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Euloge R. GANDAHO/LE GRAND MATIN
Les femmes béninoises ont, cette fois-ci, beaucoup plus convaincu l’opinion publique de leur volonté et détermination à s’organiser et à lutter pour occuper la place qui leur revient dans la société. C’est dans le cadre de la Journée internationale de la femme. Il y a quelque chose qui retient l’attention. Au sujet de la question d’égalité entre homme et femme d’ici à 2030, égalité sur laquelle insiste le thème retenu cette année par les Nations unies, la plupart des femmes réalistes et pragmatiques, ont fait savoir qu’il ne s’agit pas d’un conflit ou d’une bataille pour égaler l’homme mais c’est plutôt dans une symbiose, dans l’union, la compréhension entre l’homme et la femme que tout doit se faire afin que les droits de la femme soit respectés même si elle est soumise à son mari et qu’elle occupe sa place dans la société. Tout cela est bien dit et on comprend que ce n’est pas une question de vengeance ou une guerre au bout de laquelle la femme pourra rattraper ce qu’elle a perdu ou arracher à l’homme ce qu’on considère comme étant ses droits bafoués ou violés.
Tout a été bien dit au point où on doit vraiment saluer une fois encore la bonne foi et le réalisme dont les femmes ont fait montre à l’occasion de cette journée. Elles ont même salué la décision du gouvernement qui a voulu qu’en lieu et place des manifestations tapageuses ou les folklores, que les femmes fassent du 08 mars, une journée de réflexion et d’actions en vue d’aider celles qui sont en situation difficile, de travailler au respect de leurs droits et leur promotion afin qu’elles occupent effectivement la place qui leur revient dans la société. Pour que cet objectif soit atteint, il faut une volonté et une détermination et les femmes ont pris cette fois-ci beaucoup d’engagements pour réussir et n’entendent pas être ou demeurer des assistées comme tentent de le faire croire ceux qui pensent que la femme ne peut rien faire ou réaliser sans l’homme. Ce n’est pas vrai. C’est une vision erronée des capacités de la femme. La femme est une valeur et a beaucoup de ressources, de potentialités pour faire avancer la société ou transformer le monde. C’est en cela qu’une vaillante ou brave dame du nom de Francine AISSI HOUANGNI, DG de son entreprise et Présidente d’une Fondation au service des femmes en situation difficile et de l’enfance malheureuse, a déclaré que : « L’égalité ne se décrète pas et qu’il faut que la femme travaille pour occuper sa place dans la société ».
Cette brave et généreuse dame, Madame AISSI HOUANGNI y croit et se bat au jour le jour à travers sa Fondation pour que la cause soit entendue. Voilà un modèle de femme qui mérite le soutien de l’Etat, des populations et de tous autres partenaires parce qu’elle s’est donné comme défi de se battre ou de lutter pour que les femmes béninoises et les enfants désespérés ou malheureux, retrouvent le sourire, la joie et le bonheur. La mission est difficile mais noble. C’est un devoir pour chaque Béninoise et chaque Béninois de s’engager, à l’exemple de Francine, dans cette bataille pour l’instauration d’une société de justice, d’égalité et de paix.