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La ville de Cotonou accueille dès ce mardi 26 juillet 2022, la 8e Assemblée générale biennale du Réseau des Parlementaires Africains Anti-Corruption (APNAC). Repenser le Réseau APNAC, et le repositionner en tant que partenaire privilégié dans la lutte contre la corruption en Afrique, c’est l’objectif des assises de Cotonou.
L’APNAC tient sa 8e Assemblée générale à Cotonou. Les participants venus de divers pays examineront au cours des travaux, la pertinence et l’efficacité du Réseau les 20 dernières années. Ils exploreront les moyens de renforcer et de repositionner le Réseau en tant que partenaire clé dans la lutte contre la corruption en Afrique. Les assises seront également l’occasion pour eux, de discuter du modèle de financement optimal, et d’élaborer des stratégies pour lever des fonds au profit du Réseau. L’élection des nouveaux membres du Conseil d’administration du réseau est également prévue.
Les participants à la 8e Assemblée générale examineront par ailleurs, les différents rapports produits de 2018 à 2022 aussi bien par le Conseil d’Administration, que par les sections nationales. La tenue du forum des partenaires ; l’exploration des nouvelles orientations et les perspectives seront débattues.
Le Bénin a été choisi pour abriter la 8e Assemblée générale biennale du Réseau APNAC en raison de la volonté affichée par le gouvernement actuel de lutter contre la corruption, ainsi que les nombreuses réformes en cours dans le pays depuis quelques années dans le domaine de la bonne gouvernance.
Le choix porté sur le pays se justifie également par l’élection en tant que membre du conseil d’administration de l’APNAC-Afrique, du président de l’Assemblée nationale. Louis Vlavonou y a siégé de 2013 à 2015. Au poste de président de la section nationale depuis septembre 2011, il a participé à la finalisation et à l’adoption du plan quinquennal de l’APNAC 2012-2016, et de la Charte actuelle du Réseau. Sous le leadership du chef du Parlement béninois, avec le soutien du Centre Parlementaire canadien, des avancées ont été enregistrées à l’époque, sur des propositions de loi sur les questions du « partenariat public-privé », et le « construire exécuter et transférer » au sujet des grandes œuvres.
A propos de l’APNAC
Le Réseau des Parlementaires Africains Anti-Corruption (APNAC) a été créé en février 1999 à Kampala, en Ouganda lors du séminaire sur le thème : “Le Parlement et la Bonne Gouvernance : Vers un nouvel agenda pour contrôler la corruption en Afrique”. Depuis sa naissance, l’APNAC fait la promotion de la reddition de comptes, la transparence et la participation publique dans le processus de gouvernance. Avec sa vision de devenir le principal Réseau de parlementaires contre la corruption, l’APNAC a grandi au fil des années et compte aujourd’hui plus de 20 Sections Nationales à travers le continent.
L’APNAC est un réseau régional, continental ; il appartient à une organisation mondiale, la GOPAC qui est l’Organisation Mondiale des Parlementaires contre la Corruption. Son Secrétariat autrefois basé à Nairobi au Kenya, a été délocalisé à Accra au Ghana depuis 2010. Il fournit un soutien technique au Conseil d’Administration et coordonne/supervise les activités des diverses sections nationales membres. Les sections nationales de L’APNAC sont : le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, le Congo Brazzaville, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, le Kenya, Madagascar, le Malawi, le Mali, la Mozambique, le Niger, le Nigeria, l’Ouganda, la République Démocratique du Congo, le Rwanda, le Sénégal, la Tanzanie, le Tchad, la Zambie et le Zimbabwe.