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Arrêtées en possession de près de 5 kg de cocaïne à l’aéroport de Cotonou, deux nigérianes risquent désormais une lourde peine de prison. Une nouvelle audience s’est ouverte lundi 25 novembre 2024 dans le cadre de leur procès devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
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Elles voulaient voyager à partir de l’aéroport de Cotonou vers avec de la drogue, elles atterrissent en prison au Bénin. C’est l’histoire de deux ressortissantes de nationalité nigériane qui ont comparu lundi 25 novembre 2024 devant la CRIET. Convoquées à la barre, les deux femmes ont rejeté les faits. Elles ont plaidé non coupable des faits de trafic international de drogue mis à leur charge par le parquet spécial de la CRIET.
À la barre, la principale prévenue a déclaré aux juges que c’est un ami qui lui aurait remis quelques minutes avant son départ les valises dans lesquelles de la drogue a été retrouvée. Elle a précisé qu’elle voulait quitter le Nigeria et accepté d’être un simple coursier de cet ami. La prévenue affirme qu’elle a pris les valises sans se douter qu’elle contenait de la drogue.
Cette nouvelle audience a également permis au représentant du ministère public de faire ses réquisitions. Selon le ministère public représenté par le premier substitut du procureur spécial près la CRIET, les deux prévenues d’origine nigériane ont été interpellées à l’aéroport de Cotonou alors qu’elle voulait embarquer dans un avion pour l’Inde. Après leur interpellation, le parquet spécial apprend que près de cinq kilogrammes de cocaïne ont été retrouvées dans leurs valises. Les pièces d’identité retrouvées en leur possession indiquent aussi que les deux Nigérianes voyageaient sous de fausses identités ; précise le parquet spécial de la CRIET.
Le ministère public a demandé à la Cour de les retenir dans les liens de la prévention des faits de trafic international de drogue à haut risque et d’usurpation d’identité. Pour ces infractions, il a requis 15 ans de prison ferme et cinq (5) millions FCFA contre les deux prévenues de nationalité nigériane. Après les réquisitions du ministère public, l’une des prévenues s’est fondue en larmes et a imploré la clémence de la CRIET. Le verdict du dossier est renvoyé au lundi 10 février 2025, rapporte l’envoyé spécial de Libre Express à la CRIET.
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