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Dans notre publication de la semaine dernière, nous titrions : « Prions pour notre pays ! ». Ce qui a certainement fait réfléchir et réagir plus d’un de nos compatriotes, surtout les chrétiens et tous les croyants qui connaissent l’importance et le sens de la prière. Mais sans être forcément chrétien catholique, il y a eu également des lecteurs assidus de votre journal dont des frères musulmans qui nous ont interpellé par rapport à ce qui a l’air d’une exhortation que nous a inspirée le 20e anniversaire du départ pour l’Eucharistie éternelle de Mgr Christophe Adimou ancien Archevêque de Cotonou. Ainsi, comment ne pas saisir l’occasion que nous offre le présent éditorial pour répondre à nombre de nos lecteurs qui ont certainement les mêmes préoccupations que celles de nos fidèles lecteurs et lectrices qui voulaient en savoir davantage !
« Prions pour notre pays ! », comme vous devez vous en douter, n’est pas si anodin que cela ! C’est bel et bien suite à un certain nombre de constats, de faits, d’événements et de situations, que nous sommes parvenus à ce titre très évocateur. Évocateur, quand on sait que nous sommes un peuple fondamentalement croyant, qui croit au Dieu Tout-Puissant qui le protège. Sans donner forcément raison sur toute la ligne à ceux et celles qui disent que « les gens ont faim », « les gens sont harcelés », « le peuple est méprisé et traumatisé », « les concitoyens ne sont pas écoutés »,« des injustices et des iniquités sociales persistent », « les lois de la République sont appliquées à la tête du client », « sur le plan socio économique, c’est la misère », « il y a une intention cachée derrière la révision coûte que coûte de la Constitution béninoise du 11décembre 1990 » ; il faut tout de même relativiser ces cris de détresse, de désolation et d’appel au secours. Ce faisant, n’ayant pas pour le moment les recettes et les solutions judicieuses aux différents problèmes et difficultés de l’heure qui nous interpellent tous, il nous faut adopter des attitudes qui rassurent et apaisent. Et pour tout chrétien, ou simplement tout croyant, quelleque soit sa religion, le premier recours dans un tel contexte, c’est bel et bien la prière. N’est-ce pas le lieu d’emprunter à un illustre prêtre béninois, quelques unes de ces paroles fortes non moins chargées de sens :« Quel recours avons-nous ? Les citoyens sont croyants ! Le pays est protégé et verrouillé ! Le culte est public, c’est l’État qui est laïc. Les musulmans, les protestants, les catholiques et toutes les églises et les confessions religieuses sont appelés à la mobilisation spirituelle et à la prière, confiants que notre pays le Bénin est sous le sceau divin.
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Abbé Crépin M. Acapovi, directeur de publication La Croix du Bénin
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