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Trois communes sont impactées par le débordement des eaux du fleuve Mono (Athiémé, Grand-Popo, Lokossa). Plusieurs infrastructures sont affectées notamment les écoles, les centres de santé, les voies et les points d’eau sont désormais inondées pour certaines et inaccessibles pour d’autres.
Des hectares de cultures sont envahis.
Mais l’autre partie de ce triste tableau reste les risques de noyade et ceux de la propagation de certaines maladies qui peuvent être favorisées par la présence de l’eau et l’inondation des latrines dans certaines localités.
Quelques mesures urgentes sont déjà prises telles que le déplacement et le relogement des sinistrés, la mise à disposition de vivres, de moustiquaires, de comprimés d’aquatabs et autres produits de premières nécessité, la sécurisation des sinistrés et de leurs biens.
La 10è session de la Conférence Administrative du Département du Mono a pu identifier d’autres défis majeurs qui nécessitent des mesures hardies.
Le Secrétaire Général du Département du Mono, Arnaud Ségla Agon, a déclaré : ‹‹ à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle››, face à l’ampleur des dégâts et des dangers inhérents à l’inédit débordement du fleuve.
En dehors de la solidarité des populations, Arnaud Sègla Agon insiste sur l’appui du gouvernement pour la gestion de la catastrophe. « Cette inondation est une épreuve particulièrement difficile pour nos populations et face à cela (...). Nous travaillons à faire l’exceptionnel pour soulager ces concitoyens », a-t-il souligné.
Actuellement, le niveau d’eau a franchi déjà la barre des 8 mètres, d’où l’alerte rouge lancée depuis quelques jours.
G.A.
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