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Quelques mois seulement après la réception des travaux de réfection et de renforcement de la piste d’atterrissage de l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou, longue de 2400 mètres et et 45 mètres de large, l’ouvrage livré à l’Etat béninois présente déjà des signes de dégradation.
Les investigations sur la piste d’atterrissage montrent seulement après un an d’exploitation, des nids de poules, des désenrobages, des brûlures et des pelades etc.
Face à une telle situation, le gouvernement béninois a commandité un audit dont le rapport a été déposé en décembre 2018. Selon les résultats de cet audit, la qualité des travaux laisse à désirer et reste mitigée. Les irrégularités constatées, précise le rapport, trouveraient leurs sources dans le choix du bureau d’études, et du bureau de contrôle. Pire, l’étude du projet de réfection et de renforcement de la piste aurait été bâclée.
Selon le cahier des charges, les normes en vigueur pour garantir la qualité de l’ouvrage et la sécurité des aéronefs ont été rappelées mais les constats au terme des investigations mettent en doute la qualité des travaux. Ce qui induit des risques pour la sécurité des aéronefs et des passagers.
Le rapport recommande par ailleurs, le renouvellement du corps de la chaussée et la reconstruction dans les prochaines années, de la piste entière.
Le coût du chantier, les études techniques, la préparation du dossier d’appel d’offres, l’exécution et le contrôle es travaux, ont coûté 4,8 milliards de francs CFA à l’Etat béninois.
Les passations de marché ont été faites entre 2014 et 2015 sous le régime défunt.
De sources concordantes, on apprend que le Procureur Spécial près la CRIET est saisi du dossier et l’audition de présumés coupables dans cette affaire ne saurait tarder.
Nous y reviendrons
F. A. A.
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