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Le gouvernement du président Talon entend contribuer à l’amélioration du bien-être des couches vulnérables en 2023. C’est à travers un budget à impact social et économique de 3.033,337 milliards FCFA adopté le 1er décembre 2022.
L’Etat s’investira en faveur des couches vulnérables. C’est qui se dégage du budget général de l’Etat, gestion 2023, où une part belle est faite aux actions sociales.
Les objectifs prioritaires pour 2023 sont, entre autres, le renforcement du leadership de l’État dans le secteur de la protection sociale ; la mise en place d’un programme élargi de filets de sécurité sociale ; l’amélioration des conditions d’accès des femmes à la propriété foncière productive, aux filières porteuses, aux matériels agricoles mécanisés et aux intrants dans les communes ; la promotion des systèmes légers de prise en charge des personnes vulnérables (familles hôtes, appui aux Activités Génératrices de Revenus (AGR), aux Orphelins et Enfants Vulnérables (OEV), aux Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH)) ; etc.
En matière de protection sociale, le programme phare du Gouvernement est le Projet Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH). Il constitue un paquet de quatre (04) services de protection sociale qui se renforcent mutuellement, à savoir : l’assurance maladie, la formation, le micro-crédit et l’assurance retraite. Le projet ARCH est essentiellement destiné aux couches les plus démunies des secteurs de l’agriculture, du commerce, du transport, de l’artisanat, de l’art et de la culture ainsi qu’aux personnes démunies sans activité.
L’assurance maladie en est le volet principal.
En dehors des 7 communes de la phase pilote qui a couvert 105 000 bénéficiaires, la phase de généralisation se déploie de manière progressive. Ainsi, la couverture a été étendue en 2021 à 21 communes avec un effectif de 285 000 pauvres extrêmes assurés.
La généralisation de l’assurance maladie à l’ensemble des communes est en cours et devrait permettre de couvrir en 2022 environ 3 817 330 personnes, dont 1 317 330 pauvres extrêmes totalement prises en charge par l’Etat. Pour l’année 2023, il est projeté un nombre total de bénéficiaires de 5 110 704 dont 1 354 005 pauvres extrêmes.
Les pauvres non extrêmes identifiés devront faire par eux-mêmes la démarche pour bénéficier de la subvention de l’Etat.
Par ailleurs, avec l’appui de la Banque Mondiale, le Gouvernement a initié avec succès de février 2015 à janvier 2017 sous le Projet de Services Décentralisés Conduits par les Communautés (PSDCC), un programme pilote de filets sociaux, notamment des transferts monétaires inconditionnels et conditionnels au profit de 13 000 ménages pauvres extrêmes répartis dans les 12 communes ayant les taux d’incidence de la pauvreté monétaire les plus élevés. Ce programme a été élargi à 16 communes et un peu plus de 19 000 ménages pauvres extrêmes sous le Projet d’Appui aux Communes et Communautés pour l’Expansion des Services Sociaux (ACCESS).
Outre l’augmentation du nombre de bénéficiaires et des montants des transferts monétaires, le programme des filets de protection sociale sous ACCESS a offert des formations d’initiation au micro-entreprenariat et un appui financier aux pauvres extrêmes afin de leur permettre de développer des initiatives de pérennisation de leurs revenus.
Le programme de filets sociaux est complémentaire à l’initiative ARCH. Il renforce le soutien accordé à l’amélioration des moyens de subsistance des ménages pauvres, tout particulièrement à travers le versement de transferts monétaires et la formation micro-entrepreneuriale.
M. M.