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Le gouvernement a entrepris des actions face à la flambée des prix des denrées de première nécessité sur le marché béninois. Le secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement a rappelé les mesures ainsi que les causes de la hausse vertigineuse des prix. C’était le mercredi 9 juin 2021 en marge du conseil des ministres.
Les prix des denrées n’ont pas connu de variations majeures et sont restés inchangés durant le premier quinquennat avant de connaître une flambée liée à plusieurs facteurs. « (...) Il se fait cependant que l’année dernière, et cette année également, comme nous pouvons tous l’observer, les pluies se sont raréfiées. La pluviométrie a été en baisse dans la sous-région, en général et quand on ajoute à cela, certains facteurs exogènes, les rendements n’ont pas toujours été au rendez-vous dans la mesure des efforts que nous avons accompli, les années écoulées qui nous ont valu d’être classés 2ème producteurs de vivriers de l’Uema. Aujourd’hui, la réalité est que, avec la situation, née de la rareté des pluies, certains pays voisins ont entrepris de constituer des stocks de sécurité et ainsi, en dépit des conseils que le gouvernement via les services techniques a pu donner aux producteurs, certains d’entre eux se laissent appâtés par le gain qui est proposé par les acheteurs étrangers qui viennent et qui ainsi s’approvisionnent chez nous, constituent, sans doute, des stocks de sécurité chez eux. Mais, cela crée une certaine tension sur notre marché et c’est ça qui explique la situation au niveau des prix sur nos marchés », a expliqué Wilfried Léandre Houngbédji, mercredi 7 juin 2021, en marge du conseil des ministres. « (…) Là-dessus, le gouvernement n’est pas resté insensible. Le ministre de l’Agriculture et sa collègue de l’industrie et du commerce ont tout de suite alerté leurs services techniques qui sont à pied d’œuvre et qui ont commencé à sensibiliser les producteurs. Mais au-delà de cette sensibilisation pour que les produits restent prioritairement sur le marché national, d’autres mesures seront prises pour que les productions repartent à la hausse et que donc suffisamment de stocks soient disponibles pour satisfaire la consommation locale et éventuellement plus tard pour servir les besoins de l’exportation », a rassuré le porte-parole du gouvernement.
M. M.