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A l’Union sociale libėrale (Usl) de Sėbastien Ajavon, des tėnors partent en douceur. Sans crier au scandale, ils adhèrent tranquillement å d’autres formations politiques. En effet, après la dėmission de Lėon Ahossi et Andrė Dassoundo, tous deux anciens dėputės å l"Assemblėe nationale, la saignėe continue au sein de la formation politique. Le week end dernier, c’est le coordonnateur de l’Usl de l’arrondissement d’Ekpè dans la commune de Sèmè-Podji, Jean-Claude Gbèdo, qui a dėposė le tablier et rejoint l’Union progressiste (Up). Il entend dėfendre les couleurs de la nouvelle famille politique aux prochaines ėlections communales et locales. De son côtė, l’ancien dėputė å l’Assemblėe nationale, Timothėe Gbèdiga, qui avait dėfendu l’homme d’affaires, Sėbastien Ajavon, å l’ėlection prėsidentielle de 2019, a dėjå claquė la porte du parti depuis la pėriode des lėgislatives d’avril dernier. Dėsormais, il est membre actif de l’Union progressiste. L’ancien premier adjoint au maire de Sèmè-Podji, Agbodjètė, est ėgalement sur le point de dėpart, a-t-on appris. Un autre ’’Baobab’’ de l’Usl, Christophe Noumagnan, est en train de retourner au Parti du renouveau dėmocratique (Prd). Dans maintes rėgions, l’Usl de Sėbastien Ajavon enregistre assez de dėparts.
Plusieurs raisons expliquent cette situation å l’Union sociale libėrale. Tout d’abord, l’incertitude sur la participation du parti aux prochaines ėlections communales, municipales et locales est la première cause de cet ėtat de choses. Contrairement å une aile des Forces cauris pour un Bėnin ėmergent (Fcbe), l’Usl a opposė un refus catėgorique au retrait de Sėbastien Ajavon comme prėsident d’honneur comme l’exigent les autoritės politico-administratives du pays. Donc, l’obtention du rėcėpissė du parti au ministère de l’Intėrieur ne sera pas une mince affaire. De lá, dėboussolės, plusieurs tėnors de l’Usl regagnent d’autres partis pour ne pas rester inactifs aux prochaines joutes ėlectorales. De même, la considėration trop poussėe de l’homme d’affaires å certains membres de son entourage immėdiat serait å la base du mal. Ce sont ces frustrations qui ont occasionnė par exemple le dėpart de Lėon Ahossi et de Andrė Dassoundo.
Le parti-Usl est å la croisėe des chemins. Est-ce qu’il faut se plier aux injonctions des autoritės pour sauver les meubles ? Que faire pour rėpondre aux questions qui fâchent ? Voilà autant d’interrogations qui peuvent susciter des rėflexions au sein de l’Usl. On attend de voir si Sėbastien Ajavon pourra sauver les meubles.
Judith Sossa
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