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L’escalade de la violence qui s’est fait sentir ces derniers jours comme une ceinture tranchante à la médiane du pays, a suscité chez les progressistes des communes de Cobly, de Matéri et de Tanguiéta, un sursaut de solidarité et une union sacrée contre le mal de la violence.
Frontalières du Togo et du Burkina-Faso, les populations de ces communes qui vivaient déjà dans l’alerte quotidienne contre l’extrémisme violent et se considéraient comme le premier rempart humain contre les violences importées des pays voisins, n’ont pas oublié que c’est dans le contexte des violences électorales dans le Sud, qu’elles ont perdu un des meilleurs guides touristiques de la Pendjari, leur frère Fiacre Gbedji.
Elles ont ressenti comme un paradoxe, la récente coupure du pays en deux. Durant de longs jours, leurs proches partis "d’ici pour le Sud" et leurs parents qui ont quitté le Sud pour "rentrer au village" ... ne sont jamais arrivés à destination. Parce que certains concitoyens ont décidé d’exprimer par la violence et les voies de fait, la mise à sac ou à feu et la destruction de biens publics ou même privés, leur opposition politique.
*Dans cette Pendjari attractive pour des commerces et unités artisanales tenus par des Béninois de toutes origines du pays, les Progressistes ont répondu à l’appel de l’honorable Antoine Dayori et de M. Jocelyn Nénéhidini, membre du Bureau Politique et Responsable du Pôle Communication de Campagne de l’UP, pour battre le macadam du siège communal du Parti, jusqu’à la porte d’entrée de Tanguiéta.*
Constituée de deux flancs du massif de l’Atacora traversés par la route nationale inter-Etat, cette porte géographique naturelle a accueilli les marcheurs progressistes de la paix qui ont voulu s’y engager à ne jamais fermer ce portail du développement, pour éviter que le progrès du Bénin ne pâtisse du déclin du commerce transfrontalier, du tourisme et des flux de produits agricoles.
Le maire de Tanguiéta et Coordonnateur du Comité Communal de Campagne du duo Talon-Talata, Zakary Boukari, a remercié les populations d’être massivement sorties pour exprimer haut et fort leur rejet de la violence d’où qu’elle vienne. Il leur a dit sa fierté d’être à la tête d’une commune au sein de laquelle cohabitent harmonieusement toutes les communautés du pays, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest.
Il les a invitées à se distinguer positivement comme elles l’ont toujours fait par leur tolérance et leur foi dans la justice béninoise et les institutions de la République toutes les fois qu’un natif de leur terroir a été en difficultés avec la justice béninoise. Antoine Dayori et ses camarades, ont poursuivi cette marche pour la paix et la non-violence par une caravane festive à travers les artères de la ville de Tanguiéta, en attendant ... le 11 avril 2021, pour voter dans la paix.