1232 visiteurs en ce moment
« Travailler ensemble pour qu’aucun pays ne soit à la traîne ». C’est le thème retenu pour la célébration cette année de la 74eme édition de la Journée internationale de l’aviation civile. Comme une tradition, le ministre des Infrastructures et des Transports, Alassane Séidou, a rendu public un message, le jeudi 6 décembre à Cotonou.
Tout en rappelant que ce vendredi marque la commémoration de la Journée de l’aviation civile internationale, Alassane Séidou souligne que cette célébration marque la date de signature de la Convention relative à l’aviation civile internationale le 07 décembre 1944 à Chicago. Pour lui, " La Convention de Chicago est le résultat des consultations entre les Etats dont l’unique volonté est de faire de l’aviation civile un moyen sûr de rapprochement des peuples et de coopération entre les Etats et un outil fiable de développement socio-économique". Ce qui dira-t-il, "a donné naissance à l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), institution spécialisée des Nations-Unies en charge de la règlementation dans les domaines du transport aérien, de la sécurité et de la sûreté de l’aviation ainsi que de l’environnement". Ainsi, proclamée pour la première fois en 1994, date du cinquantième anniversaire de signature de ladite Convention, " cette journée est célébrée chaque année à travers un thème indiqué tous les cinq (05) ans par le Conseil de l’OACI pour la période intermédiaire de quatre (04) ans". Le thème retenu couvre la période 2015 à 2018
" Ce thème cadre avec la nouvelle initiative lancée par l’OACI dénommée « Aucun pays laissé de côté ››. Elle vise à mettre en exergue les actions mises en œuvre par l’Organisation pour aider les Etats à se conformer aux exigences internationales en matière d’aviation civile", a expliqué le ministre des transports.
Selon lui, "les disparités entre les Etats s’étant avérées notables, il importe, dans un souci d’atteinte des Objectifs de Développement Durable, d’aider les Etats qui connaissent des insuffisances en matière de sécurité et de sûreté de l’aviation à atteindre un plus haut degré de conformité de leurs systèmes".
Les défis futurs
"Selon des statistiques de trafic établies par l’OACI, le nombre total de passagers transportés en 2016 en services réguliers est passé à 3,8 milliards, ce qui représente une augmentation de 6,8 % par rapport à 2015. En 2017, le trafic international régulier a franchi le cap record de 4,1 milliards de passagers.
En termes de retombées économiques, l’aviation commerciale soutient plus de 63 millions d’emplois et représente une contribution de plus de 2700 milliards de US dollars au PIB mondial", rappelle Alassane Séidou. Le ministre précise que le thème retenu rappelle la nécessité pour les Etats dont le nôtre de relever les nouveaux défis du secteur aérien pour garantir la sécurité, la régularité et l’efficacité de la navigation aérienne et de contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD).
" Pour permettre aux Etats d’atteindre un haut niveau de sécurité et de sûreté de l’aviation, l’OACI a adopté des Plans mondiaux et régionaux de sécurité, de navigation aérienne et de sûreté et de facilitation du transport aérien qui définissent des cibles aux Etats et aux régions du monde visant à prévoir et gérer efficacement la croissance du trafic aérien", a-t-il indiqué.
Et le Bénin, ne peut rester en marge de cet engagement à l’instar des 192 Etats que compte l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale.
Le ministre Alassane Séidou conclu qu’il faut ’’poursuivre les efforts fournis par le Gouvernement béninois, en particulier l’Agence Nationale de l’Aviation en charge de la mise en œuvre de la politique de l’Etat en matière d’aviation civile".
Giscard A.