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Le Président de l’Assemblée nationale tient à jouer sa partition dans l’installation à bonne date des différents organes impliqués dans l’organisation des élections au Bénin. La décision que vient de rendre la Cour constitutionnelle sur la désignation et l’installation des membres du COS-LEPI (Conseil d’Orientation et de Supervision de la Liste Electorale Permanente Informatisée) ne fait que confirmer sa préoccupation pour la préservation de la démocratie et d’un climat de paix au Bénin contrairement aux allégations de ses détracteurs.
Il a fallu que la Cour constitutionnelle rende la décision DCC 17-262 du 12 décembre 2017 pour que certains personnes commencent par parler de ‘’désaveu’’ et de ‘’mensonge’’ à l’endroit du Président de l’Assemblée nationale. En réalité, chaque institution de la République ne fait que jouer sa partition. Il est vrai, la désignation des neuf (09) députés est primordiale pour l’installation du COS-LEPI. Or, au cours de ces derniers mois, l’Assemblée nationale a connu un bouleversement en ce qui concerne sa configuration politique. Ce qui n’a pas permis de statuer valablement sur certains dossiers dont celui de la désignation des neuf représentants du parlement devant siéger au COS-LEPI.
Autrement dit, Me Adrien Houngbédji n’a pas menti, encore moins fait économie de vérité par rapport à ce dossier qui relance le processus pour les législatives de 2019.
Et ce n’est pas la première fois dans l’histoire du Bénin que la Haute juridiction somme une institution de la République (Parlement, Gouvernement et autres) de jouer sa partition, en cas de retard d’une prise de décision ou de violation de la loi fondamentale.
Des sources proches du Palais des Gouverneurs indiquent que Me Adrien Houngbédji n’a pas attendu la décision de la Cour avant de demander à ses pairs, il y a quelques mois déjà, de commencer les consultations au niveau des différents blocs pour la désignation de leurs représentants, soit cinq (05) pour la majorité parlementaire et quatre (04) pour l’opposition parlementaire.
Maintenant que l’échéance est fixée, l’Assemblée nationale va devoir désigner ses neuf représentants, même avant le 21 décembre 2017 ; leur installation étant prévue au plus tard le 29 décembre 2017 par la Cour constitutionnelle.
Comme quoi, il n’y a pas péril en la demeure et chaque institution joue son rôle pour la vitalité et le bonheur de la démocratie béninoise.
Dossou MIALO
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