises, nos infrastructures hydrauliques et notre réseau de transport. »</p> <p>Cette crise, étudiée en profondeur dans notre rapport, The State of South African Energy, qui sera bientôt publié, n'est pas un problème nouveau. Mais la fréquence et la durée alarmantes des périodes sans électricité en Afrique du Sud ont créé une situation intenable qui, comme l'a dit le président, met en péril le bien-être du pays.</p> <p><strong>Une situation sombre</strong></p> <p>À l'origine de la crise énergétique en Afrique du Sud se trouvent les centrales électriques au charbon, qui produisent environ 95 % de l'électricité du pays. Ces installations sont anciennes, surutilisées et constamment en panne.</p> <p>Pour s'assurer que les centrales en difficulté du pays ne sont pas submergées au point de déclencher un arrêt total du réseau, Eskom a pris l'habitude de procéder plusieurs fois par jour à des coupures de courant délibérées, également connues sous le nom de « rolling blackouts » ou de « load shedding » (délestage de charge).</p> <p>Les coupures de courant en Afrique du Sud ont atteint des records au cours des trois dernières années. En 2020, elles ont atteint un nouveau record de 859 heures. Ce chiffre est passé à 1 169 heures en 2021. Mais le record de 2022 a dépassé de loin tout ce qui avait été observé jusqu'alors : 205 jours de coupures continues.</p> <p>En octobre dernier, le Pan South African Language Board (PanSALB) a fait du « load shedding » le mot sud-africain de l'année 2022.</p> <p>« Il ne devrait pas surprendre de nombreux Sud-Africains que le load shedding ait été le mot/terme le plus utilisé en Afrique du Sud, car les redoutables coupures d'électricité tournantes instituées par Eskom ont largement défini notre expérience vécue en 2022 », avait alors déclaré Lance Schultz, directeur général du PanSALB.</p> <p><strong>Des solutions qui échouent<br class='autobr' /> </strong></p> <p>La saga coûteuse et infructueuse des tentatives de résolution de ce problème est également frustrante. Il y a une quinzaine d'années, l'Afrique du Sud a entamé la construction de deux centrales au charbon, Medupi et Kusile, afin d'augmenter la capacité de production d'électricité du pays.</p> <p>Cela n'a pas fonctionné comme prévu. Aujourd'hui, les centrales ne fonctionnent qu'à la moitié de leur capacité totale de 9 600 mégawatts (MW) en raison de pannes, de défauts techniques, de retards dans l'achèvement des travaux et d'accidents. Et malgré l'inopérabilité des centrales, les coûts du projet ont été énormes, atteignant un total combiné de 300 milliards de rands d'ici 2019.</p> <p>Même avec les fortes augmentations de tarifs imposées aux clients, l'entreprise a du mal à faire face à ses coûts.</p> <p>En septembre dernier, M. Ramaphosa a annoncé que l'achèvement des deux centrales électriques coûterait 33 milliards de rands supplémentaires.</p> <p><strong>Des répercussions désastreuses</strong></p> <p>Il y a ensuite le coût des luttes de pouvoir qui se poursuivent en Afrique du Sud. J'ai mentionné certaines des répercussions négatives sur les entreprises, la criminalité et les tarifs de l'électricité. Mais ce n'est qu'une partie de l'histoire : Chaque panne a un effet d'entraînement dévastateur qui met les gens en danger.</p> <p>En Afrique du Sud, les pannes font pourrir les aliments et augmentent le risque d'insécurité alimentaire généralisée. Chaque jour, les délestages empêchent les agriculteurs d'arroser leurs cultures (les stations de pompage qui dépendent de l'électricité ne fonctionnent pas) et de nourrir leur bétail (une ferme, par exemple, a perdu 50 000 poulets de chair à la suite d'une panne du système de ventilation).</p> <p>Les pannes ont un impact sur les hôpitaux et les soins de santé pour les personnes handicapées et âgées. Les personnes qui dépendent de l'électricité pour leur équipement médical, comme les machines à oxygène, se retrouvent dans des situations qui mettent leur vie en danger.</p> <p>Notre rapport fournit un autre détail troublant : l'effet cumulatif des pannes sur ce que l'Afrique du Sud aurait pu réaliser. Depuis 2007, le load shedding a coûté à l'Afrique du Sud la somme astronomique de 1,5 milliard de rands, soit 2,4 milliards de rands par jour. Résultat : Chaque année depuis 2007, 1 à 1,3 % du PIB du pays a été amputé. Cela signifie que sans le load shedding, l'économie sud-africaine aurait pu être environ 17 % plus importante qu'elle ne l'est aujourd'hui.</p> <p>Je sais qu'il n'y a pas grand-chose à faire sur ce qui aurait pu être, mais j'espère que le fait d'affronter ces douloureuses vérités galvanisera les dirigeants sud-africains pour qu'ils placent le pays sur une nouvelle voie, une voie où le pays commencera à réaliser son plein potentiel.</p></div> LE « TRIBUNAL POUR L'UKRAINE » OU LA CHASSE AUX SORCIERES A L'OCCIDENTALE http://24haubenin.info/?LE-TRIBUNAL-POUR-L-UKRAINE-OU-LA-CHASSE-AUX-SORCIERES-A-L-OCCIDENTALE http://24haubenin.info/?LE-TRIBUNAL-POUR-L-UKRAINE-OU-LA-CHASSE-AUX-SORCIERES-A-L-OCCIDENTALE Sat, 18 Mar 2023 14:53:59 +0100 fr Judicaël ZOHOUN <p>Dès le déclenchement de l'opération militaire russe sur le territoire de l'Ukraine, le 24 février 2022, les institutions occidentales - non pas internationales comme aiment se dire les fonctionnaires occidentaux en ayant la prétention d'une représentativité mondiale, mais qu'occidentales - se soulèvent d'une manière particulièrement prompte et se rappellent, tout à coup, de l'importance et de la pertinence du droit pénal international. Ils se rappellent l'importance et la pertinence du droit pénal (...)</p> - <a href="http://24haubenin.info/?-Divers-" rel="directory">Opinion </a> <div class='rss_texte'><p>Dès le déclenchement de l'opération militaire russe sur le territoire de l'Ukraine, le 24 février 2022, les institutions occidentales - non pas internationales comme aiment se dire les fonctionnaires occidentaux en ayant la prétention d'une représentativité mondiale, mais qu'occidentales - se soulèvent d'une manière particulièrement prompte et se rappellent, tout à coup, de l'importance et de la pertinence du droit pénal international.</p> <p>Ils se rappellent l'importance et la pertinence du droit pénal international qui régit la poursuite des personnes responsables de crimes internationaux, en particulier des crimes d'agression, crimes de guerre et des crimes contre l'humanité qui restait dans les oubliettes et dont l'existence même paraissait discutable lors des guerres d'agression menées par les pays occidentaux et largement accompagnées de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.</p> <p>Ce droit est, enfin, mis sous les projecteurs bienveillants des administrateurs du « joli petit jardin entouré de hauts murs pour empêcher la jungle de l'envahir », selon l'expression tant poétique du responsable de la politique étrangère du « joli petit jardin ».</p> <p><strong>Les doubles standards</strong></p> <p>Dès le moment qu'un conflit armé ne fait pas partie de ceux lancés par un pays ou une coalition occidentale - une mobilisation des acteurs régionaux et internationaux totalement inédite, selon les déclarations mêmes des acteurs occidentaux, est entreprise dès les premiers jours de la campagne militaire de Russie.</p> <p>Une initiative dont l'ampleur est sans précédent dans l'histoire contemporaine, et ceci sans aucune préoccupation des voix d'indignation qui se lèvent de par le monde exigeant de savoir pourquoi lors d'agressions étatiques répétées de grandes ampleurs des dernières décennies commises par l'occident, strictement aucune mobilisation au niveau des institutions judiciaires dites internationales n'a eu lieu ou, plus exactement, a été étouffée à chaque fois par les puissances dominatrices.<br class='autobr' /> Le silence en guise de réponse est parfaitement placé, car on ne répond pas à des questions rhétoriques : les agresseurs, quand ce sont les pays occidentaux avec les Etats-Unis en tête, ne sont pas particulièrement motivés ni pour se trainer devant la justice internationale, ni pour y être condamné.</p> <p>La toute récente déclaration de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen dans le cadre du soi-disant examen par la Commission de la version de l'implication des États-Unis dans les explosions du Nord Stream : « …au cours de toutes les années d'existence de l'Amérique, pas un seul fait de violation du droit international ou d'actions hors du cadre du droit international n'a été établi et confirmé. La réputation irréprochable de l'État américain nous permet de ne pas envisager cette version » atteint des sommets inégalés de cynisme.</p> <p>Dès février 2022, les pays du monde non occidental, observant la flagrance des doubles standards appliqués d'une manière systématique par la communauté politico-militaire occidentale, s'éloignent d'une manière accélérée de cette dernière, constatant, à juste titre, qu'ils peuvent être les prochaines victimes du réveil du zèle occidental vis-à-vis du droit international.</p> <p><strong>Le futur vote de l'Assemblé générale de l'ONU en faveur d'un « tribunal » contre la Russie</strong></p> <p>A l'instar des Etats-Unis qui utilisent l'extraterritorialité du droit américain contre leurs concurrents en tant qu'arme de guerre économique - ce qui est totalement illégal selon le droit international, mais parfaitement légal et commode du point de vue de la législation américaine - le bloc atlantiste se penche sur la question de la création d'une structure judiciaire extraterritoriale.</p> <p>Une telle structure serait totalement illicite selon le droit international et ne représenterait qu'une faible minorité en terme de la population de la terre étant constitué que du bloc occidental et des pays se situant sous la domination politico-économique de ce dernier.</p> <p>Lors du futur vote qui ne peut être que consultatif de l'Assemblée générale de l'ONU à l'initiative du bloc occidental sur la création d'un tribunal contre la Russie, le score plus que médiocre vis-à-vis de la représentativité de la population mondiale est connu d'avance.<br class='autobr' /> Alors, c'est le nombre de pays qui l'approuveront qui sera mis en avant. Le nombre qui serait dû, notamment, à l'approbation par les Etats nains tels que San Marino, Kiribati, Luxembourg, Vanuatu, Monténégro, Antigua et Barbuda, Liechtenstein, Bahamas, Islande, Nauru, Andorre, Comores, Barbade, Fiji, Malte, Iles Marshall, Micronésie, Monaco, Monténégro, Palau, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Samoa, Lituanie, São Tomé-et-Príncipe, Tonga, Tuvalu, Estonie, Chypre, Djibouti, Lettonie et Trinité-et-Tobago. L'ensemble des votes de ces 33 pays mentionnés dont la population en commun ne représente, à titre d'exemple, même pas 10% de la population d'un seul pays tel que le Brésil, seront présentés par le bloc « atlantiste » en tant que « majorité » faisant partie du monde « libre et démocratique ».<br class='autobr' /> Les pays non occidentaux qui voteront contre la Russie seront uniquement ceux qui se trouvent sous la domination politico-économique partielle ou totale de l'occident. Comme exemple, la République Islamique des Comores - pays que je connais assez bien, étant, depuis plus de quinze ans, conseiller spécial d'un ancien ministre de l'Intérieur, ancien candidat à la présidence des Comores et président d'un parti politique de l'opposition. Un pays qui votera fort probablement en faveur de la création d'une Cour pour l'Ukraine, de plus que les Comores ont une bonne expérience dans le domaine : ils ont déjà créé par le passé une Cour spéciale permanente qui s'appelle Cour de la Sureté d'Etat - outil de la répression de l'opposition dans les mains de la dictature installée au pouvoir avec l'aide bienveillante de ses superviseurs occidentaux dans le cadre de leur politique néocoloniale.</p> <p>Les fondements « légaux » du tribunal contre la Russie ou un exercice de la démagogie hors la loi.</p> <p>Dans cette page, mon attention n'est ni de démontrer les éléments tant nombreux et indiscutables de la sélectivité toute particulière du camp occidental « atlantiste » vis-à-vis du choix des pays visés par leur indignation dit des « civilisés » face à la barbarie, ni de d'étaler leurs propres et nombreux crimes d'agressions, crimes de guerre et crimes contre l'humanités perpétrés par le monde d'une manière quasi discontinue durant les dernières décennies et restés totalement impunis, ni de commenter les preuves matérielles plus que discutable et les mises en scènes présumées entreprises par le pouvoir ukrainien sur le théâtre de guerre en Ukraine, ni même de pointer du doigt le refus général et silencieux de l'occident collectif à admettre et à prendre en considération non pas des dizaines, mais plus d'un millier de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité commis par les représentants de l'état ukrainien contre une partie de son propre peuple - crimes parfaitement documentés et répertoriés par les institutions judiciaires du Donbass.</p> <p>Mon intention présente n'est que de commenter sur le plan légal les fondements du futur tribunal international hypothétique contre la Russie.</p> <p>Le 20 et 21 octobre 2022, le Conseil Européen avait invité la Commission Européenne à étudier les options qui permettront « de faire en sorte que les responsables répondent pleinement de leurs actes ».</p> <p>Le 30 novembre 2022, la Commission Européenne propose la création d'un tribunal spécial soutenu par les Nations unies pour juger la Russie pour les « atrocités et crimes commis pendant la guerre en Ukraine ». La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen annonce : « Tout en continuant à soutenir la Cour pénale internationale, nous proposons de mettre en place un tribunal spécial, soutenu par les Nations unies, pour enquêter et poursuivre le crime d'agression de la Russie ».</p> <p>Le 9 décembre 2022, le Conseil de l'Europe adopte ces propositions et invite tous les États membres à permettre l'exercice d'un tribunal ayant une compétence universelle ou une compétence nationale, afin de « garantir le succès des enquêtes et des poursuites sur les crimes de guerre commis par la Russie en Ukraine ».</p> <p>Les déclarations du Conseil de l'Europe et de la Commission européenne ne sont que purement démagogiques.</p> <p>Car, d'une part,<br class='autobr' /> l'expression affirmative prémonitoire et l'ignorance flagrante du Conseil de l'Europe du principe de base de la jurisprudence en matière pénale qui est la présomption d'innocence, inscrite, aussi étonnant que cela peut paraitre dans le cas présent, dans l'article 6 de la Convention européenne des droits de l'homme et qui se fonde sur l'article 11 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de l'ONU - est un élément plus que parlant sur le fonctionnement et l'objectivité du prétendu futur « tribunal ».<br class='autobr' /> En ce qui concerne les garanties du « succès des enquêtes » - c'est déjà de l'acquis. Nulle importance s'il y aura des enquêtes sérieuses ou non : ceci est factuellement prouvé par les déclarations affirmatives contre la Russie avant même le commencement de l'étude des preuves. En vue de la spécificité du « tribunal » que le bloc occidental est en train d'envisager de mettre en place, il est totalement inconcevable que les « preuves » présentées puissent être irrecevables et classées sans suite. <br class='autobr' /> Le résultat d'un « procès » contre la Russie dans le cadre d'un tel « tribunal » est connu d'avance. Nul besoin ni de preuves, ni de juges, ni d'avocats : le verdict est déjà prononcé.</p> <p>D'autre part,<br class='autobr' /> unique possibilité de garantir le succès des poursuites sur « les crimes de guerre commis par la Russie en Ukraine » est la bonne volonté du système judiciaire de la Fédération de Russie à participer dans la mascarade politique de la chasse aux sorcières qui est en train d'être organisée par les institutions européennes qui n'ont aucune légitimité ni juridique, ni morale auprès de la Russie. Le futur verdict ne sera, bien évidemment, jamais appliqué en conséquence de l'illégitimité en termes de compétences juridiques de son émetteur aux yeux, tout au moins, de la justice de la Fédération de Russie.</p> <p>Il est important de noter que si tenir des discours accusatoires et des discours sur la création d'un nouveau « tribunal » de la part d'hommes politiques représentant le pouvoir « atlantiste » est parfaitement compréhensible et logique, vu la stratégie politique qu'ils représentent et les intérêts personnels dans la pérennisation des sièges qu'ils occupent, les entendre en écho de la part de nombreux prétendus experts, juristes et, surtout, universitaires et chercheurs occidentaux est déconcertant. Le déshonneur dans leur incapacité à surpasser la myopie analytique, l'incapacité de remonter aux véritables origines des faits et dans leurs tentatives maladroites de procurer un semblant de légalité à des démarches parfaitement illégales est flagrant.</p> <p>Techniquement, l'option la plus souvent évoquée pour la création d'une Cour pour juger la Russie consisterait en l'adoption d'une résolution par l'Assemblée générale des Nations unies, à la plus large majorité possible.</p> <p>Les « grands spécialistes » du droit international, qui ne sont pas dignes d'être mentionnés par leurs noms, mais qui se reconnaitront aisément dans ces lignes, affirment : même avec le véto de la Russie au Conseil de Sécurité pour la création d'un tribunal international contre elle, la solution pourrait être une résolution par l'Assemblée générale de l'ONU qui autoriserait les autorités ukrainiennes à travailler avec le Secrétaire général des Nations unies à l'élaboration d'un accord international qui établirait la future Cour, en fixerait le domaine de compétence et les règles de fonctionnement.</p> <p>Une telle incompétence professionnelle de la part de « spécialistes » connus et reconnus en droit international ne peut que laisser perplexe.</p> <p>Je ne peux que leur rappeler la réalité : même si les autorités ukrainiennes auront la possibilité de travailler avec le Secrétaire général des Nations unies à l'élaboration d'un accord international pour l'établissement d'un hypothétique futur tribunal, de telles actions n'auront jamais aucune valeur juridique au vu du droit international en vigueur et ne resteront que purement consultatives, symboliques et nullement exécutoires.</p> <p>D'autres illustres professionnels du droit se lancent dans des spéculations : « quelles difficultés la future Cour pourrait-elle rencontrer dans l'exercice de ses pouvoirs ? » et affirment que les obstacles sont hypothétiquement nombreux, mais surmontables.<br class='autobr' /> Ils trouvent la solution sur le principal problème consistant dans le principe nullum crimen sine lege, qui signifie qu'aucune incrimination, aucune peine ne peut exister, ni être prononcée sans avoir été prévue par un texte du droit déjà existant au moment de la réalisation d'un fait incriminé. La solution qu'ils présentent au futur non-lieu juridique est dans les modifications apportées au Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale à l'issue de la conférence de Kampala en 2010, et, notamment, l'insertion de l'article 8bis qui fixe la définition du crime d'agression et, donc, selon laquelle la Russie peut en être jugée.</p> <p>Sans avoir à rappeler aux illustres adeptes du droit sélectif que sont les porteurs de cette « solution », à titre d'exemple, que l'agression de la Syrie dès 2017 par la coalition occidentale sans la résolution du conseil de sécurité de l'ONU à cet égard constituait directement un crime d'agression, selon les points « a », « b », « c » et « d » du paragraphe « 2 » de l'article 8bis du Statut de Rome qu'ils mentionnent et dont les auteurs de ce crime - les USA, la France, le Royaume-Uni et le Canada - n'ont jamais été poursuivis en justice,<br class='autobr' /> je tiens à leur rappeler les 4 faits de la réalité qui leur échappent :</p> <p>1.<br class='autobr' /> Dans le cas du conflit armé non conventionnel qui a actuellement lieu en Ukraine, la définition « crime d'agression », ou une similaire, ne sera jamais agréée par une très grande majorité d'Etats dans le monde et ne disposera donc nullement d'une nature coutumière - ce qui est une condition sine qua non, considération faite, du principe de légalité.</p> <p>2.<br class='autobr' /> Le droit international pénal retient comme principe la nécessité de comparution de l'accusé devant son juge. Et il est connu d'avance qu'aucun des futurs accusés ne se présentera jamais devant un tel simulacre de tribunal.<br class='autobr' /> Nul besoin de commentaire sur la signification même d'un tel procès et sur l'équité du jugement in abstentia - en absence de l'accusé - qui aura lieu.</p> <p>3.<br class='autobr' /> Dans la grande volonté de la coalition occidentale de faire comparaitre le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine devant le « Tribunal pour l'Ukraine », les partisans de cette idée oublient ou, plus exactement, font l'effort de ne pas mettre en avant un obstacle juridique majeur : le droit international procure l'immunité absolue aux chefs d'Etat en exercice.<br class='autobr' /> Tout mandat d'arrêt émanant de quelque organe judiciaire que ce soit serait totalement illégal.</p> <p>4.Et, surtout : la Fédération de Russie ne fait pas partie des pays signataires du Statut de Rome. Ce statut n'a donc aucune valeur juridique vis-à-vis de la Russie et, de facto, inapplicable sous quelque forme que cela soit.<br class='autobr' /> De ce fait, d'une part, la Cour Pénale Internationale (CPI) gérée par ce statut est incompétente dans le domaine et, d'autre part, le nouveau hypothétique « Tribunal pour l'Ukraine » ne peut ni utiliser le statut de Rome qui n'est pas le sien, ni être compétent vis-à-vis de la Russie, exactement au même titre et pour les même raisons juridiques que la CPI.</p> <p>Dans le cadre du droit international un tribunal contre la Russie n'aura aucune légitimité juridique.</p> <p>Néanmoins, ses préconisateurs défendent l'idée que dans le cas de la création d'une telle structure la participation et l'approbation de la Russie ne seront pas requise, au même titre que l'approbation de l'Allemagne n'a pas été requise lors du procès de Nuremberg en 1945-46, ni celle du Japon, lors du procès de Tokyo en 1948.</p> <p>De ce point de vue, l'ignorance et le ridicule contradictoire des auteurs de l'initiative d'un « Tribunal pour l'Ukraine » sont d'une profondeur abyssale.</p> <p>D'une part,<br class='autobr' /> l'idée de juger le président russe à l'instar du tribunal de Nuremberg est totalement farfelue : il a été possible de juger les fonctionnaires allemands en 1945-1946 qu'à la suite de la perte de leur immunité individuelle. Et cela n'a été dû uniquement au fait que le Conseil de contrôle allié était le gouvernement de l'Allemagne. C'est en tant que gouvernement de l'Allemagne, qu'il a levé l'immunité de ses fonctionnaires. Une procédure inimaginable, bien évidemment, de part du gouvernement de la Fédération de Russie vis-à-vis de son président.<br class='autobr' /> Ceci est sans même rappeler aux ignorant un autre fait : celons la législation russe, le chef de l'état est le bénéficiaire de l'immunité personnelle non seulement durant le délai de son mandat, mais à vie.</p> <p>D'autre part,<br class='autobr' /> si la participation et l'approbation de la Russie ne sont pas requises dans le cadre de la création d'une telle nouvelle institution judiciaire internationale, alors, nul besoin de la créer. Il suffit d'utiliser la structure déjà existante de la CPI, dont, comme mentionné précédemment, la Russie n'est ni signataire, ni participante. Si même les défenseurs de l'idée de la création d'un « Tribunal pour l'Ukraine » reconnaissent que la CPI est incompétente dans le cas de l'Ukraine, en quoi la nouvelle institution à créer en serait davantage ?</p> <p>La réponse à cette question est illégale du point de vue du droit international, mais très simple est parfaitement pragmatique : les États parties au Statut de Rome et donc à la CPI sont en nombre de 123, dont la majorité n'est certainement pas favorable à des agitations du camp occidental face à la Russie. Il est donc nécessaire pour ce dernier de créer un nouveau « club » en comité plus restreint qui exclura les pays-participants pro-russes auprès de la Cour Pénale Internationale, tels que le Brésil, l'Afrique du Sud, la Croatie, le Venezuela et tant d'autres.</p> <p><strong>La bonne volonté de la Fédération de Russie</strong></p> <p>Néanmoins, je crois à la bonne volonté de la Fédération de Russie de trouver un consensus avec l'occident collectif au niveau du jugement des événements en Ukraine.</p> <p>Dès le moment que les pays occidentaux - auteurs des crimes d'agression, crimes de guerre et des massacres de masse des populations civiles, les Etats-Unis d'Amérique et le Royaume-Uni en tête de liste, seront traduits en justice, jugés et condamnés ne serait-ce que pour les derniers sur la longue liste, dont on peut mentionner ceux de l'Irak en 1990-2022, de la Serbie en 1999, de la Libye en 2011, de l'Afghanistan en 2014-2022 et de la Syrie en 2014-2022 - je crois très sincèrement que la Fédération de Russie sera parfaitement disposée à participer à un Tribunal International pour juger les événements en Ukraine et pourra même y apporter une contribution considérable en y amenant plus de 1300 dossiers d'instructions accumulés sur les crimes de guerre et crimes contre l'humanité perpétrés par les représentants du régime de Kiev contre le peuple ukrainien depuis le déclenchement en 2014 de la guerre en cours.</p> <p> <strong>Oleg Nesterenko<br class='autobr' /> Président du Centre de Commerce et d'Industrie Européen,<br class='autobr' /> Ancien professeur auprès des masters des Grandes Ecoles de Commerce de Paris</strong></p></div> Démographie et Femme au Bénin http://24haubenin.info/?Demographie-et-Femme-au-Benin http://24haubenin.info/?Demographie-et-Femme-au-Benin Sat, 18 Mar 2023 00:00:00 +0100 fr Judicaël ZOHOUN <p>(Par Roger Gbégnonvi) ​Le 5 mars 2023, au cours d'une interview sur la chaîne de télévision LCI, parlant de la démographie en Afrique, le Président Patrice Talon déclare : « Nous sommes confrontés aujourd'hui à un drame. Le taux de croissance de la démographie est trop élevé […] Il faut impérativement contrôler ce taux de progression de la démographie, donc contrôler les naissances […], sinon l'Afrique se portera très mal. » A ces mots, fébrilité angoissée dans le Landerneau béninois où, privés des lumières (...)</p> - <a href="http://24haubenin.info/?-Divers-" rel="directory">Opinion </a> <div class='rss_texte'><p>(Par Roger Gbégnonvi)</p> <p>​Le 5 mars 2023, au cours d'une interview sur la chaîne de télévision LCI, parlant de la démographie en Afrique, le Président Patrice Talon déclare : « Nous sommes confrontés aujourd'hui à un drame. Le taux de croissance de la démographie est trop élevé […] Il faut impérativement contrôler ce taux de progression de la démographie, donc contrôler les naissances […], sinon l'Afrique se portera très mal. » A ces mots, fébrilité angoissée dans le Landerneau béninois où, privés des lumières de l'histoire et de la sociologie, nombreuses gens vivent encore dans l'ombre ancestrale et empirique du tout quantitatif qui s'énonce en matière de natalité : « La progéniture est tout bénéfice » ou « Quand la femme n'en a pas sur les genoux, elle doit en avoir dans le ventre ». Et le mâle, aux commandes, est plutôt d'avis que la femme, jusqu'á sa ménopause, soit chargée sans arrêt aux deux endroits à la fois. Le regard fixé sur le tout quantitatif, le Béninois et la Béninoise ne voient pas les dégâts engendrés contre eux par le non contrôle des naissances, dégâts qui s'expriment du seul mot de RÉDUCTION.<br class='autobr' /> ​Réduction d'abord de l'espace humain vital. La population en croissance détruit forêts et brousses pour occuper la place, s'en va jusqu'à squatter marais et marécages. Et ce sont des terres cultivables perdues. Demeurée stable, la fertilité des rivières et des mers ne satisfait plus en ressources halieutiques la population en croissance. Pas assez et pas bien nourrie, la population en croissance se rabat sur des expédients alimentaires, succédanés pour faire quantité et qui, dévitalisés, sont vecteurs de maladies inconnues. La réduction écologique engendrée par la démographie non maîtrisée porte en soi moult détériorations dont l'une des plus graves est la médiocrité de la prise en charge de la génération montante. Une jeunesse pas assez et pas bien éduquée et formée annonce le désastre et non l'avenir radieux de la nation. L'Etat chinois l'a compris. Totalitaire et autoritaire, il a d'abord imposé un enfant par couple, puis a toléré le seuil de deux à ne pas dépasser. C'est afin de pouvoir jouer au mieux, aujourd'hui et demain, son rôle de garant de tous les besoins matériels du citoyen chinois.<br class='autobr' /> ​Mais la réduction qui met l'humanité sur la pente la plus dangereuse est la réduction de la femme humiliée par « notre société [qui] n'est pas humaine, mais masculine » selon Ibsen. Tous les livres-phares de l'humanité disent la femme servante de l'homme et la chargent de tous les fardeaux dont celui des réductions engendrées par une natalité effrénée. De 1933 à 2004, le Dahomey-Bénin a vécu sous le régime matrimonial du Coutumier du Dahomey, promulgué en 1931 par le législateur sur la base des coutumes des ethnies de la colonie. Ce compendium vibre de la même ardeur réductrice de la femme que tous les livres-phares. Son article 127 stipule : « La femme n'a aucun pouvoir juridique […] Elle fait partie des biens de l'homme et de son héritage. » Femme-objet attestée par l'article 162 : « La femme, après la mort de son mari, est généralement héritée. Elle épouse l'héritier naturel de son mari… » Femme-marchandise attestée par la langue quotidienne au sud du Bénin, où la jeune fille nubile est dite « diovi », « enfant à échanger ». Sur ces brisées, en 2004, le projet du Code des personnes et de la famille a intégré le droit pour l'homme d'être polygame. Il aura fallu la belle résistance des Béninoises de lumière pour que soit retirée de ce code voulu de progrès l'ombre ancestrale et empirique de la femme-objet-marchandise disponible en quantité pour le mâle.<br class='autobr' /> ​Patrice Talon a surpris sur LCI parce qu'on n'a pas compris que le monde va vers le tout quantitatif et y va à vive allure poussé par le mâle qui ne respecte pas l'autre moitié de l'humanité (un peu plus !) Ayant chargé la femme de tout le poids, utile et inutile, de l'hirsute démographie, il la méprise de surcroît au point qu'aujourd'hui on parle de féminicide : réduite et détruite, la femme meurt du fait du mâle. Hommes et femmes doivent donc s'ouvrir, partout où c'est nécessaire, à une rationalisation des naissances pour le meilleur de l'humanité.</p></div> De l'Elysée à San Diego, le Contrat du Siècle file à l'anglaise... http://24haubenin.info/?De-l-Elysee-a-San-Diego-le-Contrat-du-Siecle-file-a-l-anglaise http://24haubenin.info/?De-l-Elysee-a-San-Diego-le-Contrat-du-Siecle-file-a-l-anglaise Thu, 16 Mar 2023 21:00:00 +0100 fr Judicaël ZOHOUN <p>Fuir discrètement, filer en douce... ou alors « prendre congé à la française » (take a French leave) ? Moins de quarante-huit heures après la tenue du sommet franco-britannique, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a aussitôt rejoint le port de San Diego. Au pays de Shakespeare, il faut savoir retenir quelques règles de « mise en scène » : les anglais sont toujours souriants, accueillants mais au fond pas très sincères. En épousant sa prof de théâtre, le président français Emmanuel Macron est sans (...)</p> - <a href="http://24haubenin.info/?-Divers-" rel="directory">Opinion </a> <img src='http://24haubenin.info/local/cache-vignettes/L150xH100/e936210f-1f8d-44d6-9f3f-19c6f8435a8d-69b32.jpg?1679683750' class='spip_logo spip_logo_right' width='150' height='100' alt="" /> <div class='rss_texte'><p>Fuir discrètement, filer en douce... ou alors « prendre congé à la française » (take a French leave) ? Moins de quarante-huit heures après la tenue du sommet franco-britannique, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a aussitôt rejoint le port de San Diego. Au pays de Shakespeare, il faut savoir retenir quelques règles de « mise en scène » : les anglais sont toujours souriants, accueillants mais au fond pas très sincères. En épousant sa prof de théâtre, le président français Emmanuel Macron est sans doute resté fasciné par ces formes de gesticulation plutôt que par l'action politique. Pendant ce temps préférablement désireux d'innovation transmanche inassouvie que de théâtralisation, les innovateurs et industriels français s'impatientent car dix années de diplomatie molle, verbeuse, adepte de la politique de l'autruche, commencent à faire des dégâts. Depuis 2012, rien n'a été accompli pour injecter du management dans la tradition administrative française.<br class='autobr' /> Aucune transformation d'ampleur n'a été engagée au Quai d'Orsay par Jean-Yves Le Drian, bien au contraire. Ses propos de colloque sur le « Grand 21eme Siècle Maritime » prêtent à sourire depuis la grande plénière du Breizh Lab des progressistes bretons, club de réflexion très convenu réuni à Brest (après un long hiatus) le 18 mars 2023 au Plateau des Capucins. Notons que sa successeure Catherine Colonna n'a pas non plus brillé lorsqu'elle était ambassadrice de France au Royaume-Uni (de septembre 2019 à mai 2022) en plein Brexit. A Londres, le plus dur est de se faire accepter dans les clubs ; il y a certains codes non écrits pour être introduit dans les grands milieux d'affaires. Le défi, pourtant, mérite d'être relevé. Car Londres est le laboratoire des identités régionales françaises conquérantes.<br class='autobr' /> Chaque année, les corses de Londres célèbrent la mémoire de l'amiral et philosophe corse des Lumières, Pasquale Paoli, à l'abbaye de Westminster, où un buste lui est consacré. « Alsatia », dans le quartier de Farringdon, célèbre et redoutée au XVIIème siècle, rappelle le repaire des exilés alsaciens, passés de l'Est vers l'Ouest, pendant la Guerre de Trente Ans et les désordres engendrées par les traités de Westphalie. Récemment, une pétition circulait auprès de Sadiq Khan, maire de Londres, pour ériger un monument breton en faveur de La Bourdonnais, célèbre joueur breton d'échecs qui mit sur la place publique ce jeu oriental né aux Indes. Force est de constater que la diplomatie française reste très éloignée de ce capital humain, intellectuel et technologique à faire fructifier.<br class='autobr' /> Une nouvelle flotte de sous-marins sera construite par le Royaume-Uni et l'Australie sur la base de la conception des sous-marins à propulsion nucléaire du Royaume-Uni. Les sous-marins britanniques seront opérationnels d'ici la fin des années 2030 à la suite d'un projet de construction trilatéral massif qui créera des milliers d'emplois au Royaume-Uni.<br class='autobr' /> Prochaine étape du projet de sous-marin AUKUS annoncée par le Premier ministre britannique, le Premier ministre australien Albanese et le président américain Biden à San Diego. La première génération de sous-marins nucléaires AUKUS sera construite au Royaume-Uni et en Australie, sur la base de la conception de sous-marins de pointe du Royaume-Uni, a annoncé le Premier ministre britannique aux côtés des dirigeants australien et américain.<br class='autobr' /> En septembre 2021, le Royaume-Uni, l'Australie et les États-Unis d'Amérique ont annoncé une initiative trilatérale historique visant à aider l'Australie à acquérir un sous-marin nucléaire à armement conventionnel ou « SSN » - un partenariat connu sous le nom d'AUKUS.<br class='autobr' /> Après une période de cadrage de 18 mois pour établir la voie optimale vers l'acquisition de cette capacité par l'Australie, un modèle a été choisi sur la base de la conception de pointe du Royaume-Uni et intégrant la technologie sous-marine américaine de pointe. L'Australie et le Royaume-Uni construiront tous deux de nouveaux sous-marins selon cette conception, connus sous le nom de « SSN-AUKUS », la construction des sous-marins britanniques se déroulant principalement à Barrow-in- Furness.<br class='autobr' /> L'Australie travaillera au cours de la prochaine décennie pour développer sa base industrielle de sous- marins et construira ses sous-marins en Australie-Méridionale avec certains composants fabriqués au Royaume-Uni.<br class='autobr' /> Les premiers sous-marins britanniques construits selon cette conception seront livrés à la fin des années 2030 pour remplacer les navires actuels de la classe Astute, et les premiers sous-marins australiens suivront au début des années 2040.<br class='autobr' /> Les sous-marins SSN-AUKUS seront les sous-marins d'attaque les plus grands, les plus avancés et les plus puissants jamais exploités par la Royal Navy, combinant des capteurs, une conception et des armes de pointe dans un seul navire.<br class='autobr' /> Cette entreprise multilatérale massive créera des milliers d'emplois au Royaume-Uni dans les décennies à venir, en s'appuyant sur plus de 60 ans d'expertise britannique dans la conception, la construction et l'exploitation de sous-marins à propulsion nucléaire.<br class='autobr' /> En tant que siège de la construction de sous-marins britanniques, la plupart de ces emplois seront concentrés à Barrow-in-Furness avec d'autres rôles créés ailleurs le long de la chaîne d'approvisionnement, y compris à Derby. Le choix d'une conception de sous-marin interopérable permettra à la Royal Navy, avec ses homologues australiens et américains, de travailler ensemble pour faire face aux menaces communes et dissuader les agressions. Cela inclut dans l'Indo-Pacifique où la mise à jour de l'examen intégré du Royaume-Uni, publié il y a quelques jours, a confirmé l'importance d'un engagement accru dans cette région fébrile. La stratégie confirme le « basculement » indo- pacifique en tant que pilier permanent de la politique internationale du Royaume-Uni.<br class='autobr' /> Les sous-marins britanniques SSN-AUKUS aideront également à maintenir un engagement à défendre la région euro-atlantique, en ajoutant le travail effectué par le biais de l'OTAN en tant que grand contributeur européen de l'alliance.<br class='autobr' /> Le Premier ministre britannique a déclaré : « Le partenariat AUKUS et les sous-marins que nous construisons dans les chantiers navals britanniques sont une démonstration tangible de notre engagement envers la sécurité mondiale. »<br class='autobr' /> « Ce partenariat a été fondé sur le fondement de nos valeurs communes et de notre volonté résolue de maintenir la stabilité dans l'Indo-Pacifique et au-delà. Et je suis extrêmement heureux que les plans que nous avons annoncés aujourd'hui permettront à l'expertise britannique pionnière en matière de conception de protéger notre peuple et nos alliés pour les générations à venir. »<br class='autobr' /> Le Premier ministre britannique a annoncé lundi 13 mars 2023 qu'un montant supplémentaire de 5 milliards de livres sterling sera fourni au ministère de la Défense au cours des deux prochaines années, qui sera dépensé dans un certain nombre de domaines, notamment la modernisation de l'entreprise nucléaire britannique et le financement de la prochaine phase du sous-marin AUKUS. programme. Cela sera suivi d'un financement soutenu au cours de la prochaine décennie pour soutenir le programme SSN-AUKUS et s'appuiera sur les 2 milliards de livres sterling investis l'année dernière dans notre programme de sous-marins de classe Dreadnought. La construction des sous-marins britanniques SNN- AUKUS commencera vers la fin de cette décennie. Les décisions concernant le nombre de sous-marins dont le Royaume-Uni a besoin seront prises dans les années à venir, en fonction de l'image de la menace stratégique à l'époque. Les sous-marins britanniques SSN-AUKUS seront construits par BAE</p> <p>Systems et Rolls-Royce. Une fois opérationnels, les nouveaux sous-marins britanniques SSN-AUKUS remplaceront les sous-marins actuels de la classe Astute.<br class='autobr' /> Le secrétaire à la Défense britannique a déclaré : « Il s'agit d'un pas en avant significatif pour nos trois nations alors que nous travaillons ensemble pour contribuer à la sécurité dans l'Indo-Pacifique et dans le monde.<br class='autobr' /> "Soutenant des milliers d'emplois à travers le Royaume-Uni, dont beaucoup dans le nord-ouest de l'Angleterre, cette entreprise stimulera la prospérité dans tout notre pays et montrera les prouesses de l'industrie britannique à nos alliés et partenaires. »<br class='autobr' /> Pour livrer les nouveaux sous-marins le plus tôt possible, le personnel de la Royal Australian Navy sera intégré à la Royal Navy et à la US Navy, et - sous réserve des arrangements nécessaires - dans les bases industrielles de sous-marins britanniques et américaines, d'ici la fin de cette année. Ce processus accélérera la formation du personnel australien nécessaire à l'exploitation d'une flotte de sous-marins.<br class='autobr' /> Les sous-marins américains augmenteront également les visites portuaires en Australie à partir de cette année, le Royaume-Uni augmentant les visites à partir de 2026. Les SSN britanniques et américains effectueront des déploiements à plus long terme en Australie dès 2027 pour accélérer le développement de la main-d'œuvre, des infrastructures et du système de réglementation australiens. Dans le cadre de l'accord, pour répondre au besoin de l'Australie d'un sous-marin à propulsion nucléaire jusqu'à ce que le SSN-AUKUS soit opérationnel, les États-Unis ont l'intention de vendre à l'Australie un certain nombre de sous-marins de la classe Virginia dans les années 2030.</p> <p>Kevin LOGNONÉ</p></div> ET POUR PLEUREUR ? http://24haubenin.info/?ET-POUR-PLEUREUR http://24haubenin.info/?ET-POUR-PLEUREUR Thu, 16 Mar 2023 04:00:00 +0100 fr Judicaël ZOHOUN <p>On vous l'avait bien dit, mon Neveu Patou dirige un pays de pagailleurs avec des pagailleurs partout ! Sinon pour ceux parmi vous qui ne le saviez pas encore, il y a désormais, ouverte quelque part vers Ouidah, une Haute Ecole des funérailles, dénommée Institut Béninois de Formation des Professionnels du Funéraire. Pour seulement 1,350 million, vous-même ou vos enfants, en trois ans d'étude, pouvez devenir Directeur de Cimetière, et le très prestigieux métier de Conseiller funéraire ne coûte que 1,05 (...)</p> - <a href="http://24haubenin.info/?-Divers-" rel="directory">Opinion </a> <img src='http://24haubenin.info/local/cache-vignettes/L150xH77/b00f2aa5-aeab-4d82-83bd-47e3a812fa44-3e8ba.jpg?1679683750' class='spip_logo spip_logo_right' width='150' height='77' alt="" /> <div class='rss_texte'><p>On vous l'avait bien dit, mon Neveu Patou dirige un pays de pagailleurs avec des pagailleurs partout ! Sinon pour ceux parmi vous qui ne le saviez pas encore, il y a désormais, ouverte quelque part vers Ouidah, une Haute Ecole des funérailles, dénommée Institut Béninois de Formation des Professionnels du Funéraire.<br class='autobr' /> Pour seulement 1,350 million, vous-même ou vos enfants, en trois ans d'étude, pouvez devenir Directeur de Cimetière, et le très prestigieux métier de Conseiller funéraire ne coûte que 1,05 million la formation en trois ans. Mais si vous manquez d'ambition et voulez juste devenir porteur de cercueil, en un an de formation avec une modique scolarité de 50 mil vous êtes diplômé, et si c'est pour embrasser la pelle, le métier un peu au-dessus de creuseur de tombe au cimetière, il ne vous en coutera que 100 mil de scolarité en une année de formation...Et certainement que bientôt il y aura aussi une filière de formation pour les annonceurs de décès et surtout les pleureurs ...<br class='autobr' /> Et vous autres mes Neveux et Nièces, qui ricanez en oubliant qu'il n'y a pas de sot diplôme, et que l'heure de la formation professionnelle a sonné partout, vous êtes tous des pagailleurs !<br class='autobr' /> Votre Oncle AGBAYA</p></div> Et si l'Afrique échangeait avec les quatre Chines ? http://24haubenin.info/?Et-si-l-Afrique-echangeait-avec-les-quatre-Chines http://24haubenin.info/?Et-si-l-Afrique-echangeait-avec-les-quatre-Chines Wed, 15 Mar 2023 19:00:00 +0100 fr Judicaël ZOHOUN <p>Officiellement, les relations diplomatiques se concentrent autour de l'influence de Pékin. Mais officieusement, le continent africain peut s'appuyer sur quatre pôles : Taïwan, Macao, Hong-Kong et la Chine continentale pour explorer de nouvelles capacités partenariales, managériales et d'innovation pour son développement. Passage en revue des stratégies d'influence à développer pour chacun de ces pôles. Commençons par le moins connu : Macao qui souhaite clairement se positionner comme une plateforme (...)</p> - <a href="http://24haubenin.info/?-Divers-" rel="directory">Opinion </a> <img src='http://24haubenin.info/local/cache-vignettes/L150xH113/88a30637-3ef4-493c-9e0a-e06dd5606425-bcf31.jpg?1679683750' class='spip_logo spip_logo_right' width='150' height='113' alt="" /> <div class='rss_texte'><p>Officiellement, les relations diplomatiques se concentrent autour de l'influence de Pékin. Mais officieusement, le continent africain peut s'appuyer sur quatre pôles : Taïwan, Macao, Hong-Kong et la Chine continentale pour explorer de nouvelles capacités partenariales, managériales et d'innovation pour son développement. Passage en revue des stratégies d'influence à développer pour chacun de ces pôles.<br class='autobr' /> Commençons par le moins connu : Macao qui souhaite clairement se positionner comme une plateforme d'innovation et d'échanges entre les pays lusophones comme le Brésil, l'Afrique du Mozambique à l'Angola et la Chine, depuis l'ouverture d'un Macao Startup and Innovation Center en 2017 et du développement du Macao Science Center dont l'architecture rappelle les découvertes astronomiques chinoises et leur relation avec l'océan.<br class='autobr' /> Chaque année, des start-ups brésiliennes et portugaises dominent le concours d'innovation et d'entrepreneuriat de Macao (Macau Innovation and Entrepreneurship Competition). Ce concours, organisé par le Bureau du développement économique et technologique (DSEDT) de Macao vise à "intensifier la coopération" avec les pays lusophones dans les domaines de "l'innovation scientifique et technologique", selon Macao News.<br class='autobr' /> En 2021, un projet de Biosolvit, une société brésilienne de biotechnologie spécialisée dans la protection de l'environnement, a remporté le premier prix, d'une valeur de 100 000 MOP (12 500 USD). En deuxième et troisième places, tous deux originaires d'Aveiro au Portugal, se trouvaient les projets de Nu-Rise, une start-up de radiothérapie, et de Ryapurtech, un spécialiste de la biopharmacie. Ils ont reçu des prix de 80 000 MOP (10 000 USD) et 50 000 MOP (6 250 USD), respectivement. Deux autres distinctions ont également été décernées, à la fois à des entreprises brésiliennes, pour un montant de 30 000 MOP, au projet Bioo (« Award for the Greatest Development Potential in the Greater Bay Area ») et au projet Pocket Clinic, qui développe des solutions de santé pour diabétiques (« Prix de la valorisation scientifique et technologique »).<br class='autobr' /> Avec ce concours, le DSEDT espère « explorer des projets scientifiques et technologiques plus innovants du Brésil au Portugal », « les aider à s'installer à Macao » et permettre « l'expansion de leurs affaires à l'intérieur de la Chine ». En plus des prix en espèces, les entreprises gagnantes ont pu visiter la région de la Grande Baie et se connecter avec des institutions d'investissement et de financement et des incubateurs en Chine continentale et à Macao.<br class='autobr' /> A chaque édition, ce concours a attiré 20 projets concurrents, recommandés par huit incubateurs et établissements d'enseignement supérieur au Portugal et au Brésil. Organisé par le DSEDT, en collaboration avec le Macao Young Entrepreneur Incubation Centre, Bank of China et Parafuturo de Macao, ce concours-tremplin vise également à contribuer à la diversification de l'économie du territoire, fortement dépendante du jeu des casinos et du tourisme.<br class='autobr' /> Vu de Hong-Kong, Si Macao est la Lisbonne d'Orient, en Chine continentale Qingdao est sans doute le Brest ou le San Diego de l'Orient avec son pôle océanographique au cœur d'une province stratégique pour la Chine de demain et jumelée avec la Bretagne : le Shandong. Son gouverneur dirige une province de 97 millions d'habitants. C'est aussi un banquier et il était un candidat sérieux à la vice-présidence de la Chine dans la transition 2018-2019.<br class='autobr' /> Le prochain Ocean Hackaton pourrait œuvrer au rapprochement de Brest, porte d'entrée du Ponant avec un partenaire chinois (Qingdao ?) qui en serait la porte arrière. La relation de jumelage Brest Qingdao est active sur le plan scientifique et technologique...</p> <p>La data des océans peut certainement jouer un rôle de coopération-tremplin vers l'Afrique en relation avec des ports européens comme Nantes ou Brest avec son Campus mondial de la Mer, son pôle MORESPACE, l'écosystème FrenchTech etc... à l'heure où les portes maritimes de la Chine se lancent à la conquête de nouveaux relais de croissance. L'exemple de Hong-Kong est très intéressant à ce titre. Plusieurs relais de croissance sont en train d'être explorés, développés et renforcés par le Port au Parfum : <br /><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Les Fintechs et l'innovation <br /><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> La Route maritime de la soie du 21ième siècle <br /><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> La finance "verte" <br /><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Hong Kong 2030+, un gigantesque plan d'aménagement du territoire qui entend exploiter la data de sa baie millénaire<br class='autobr' /> Systèmes d'autoproduction d'énergie, de nourriture, ou permaculture, des initiatives low-tech portées par des innovateurs Taiwanais peuvent aussi apporter en Afrique des solutions simples pour un quotidien durable. L'occasion d'écrire une nouvelle histoire de la présence des quatre Chine « de la terre jaune au fleuve bleu », au moment où se sont clôturés les travaux du One Forest Summit à Libreville (Gabon) pour valoriser le rôle des puits de carbone forestiers face au dérèglement climatique. Le puits forestier africain est un des plus importants au monde avec l'une des principales forêts primaires du monde (3.6 millions de kilomètres carrés).<br class='autobr' /> A Taiwan, les compétences de la française Claire Mauquié ont été très appréciées en qualité de "Sustainable Life Designer" pour expérimenter des "Food Forests" en ville, sur des espaces publics, avec participation citoyenne, en coopération avec les gouvernements locaux et avec le support de financements d'entreprises privées pour les mener à bien. Elle a travaillé sur le design des food forest, mais elle a aussi mené aussi des activités de fabrication de sol avec des déchets, de boissons fermentées à partir des produits de la food forest, de dentifrice naturel, etc. Elle a commencé le projet "Ferment the city" à Taipei avec quelques autres personnes. Il s'agissait de trouver des réutilisations à certains déchets de la ville à travers les processus de fermentation organique et sociale. Par exemple : réutiliser le sous-produit de fabrication de lait de soja (l'okara) pour fabriquer du tempeh, transformer les déchets plastiques en objets utiles, le tout en impliquant le population locale pour créer du lien social.<br class='autobr' /> Le centenaire de la mort de l'explorateur et intellectuel breton, Victor Segalen a été célébré au printemps 2019. Du lycée français de Hong-Kong aux universités de Brest (sa ville natale) et Bordeaux qui portent son nom, ce marin conquérant et bienveillant a inspiré un esprit d'aventure aux générations futures. Le 8 janvier 2018, Emmanuel Macron lui rendait hommage dans son discours à Xi'an : "... comme un voisin Victor Segalen, venu chercher en Chine les briques et les tuiles de sa poésie et découvrant ici-même, à Xi'an, l'odeur fade et riche des siècles enfouis."<br class='autobr' /> Dans cette région où se sont bâties des villes grâce à l'invention de l'agriculture, dans le bassin du fleuve Bleu, avec le début de la domestication du riz, le XXIème siècle met de nouveau en mouvement l'Afrique et l'Asie dans un rôle de laboratoire où pourraient s'illustrer l'expérience et l'aptitude des innovateurs à répondre aux grands défis du monde (innovation alimentaire, smart cities, diplomatique climatique...).<br class='autobr' /> A noter qu'en Asie, les meilleurs influenceurs ne sont pas les mêmes qu'en Afrique ou en Europe ! En effet, si en Occident, les experts des réseaux sociaux drainent les foules ; En Chine, ce sont les</p> <p>agriculteurs qui font du clic ! Dorénavant, sur les sites e-commerce comme Taobao, du géant Alibaba, tout le monde a la possibilité d'être influenceur, et c'est le cas de bon nombre d'agriculteurs. Il faut dire que les internautes asiatiques sont friands de ce genre de contenus, notamment pour comprendre d'où viennent leurs produits, comment ils sont fabriqués et qui les fabrique. SOPEXA (grande agence de promotion des produits agroalimentaires régionaux et de l'art de vivre à la française) a réalisé des travaux de recherche sur le sujet.<br class='autobr' /> Les fermiers ont donc tout intérêt à développer de nouvelles compétences et savoir animer une chaîne en continu. C'est le cas de Liu Mama, une agricultrice de la région de Dongbei, dans le nord de la Chine, qui rencontre un succès démesuré et fait fortune depuis quelques années grâce à ces courtes vidéos. Des contenus faits main, qui attirent de plus en plus de chinois en quête de retour aux sources.<br class='autobr' /> Ainsi, les consommateurs asiatiques affichent ainsi une nouvelle frénésie sur leur terrain de jeu de prédilection : les réseaux sociaux. Une tendance qui tend à profiter aux produits et savoir-faire importés à condition de réussir à s'adapter aux us et coutumes du marché.</p> <p>Kevin LOGNONÉ</p></div> YouScribe, partenaire officiel de la deuxième édition du Salon du Livre Africain de Paris http://24haubenin.info/?YouScribe-partenaire-officiel-de-la-deuxieme-edition-du-Salon-du-Livre-Africain http://24haubenin.info/?YouScribe-partenaire-officiel-de-la-deuxieme-edition-du-Salon-du-Livre-Africain Tue, 14 Mar 2023 18:30:00 +0100 fr Judicaël ZOHOUN <p>YouScribe, la plus grande bibliothèque numérique francophone avec plus d'un million d'abonnés, participe au Salon du Livre Africain de Paris, le plus grand évènement dédié à la littérature africaine qui se tiendra du 17 au 19 mars dans la capitale française. Dans le cadre de cette haute rencontre littéraire, qui réunira plus de 200 auteurs et 60 éditeurs venus d'Afrique, d'Europe et du monde entier, YouScribe prévoit une programmation riche et diversifiée. <br class='autobr' /> La première journée de cette deuxième édition du (...)</p> - <a href="http://24haubenin.info/?-Divers-" rel="directory">Opinion </a> <img src='http://24haubenin.info/local/cache-vignettes/L150xH72/5a2f491c-77e4-40ce-bfe8-080f2e530ef9-5de94.jpg?1679683750' class='spip_logo spip_logo_right' width='150' height='72' alt="" /> <div class='rss_texte'><p>YouScribe, la plus grande bibliothèque numérique francophone avec plus d'un million d'abonnés, participe au Salon du Livre Africain de Paris, le plus grand évènement dédié à la littérature africaine qui se tiendra du 17 au 19 mars dans la capitale française. Dans le cadre de cette haute rencontre littéraire, qui réunira plus de 200 auteurs et 60 éditeurs venus d'Afrique, d'Europe et du monde entier, YouScribe prévoit une programmation riche et diversifiée.</p> <p>La première journée de cette deuxième édition du Salon sera consacrée aux professionnels de l'édition. Auteurs, éditeurs, mécènes, partenaires institutionnels et journalistes se retrouveront pour échanger autours de différentes conférences. Anne Sophie Steinlein, Directrice des opérations de YouScribe, participera ainsi à la table ronde portant sur la thématique des « plateformes de streaming et livre numérique : les nouvelles tendances de consommation et de lecture en Afrique ». A cette occasion, YouScribe reviendra sur son Baromètre des lectures. Cette étude pose notamment le constat que les livres numériques sont la principale catégorie de lecture avec 70 % du total des lectures de la plateforme. Les livres audio et les bandes dessinées représentent respectivement environ 10,8 % et 11,2 % des lectures, suivis par la presse, avec 7 %. Pour échanger autour de la thématique, plusieurs représentants du secteur du livre seront autour de la table Xavier Pryen, directeur de l'Harmattan, Dramane Boare, directeur des Classiques ivoiriens et Sami Mokaddem, auteur et éditeur de Pop Libris et de la plateforme de streaming tunisienne Oreadz.</p> <p>Avec l'ambition de valoriser et de promouvoir la création africaine, YouScribe animera lors de la deuxième journée du Salon une Masterclass sur le thème « de l'écriture à la publication : conseils, astuces, découverte des opportunités de publication en Afrique et du concours le Trophée des Plumes ». Avec la participation de Sarah Mody, directrice éditoriale chez Nimba Editions, Abdelkader Retnani, directeur de la maison d'édition « La croisée des chemins » et la talentueuse Fatou Doumouya , lauréate de la « Plume de la marraine » Djaili Amadou Amal du Trophée des Plumes 2022. Cette Masterclass aura pour objectif de proposer au public et aux auteurs en devenir, un meilleur aperçu du paysage éditorial africain ainsi que de précieux conseils pour apprendre à développer sa plume, convaincre un éditeur et toucher son public. Cette table ronde sera également l'occasion de revenir sur le Concours Trophée des Plumes qui revient en 2023 pour une troisième édition. Organisé par YouScribe et Orange Money, ce concours d'écriture de nouvelles tourné vers l'Afrique encourage, révèle et accompagne les talents littéraires de demain.</p> <p>« Le Salon du Livre Africain de Paris ambitionne de se pérenniser pour devenir un rendez-vous incontournable pour le secteur du livre en Afrique. Fidèle à son esprit, ce festival du livre continuera à être le lieu de rencontres, de découverte se déployant cette année non seulement dans le champ de la littérature, mais aussi de la création. En effet, en débat ou en lecture, la création africaine sera à la fête. YouScribe est fier de participer à cette deuxième édition qui se confirme comme l'un des rendez-vous phares des amoureux des mots et du livre africain, mais également de l'art dans son acception la plus large. » précise Juan Pirlot de Corbion, Président et fondateur de YouScribe.</p> <p>Lancée depuis 2019 sur le continent africain et avec plus d'un million d'abonnés, YouScribe est aujourd'hui présent dans 12 pays d'Afrique (Tunisie, Sénégal, Cameroun, Côte d'Ivoire, Burkina Faso, Maroc, Madagascar, Guinée, République Démocratique du Congo, Mali, Afrique du Sud) et compte poursuivre son développement dans plusieurs pays en 2023.</p> <p><strong>À propos de YouScribe</strong></p> <p>Avec plus d'un million de livres, de livres audios, de titres de presse et documents numériques éducatifs figurant à son catalogue, et plus d'un million d'abonnés, YouScribe est la plus grande bibliothèque numérique francophone. Une croissance qui a permis à YouScribe d'atteindre, en 2022, 8 M€ de chiffres d'affaires. Plus de 2 000 éditeurs africains et internationaux ont apporté leurs catalogues. L'offre existe en 3 langues (français, anglais, arabe). L'entreprise est distinguée par le Challenge Digital Africa, organisé par l'AFD (Agence française de développement), la French Tech et Bpifrance. YouScribe est soutenue par des actionnaires historiques (Thierry Dassault, Iris Capital, Philippe van der Wees (Sodival), Charles Adriaenssen (Oaks), et récemment, en décembre 2021, par la Banque des Territoires (Caisse des Dépôts) dans le cadre du programme France 2030.</p></div>