(Par Roger Gbégnonvi)
Lorsque, en l’an 55 (de notre indépendance, bien sûr), il nous a dit « rupture », « Bénin révélé », patati et patata, nous avons ricané. Nous venions de loin, vaincus par mille échecs, et savions la grisaille notre lot pour toujours. Et nous traînions, tête baissée, les yeux rivés sur les crevasses et les aspérités du sol, parce que les luminaires au firmament nous regardaient de travers. Désabusés nous étions. Et l’on ne pouvait plus nous prendre au piège des mots (...)
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6 août 2022 par Judicaël ZOHOUN