Il est connu comme « l’homme de tous les régimes ». Lui, c’est Amos Elègbè, précédemment conseiller spécial du président Boni Yayi. Aujourd’hui, après la chute du régime de son ‘’petit frère’’, l’ancien ministre a du mal à intégrer le système de la Rupture du président Patrice Talon. Désormais à la touche, M. Elègbè ne rate aucune occasion pour lancer des critiques acerbes contre la gouvernance du Nouveau départ. Pour la première fois depuis plusieurs régimes, M. Elègbè va faire l’expérience de l’opposition.
Après plusieurs décennies dans les arcanes du pouvoir, Amos Elègbè est désormais à la touche. Aujourd’hui, il fait l’amère expérience de l’opposition et ne rate aucune occasion pour le démontrer. La dernière en date, ce sont les déclarations qu’il a faites, à Cotonou, le week-end dernier, lors d’une rencontre des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) du Littoral. « Aucun pays au monde ne fait ce que Talon fait », a déclaré l’ancien conseiller politique de Boni Yayi.
Le fidèle parmi les fidèles de l’ancien chef de l’Etat n’a pas manqué de dresser un bilan peu reluisant des seize premiers mois de gouvernance de Patrice Talon.
Surnommé l’homme de tous les régimes, Amos Elègbè, de par ses conseils et son influence, n’a connu que les délices du pouvoir, depuis Mathieu Kérékou jusqu’à Boni Yayi en passant par Nicéphore Soglo.
Il aurait pu perpétuer son règne à la présidence, si ses précieux ‘’conseils’’ avaient permis de faire élire Lionel Zinsou, le candidat que Boni Yayi a choisi comme dauphin pour la présidentielle, contre la volonté des ténors des Fcbe.
Malheureusement, l’élection de Patrice Talon en avril 2016 à la présidence a sevré M. Elègbè du biberon du palais de la Marina. Et comme un enfant à qui on a coupé le lait maternel, l’ex tout-puissant du palais présidentiel a commencé par vociférer. Ses tentatives de flirter avec le nouveau régime ayant échoué, il ne lui reste qu’à intégrer le rang des opposants à la gouvernance de Patrice Talon. On peut dire merci Patrice Talon
D. M.