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Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci, lors d’une causerie populaire initiée par un Béninois de la diaspora, samedi à la maison du peuple d’Abomey, a confié que la question de la transhumance avec les conflits mortels qu’elle engendre, n’échappe guère aux autorités du pays qui "travaillent à assainir le secteur".
« Cette question a été discutée plusieurs fois par les membres du gouvernement. C’est important de pouvoir régler ce problème si cela persiste », a martelé le ministre Aurélien Agbénonci.
« Les responsabilités sont partagées entre les agriculteurs qui empiètent sur les couloirs de transhumance, les éleveurs qui détruisent les plantations et le dysfonctionnement des systèmes publics aux Bénin, vu que des éleveurs nomades ( Peulhs) transhumants arrivent dans les contrées avec des armes (pistolets automatiques, Kalachnikov), a souligné le ministre.
Le gouvernement travaille sur ces dysfonctionnements en vue de corriger la situation, a signalé Aurélien Agbénonci.
Le chef de la diplomatie béninoise a aussi rappelé qu’au-delà des accords sous régionaux auxquels il a souscrit, le Bénin est un peuple d’un grand métissage et que son peuple vit de l’agriculture comme de l’élevage. D’où, la nécessité de traiter la situation avec circonspection pour réussir à extirper du lot des individus qui profitent de la transhumance pour semer tristesse et désolation.
Satisfait de la réponse du membre du gouvernement, le public a souhaité que les mesures qui encadrent l’activité soient renforcées afin que cessent les affrontements mortels entre éleveurs nomades et agriculteurs.
T.A.D